Les photographies paranormales

Les histoires paranormales fascinent autant qu’elles effraient. Beaucoup d’entre elles se basent sur des photographies étranges...

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10-11-2014 - Mexique - Chihuahua, lors d'un match, deux êtres lumineux sont détectés par la caméra,
seul l'un des enfants au fond à gauche semble les avoir évités en se reculant...

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En effet, on y voit des formes mystérieuses, souvent semblables à des silhouettes humaines qui n’étaient pourtant pas devant l’objectif lors de la photo. Ces clichés mystérieux existent depuis l’élaboration de la technique photographique. Mais à quoi sont-ils dus ?



Peut-on vraiment parler de fantômes ?

Nous sommes en février 2015, au château de Hampton Court, à Londres. Âgée de douze ans, la jeune Holly Hampsheir se saisit de son iPhone pour prendre une photo de sa cousine Brookdéambulant seule dans les majestueux appartements du roi. Le lendemain, la jeune fille va découvrir que Brook n’était pas seule dans l’image. Une grande femme qui semble masquée la suit de près. Pourtant, dans une seconde photo, cette anomalie n’est plus visible. Alors, était-ce réellement un fantôme, ou l’explication est-elle plus raisonnable ?



La réponse, comme nous allons le voir, en dit plus sur la façon dont les smartphones prennent les photos que sur une quelconque forme surnaturelle. Après tout, cette femme apparue dans les appartements du château de Hampton Court n’est simplement que la dernière apparition en date qui laisse présager une histoire de fantômes. Car il y en a eu des dizaines et des dizaines. Dès que la photographie fut inventée, les fantômes sont apparus sur divers clichés. En réalité, avec l’évolution de la photographie, il semblerait que de nouvelles traces fantomatiques aient émergé au fil des années. “Je suis très sceptique. Je ne crois pas aux fantômes et je pense que la plupart de leurs apparitions peuvent être attribuées à une sorte de technique photographique”, explique Michael Pritchard, directeur de la Royal Photography Society.

Les premières photographies de fantômes

Les racines de la photographie d’esprits remontent au XIXe siècle. Au cours des années 1850 et 1860, de nombreux photographes ont tenté des expériences avec de nouveaux effets telles que les images stéréoscopiques et les images en double exposition. A la suite de cela, certains professionnels de la photographie, sans scrupules, se sont rendu compte qu’ils pouvaient exploiter ces techniques dans un but lucratif.

Un photographe amateur américain, du nom de William Mumler, est considéré comme la première personne à avoir “capturé” un esprit dans une photographie au début des années 1860. Il a même fini par en faire sa spécialité.



Cette première photo représenterait le cousin mort de William Mumler. Visite fantomatique ou non, la question a intrigué pendant longtemps, ce qui n’empêcha pas Mumler d’en réaliser de nouvelles. Au début, les experts avaient du mal à trouver une faille dans les photographies de Mumler. Grâce à cela, le photographe en a profité pour devenir un réel professionnel du genre, au point qu’il en a fait une activité lucrative auprès des personnes désireuses de rentrer en connexion avec leurs proches décédés.

Pour certains, Mumler a pu obtenir cette apparition de fantôme dans ses photos grâce à une plaque de verre préalablement préparée, avec l’image du défunt. Cette technique de double exposition permet ainsi d’avoir non seulement le cliché du client mais également celui de la personne décédée.

Dans l’une des photos les plus célèbres de Mumler, on voit le fantôme d’Abraham Lincoln tenant sa femme par les épaules. L’un des détracteurs de Mumler, PT Barnum, a affirmé que les clichés de fantômes produits par le photographe ne faisaient que ronger les familles et individus déjà remplis de chagrin. Il explique par ailleurs que Mumler était capable de voler des photos de proches décédés dans les maisons des familles et que certains des “esprits” étaient en fait encore vivants. Mumler a été jugé pour fraude et Barnum a même témoigné contre lui. L’un des moments les plus accablants durant le procès survint lorsque qu’une photographie, délibérément fausse, a été présentée pour montrer à quel point il était simple de réaliser des photos de fantômes.

Malgré plusieurs preuves accablantes, William Mumler a été acquitté. Néanmoins, le mal était fait et sa carrière de photographe fut terminée. Les techniques pour truquer les photos ont été reprises par d’autres experts à la fin du XIXe siècle, période pendant laquelle le spiritisme et les fantômes devenaient de plus en plus populaires.

Voici quelques clichés de Mumler :


William Stainton Moses, prêtre anglais, a enquêté sur ces images représentant des esprits. Président du Ghost Club, (fondé en 1862 et considéré comme le plus ancien groupe d’investigation spécialisé dans le paranormal) Alan Murdieexplique : “En 1875, Moses a examiné plus de 600 photos de fantômes. Pour lui, pas plus d’une douzaine de clichés ne pouvaient être attribuée au surnaturel. Malgré cela, les techniques de photographie ont évolué et la photographie spirituelle a explosé.”

“Dans les années 1880, tout le monde pouvait prendre un appareil photo pour réaliser des clichés et jouer sur les émotions des gens”, explique Pritchard. C’est d’ailleurs aux alentours de cette période que l’une des photographies les plus célèbres fut prise. En effet, en 1891, Sybell Corbet prenait une photo de la bibliothèque à l’Abbaye de Combermere, en Angleterre. Assis dans un fauteuil, la silhouette d’un homme semble se distinguer. Il s’agirait du fantôme de Lord Combermere, ancien commandant de cavalerie britannique, mort d’un accident de cheval et qui a été enterré au moment même où la photo fut prise. Ce cliché fut pris pendant une heure de pose sans que personne ne soit présent dans la pièce. Pourtant, tout le monde s’accorde à dire que la personne assise dans le fauteuil ressemble vraiment et étrangement à Lord Combermere. Les plus sceptiques expliquèrent qu’il s’agissait d’un serviteur qui se serait involontairement retrouvé sur la photo. Cependant, l’ensemble du personnel a affirmé ne pas s’être trouvé sur les lieux à ce moment puisqu’il était à l’enterrement. Aujourd’hui, ce cliché demeure un mystère.



Souvenir

Avançons un peu dans le temps, jusqu’à la Première Guerre mondiale. A cette époque, le spiritisme et les photographies de fantômes fascinent de plus en plus des personnes notables telles que le romancier Sir Arthur Conan Doyle, membre du Ghost Club. A la fin de la guerre, la tristesse d’avoir perdu un proche poussait de nombreuses personnes à vouloir entrer en contact avec leurs parents et amis perdus. L’Anglais, William Hope, était l’un des photographes très disposé à mettre en avant son expertise.

A l’instar de Mumler,Hope a été poursuivi pour fraude et a également fait l’objet d’une enquête menée par la Society Psychical Research dirigée par le célèbre chercheur en paranormal Harry Price. Dans cette enquête, Price voulait démontrer que Hope utilisait deux plaques de verre (l’une composée d’une image fantomatique, l’autre pour combiner celle du client et du fantôme) pour réaliser ses clichés avec la technique de double exposition. Mais contrairement à Mumler, cela n’empêcha pas Hope de poursuivre ses activités douteuses.

Voici à quoi ressemblent les retouches photos de Hope :




Plus d’une décennie plus tard, Price a mené une enquête sur un autre cas plutôt déconcertant. En 1936, deux photographes (Hubert C. Provand et son assistant Indre Shira) du magazine “Country Life” ont photographié une étrange apparition dans un escalier du manoir de Raynham Hall, en Angleterre. Sur cette photo, on aperçoit une forme vaporeuse prenant vraisemblablement l’apparence d’une femme. L’image fut appelée “The Brown Lady” (La Dame brune). Le fantôme présent sur l’image serait quant à lui celui de Lady Dorothy Townshendqui hanterait les lieux depuis sa mort mystérieuse en 1726.

Pour Price, cette photo n’avait pas subi de modification. “Je suis impressionné. Le fantôme a été aperçu par M. Indra Shira alors que M. Provand avait la tête sous le tissu protecteur de l’appareil. Leur histoire était simple, claire et précise. Aucune trace de mensonge apparent dans leur témoignage ne me laisse le droit de le réfuter, ni même de le remettre en cause. Le résultat est là, et le négatif ne porte aucune trace de supercherie.” D’autres, en revanche, étaient beaucoup moins confiants. En 1937, la Society Psychical Research a finalement conclu que la photo n’était pas authentique. Elle l’affirme en expliquant que “selon Provand, le soufflet était défectueux, ce qui laisse penser que la lumière ne pouvait pas passer le reflet. D’autre part, la photo semble avoir été prise par un appareil bougeant verticalement, ce qui expliquerait la double exposition. Le cliché a également l’air sous-exposé.”
De nombreux autres clichés mystérieux ont fait parler au cours du XXe siècle, sans que les experts ne parviennent à trouver des explications. Parmi eux, on note notamment celui de “Freddy Jackson” (1919) ainsi que le fantôme de “Tulip Staircase” (1966). Le premier, mécanicien dans la Royal Air Force apparaît sur une photo deux ans après sa mort. Quant à la seconde photographie, elle est le résultat d’un photographe du nom de Ralph Hardyqui avait simplement choisi de prendre un escalier en photo. Résultat : on y voit une forme humaine tenant la rampe à deux mains. 
Voici ces clichés :


 

 Beaucoup d’enquêteurs, qui ont eu affaire à plusieurs cas relatifs au surnaturel, estiment que très peu de photographies peuvent être considérées comme des preuves de quelque chose de paranormal.

 Et maintenant ?

La photographie a considérablement évolué au fil des années. Aujourd’hui, les appareils photo numériques sont tout aussi susceptibles de créer de faux clichés. La “Dame grise” d’Hampton Court, par exemple, pourrait être le résultat d’un problème technologique de l’appareil de la jeune Holly Hampsheir. En effet, contrairement à un film analogique, les téléphones portables, par exemple, ont tendance à prendre les photos par “étapes”, comme un scanner numériserait une feuille de papier. C’est un processus plus lent, surtout dans les endroits sombres où les capteurs d’image de l’appareil photo du téléphone ont besoin de plus de temps pour enregistrer les informations. C’est ce que l’on appelle le crénelage, ou “effet escalier”. Par conséquent, tout ce qui bouge à travers l’image pourra se retrouver déformé.

Voici deux photographies prises à l’aide de smartphone. Trucage ou réalité ?



Volontaire ou non, beaucoup de clichés sont truqués à cause d’imperfections des appareils photos. Pour autant, toutes les photographies de fantômes n’ont pas trouvé d’explication malgré notre connaissance de la technologie. D’ailleurs, un grand nombre de personnes croit à l’existence des fantômes. Selon une étude de 2014, 46 % des Français croiraient aux fantômes. Aux Etats-Unis, 42 % afficheraient une croyance aux esprits. Enfin, 39 % des Britanniques estiment qu’une maison peut être hantée. Certains spécialistes expliquent ces croyances par la volonté de l’humanité, quelles que soient l’époque et la technologie, de vouloir être immortelle. Quoi qu’il en soit, les questions liées au paranormal fascinent et continuent d’intriguer tant certaines ne trouvent toujours pas d’explication à ce jour.

Beaucoup de photos de fantômes pourraient donc être attribuées à des imperfections technologiques. De fait, le trucage a longtemps été un moyen lucratif pour les professionnels du secteur. Aujourd’hui, notre connaissance des appareils rend cette pratique bien moins crédible. Pour autant, certains faits mystérieux demeurent sans réponse. Que faut-il en penser ? Croyez-vous aux fantômes ou pensez-vous que tout phénomène étrange a une explication rationnelle que notre connaissance n’est pas encore en mesure de trouver ? (source : soocurious) 

Un fantôme est un apparition ou une vision interprétée comme la manifestation de l'esprit d'un mort.
Cet esprit serait resté prisonnier sur Terre ou reviendrait de l'Au-delà, soit pour accomplir une vengeance, soit pour aider des proches ou pour errer éternellement sur Terre en punition de ses mauvaises actions passées. Les fantômes sont également appelés spectres ou revenants, esprits, lémures, apparitions incubes ou succubes, ectoplasmes ou poltergeists. Les variations des appellations doivent se comprendre en fonction de l'évolution historique.

Les Européens ont généralement une vision du fantôme comme créature immatérielle. Les étymologies rendent bien compte de cette acception, mais cette dernière a elle-même une histoire dans laquelle le rôle de l'Église est fondamental.

Il semble, que les fantômes à l'origine aient été des morts, si l'on peut dire, bien vivants, ils avaient une matérialité indéniable : les sagas islandaises, avec leurs défunts qui reviennent pour faire un bon repas en sont un exemple, mais avec le temps et surtout le contrôle religieux la présence des morts devint insupportable, l'invention du purgatoire avait d'ailleurs été un des moyens de les discipliner.
Elle permettait d'assigner un lieu fixe à ces âmes errantes.
C'est aussi pourquoi les revenants furent de plus en plus identifiés à des visions, des apparitions, et leur caractère matériel s'effaça peu à peu.

L'imaginaire commun dans toutes les cultures est peuplé de telles créatures surnaturelles, qui servent de matière à de très nombreuses fables et légendes. Le romantisme, puisant son inspiration au mystique et ténébreux Moyen Âge, a remis au goût du jour les histoires macabres ou fantastiques, et de nombreux grands auteurs ont laissé courir leur imagination sur le thème des fantômes et des revenants.

Plusieurs personnes affirment avoir aperçu des gens décédés, senti une présence surnaturelle ou vu des objets bouger de façon inexplicable.
Les manifestations insolites attribuées aux fantômes ou aux esprits sont courantes et elles semblent avoir toujours existé.
Mais, si les fantômes ont une existence réelle, pourquoi reviennent-ils nous hanter?

Qui sont les fantômes ?

Pour certains, les fantômes sont simplement de bonnes âmes en transition dans un monde parallèle ou une autre dimension.

Pour d’autres, les esprits incarnent le mal. Les fantômes sont alors des démons qui peuvent avoir une emprise sur les gens.

Les forces occultes associées à Satan ou à Lucifer se manifestent alors de manière terrifiante en prenant possession des corps et des objets.
Le caractère démoniaque de ces mauvais esprits a de quoi faire peur.

Expliquer l’inexplicable

Les plus sceptiques rejettent du revers de la main l’existence des fantômes. Ils expliquent ces témoignages et ces légendes par des hallucinations ou des inventions de la part de personnes perturbées ou trop imaginatives.
Des scientifiques de nombreuses disciplines se sont penchés sur cette question afin d’expliquer ces phénomènes par théories éprouvées. Très souvent, on constate l’existence de phénomènes physiques incontestables dont la plupart peuvent être expliqués par la science. Dans d’autres cas, c’est la dimension psychologique ou psychiatrique qui est évoquée. D'après les neurologues, les hallucinations visuelles et auditives pourraient être provoquées par un mauvais fonctionnement des lobes temporaux.

La psychologie humaine est très complexe. L’imagination est bien puissante et l'on peut facilement avoir de fausses perceptions, surtout lorsqu’on s’attend à voir quelque chose. Dans de telles situations, les événements sont réels, mais c’est notre interprétation des faits qui est contestable. Par ailleurs, le fait de croire aux fantômes serait fortement influencé par les croyances religieuses. Si l’on croit au dualisme de l’âme et du corps, on peut aussi imaginer que les âmes peuvent séjourner à l’extérieur des corps, dans une autre dimension.
On affirme qu’il y a toujours quelque chose de vrai dans les légendes et qu’il y aurait aussi toujours du vrai dans les histoires de fantômes. Tant d’apparitions ont été rapportées à travers les époques, dans tant de cultures partout dans le monde, qu’il est bien difficile de croire que rien de tout ça n’est vrai. Mais une question demeure : certaines pesonnes ont-elles un don pour communiquer avec l'au-delà?

brown lady
La Brown Lady du Raynham Hall


Ce fantôme aurait été observé plusieurs fois à Raynham Hall (Norfolk, Angleterre) au fil des ans. La demeure existe depuis le 17ème siècle, et appartient depuis toujours à la famille Townsend.
En 1835 Lord Charles Townsend (ancêtre de Thomas Townsend Brown) invite diverses personnes à passer Noël à Raynham Hall. Parmi eux se trouve le colonel Loftus.
Alors qu'il déambule hors de sa chambre tard dans la nuit, il voit une étrange forme devant lui. Il tente d'y voir mieux, mais la forme disparaît rapidement.

La semaine suivante, il rencontre à nouveau l'apparition, avec un ami nommé Hawkins.
Il décrira une femme noble portant une robe de satin marron. Son visage semblait luire, ce qui faisait ressortir ses orbites noires. Après que Loftus ait décrit son apparence, un artiste réalise une peinture, qui est accrochée dans une chambre que le fantôme semble fréquenter.

Quelques années plus tard, le capitaine Frederick Marryat (mort en 1848) demande a dormir dans la chambre hantée — il étudie intensément le portrait qui s'y trouve — mais apparemment sans succès. Un soir qu'il discute avec deux jeunes invités, il parle du pistolet qu'il porte sur lui au cas où la "dame brune" apparaîtrait. Alors qu'ils reviennent vers leurs chambres par un couloir, ils font soudain face à la forme descendant les escaliers en leur direction, en tenant une lampe. Marryat reconnaît la femme comme étant celle du portrait accroché dans sa chambre. Ils se réfugient derrière une porte et observent la femme. Ils remarquent qu'elle porte une robe brodée brune, et l'observe passer à leur hauteur en les fixant d'une manière si diabolique qu'ils en sont terrorisés. Marryat sort alors de derrière la porte et tire sur la forme avec son pistolet. La balle passe à travers la figure fantômatique qui disparaît immédiatement. La balle sera plus tard retrouvée dans une porte derrière un endroit où on l'avait observée.

Le 19 Septembre 1936 vers 16 h, deux photographes de grande réputation, Captain Provand et son assistant Indre Shira, sont en train de prendre des clichés du vieux hall historique de Raynham pour le magazine Country Life. Ils viennent de prendre un cliché.
Tout à coup Shira voit une forme brumeuse sur les escaliers.
Il crie à Provand qu'il y a quelque chose sur l'escalier, et lui demande s'il est prêt à prendre une photo.

Provand répond que oui et enlève le cache de l'objectif, tandis que Shira presse le déclencheur pour le flash. La forme disparaît quelques secondes après. Provand ressort de dessous le tissu protecteur et demande la raison de tout ceci. Shira explique qu'il a vu une forme d'ombre transparente sur les escaliers.

Lady Dorothy Walpole


Avant de développer le négatif, Shira insiste pour qu'un observateur neutre soit là pour vérifier l'évènement. Il court chercher un chimiste nommé Benjamin Jones, qui gère les locaux situés au-dessus du studio de développement. Trois témoins assistent donc au développement, qui révèle la fameuse Lady...

(montage photo)

Le 26 Décembre suivant, la photo est publiée dans Country Life, avec le récit détaillé de ses circonstances.
Bien que la photo puisse être une double-exposition relativement facile à réaliser, on peut se demander pourquoi deux photographes disposant d'une très bonne réputation souhaiteraient réaliser une fausse image de fantôme.
Par la suite, le négatif est examiné par des experts dans les locaux du Country Life. Ceux-ci concluent qu'il n'a été ni altéré, ni modifié.

Quelques détracteurs ont avancé que Shira aurait pu répandre de la graisse sur l'objectif ou bouger devant l'appareil mais c'est peu probablement une explication définitive à cette photo, qui est toujours conservée dans les bureaux de Country Life.
Si c'est bien d'un fantôme qu'il s'agit, son origine est assez difficile à trouver.

La Brown Lady en question pourrait être Lady Dorothy Walpole,
qui vécut à Raynham Hall.
Son père refusa qu'elle se marie avec le Second Viscount Townshend, son premier amour.
Plus tard, à la mort de la première femme de Townshend, Lord Townsend épousa Dorothy. Cependant dans le même temps Dorothy étaient devenue la maitresse de Lord Wharton. En apprenant la conduite passée de sa nouvelle femme, il ordonna qu'elle soit enfermée dans ses appartements à Raynham Hall. Elle mourut à l'âge de 40 ans, le 29 Mars 1726.
Sa mort fut officiellement causée par la variole, mais nombreux pensent qu'elle mourut lorsqu'on lui brisa le cœur ou lorsqu'on lui brisa la nuque après l'avoir poussée en bas du grand escalier.
On pense que son fantôme parcours toujours les escalier à la recherche de ses cinq enfants qui lui furent aussi retirés par son mari après qu'il apprit son histoire.

La "Brown Lady" n'a pas été revue depuis 1936. Sa photo sera reprise par de nombreux autres magazines et ouvrages divers.
Elle est aujourd'hui considérée comme la photographie de fantôme la plus fiable dans le monde.



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