Les Sirènes, des êtres fantastiques

Dans les récits mythiques des Grecs et des Romains, les sirènes étaient décrites comme des enchanteresses qui séduisaient les marins et les détournaient de leur route à l’aide de leur chant et de leur musique envoutante, 
De jolies créatures aquatiques, mais qui seraient dangereuses...

https://emanants.blogspot.com/2020/01/les-sirenes-des-etres-fantastiques.html


 Belles et enchanteresses

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Dans la tradition antique, la sirène prenait la forme d’une créature au buste de femme et au corps d’oiseau alors que dans la tradition nordique, elle prenait l’apparence d’un être mi-femme et mi-poisson...

Dans les récits mythiques des Grecs et des Romains, les sirènes étaient décrites comme des enchanteresses qui séduisaient les marins et les détournaient de leur route à l’aide de leur chant et de leur musique envoutante, envoyant les malheureux s’échouer sur des rochers. Ils étaient alors dévorés... par les sirènes.


Mythe ou Réalité ?

Et pourtant, admirée et crainte depuis des millénaires, elle n’a pourtant jamais été trouvée!  

De nombreuses personnes ainsi que plusieurs navigateurs ont pourtant dis en avoir rencontré comme c’est le cas de Christophe Colomb en 1493, qui affirmait en avoir aperçu trois près des côtes de Saint-Domingue et qu’elle n’était pas si belle que ce qui se racontait.




En 1403, près d’Edam en Hollande, une jeune femme nue et au bas du corps recouvert d’écailles a été récupérée dans un état presque inerte par deux jeunes filles. Les quelques mots qu’elle prononça avant de mourir ne venaient d’aucune langue connue, et elle fut surnommée « la sirène d’Edam ».

Les marins d’un navire Américain en 1850 qui mouillait près des îles Sandwich à Hawaii affirmaient tous formellement en avoir vu une et qu’elle était d’une beauté si incroyable qu’elle n’avait rien à envier aux plus belles femmes humaines qui existent !

D’autres personnes pensent que les sirènes sont surement des mammifères marins comme les lamantins qui nagent de manière gracieuse et féminine et donnent le sein en nageant à leurs petits.



un lamantin

En 1997, des scientifiques de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) détectent à plusieurs reprises un son de basse fréquence au large de la côte Sud Ouest d’Amérique du Sud.

D’après la NOAA, il s’agit d’un « tremblement de glace », pour d’autres, il pourrait s’agir de l’empreinte sonore d’une créature marine inconnue à ce jour.

En effet de nombreuses vidéos montre des preuves convaincante que les sirènes serraient réel comme cette vidéo qui a été prise en Groeland le 6 mars 2013 depuis un sous marin qui est a 914.4 mètre de profondeur …

En conclusion, il est bien évidemment impossible de confirmer ou infirmer l’existence des sirènes. Aujourd’hui encore nos marins en parlent ,Certains disent en avoir vu ou entendu par temps orageux en mer , peut-être était-ce une illusion d’optique ou le bruit de la mer déchaînée,ou peut-être pas ? Il est cependant nécessaire de garder l’esprit ouvert. Rappelons que les experts estiment que les mers et océans contiennent entre 700 000 et un million d’espèces sous-marines, et que nous n’en connaissons pas la moitié à ce jour… (source : ministeredumystere)

La sirène d'Edam

est une sirène qui, selon la légende, aurait été capturée jadis sur les rives du Purmer.

Plusieurs versions de cette histoire existent mais le noyau est toujours similaire : Une sirène vivait dans l'ancien Zuiderzee. Une inondation l'entraîna dans le Lac de Purmer. Après que les digues furent refermées, elle fut incapable de retrouver son chemin vers la mer. Elle fut découverte par les habitants de la région, qui la capturèrent et l'emmenèrent à Edam où elle fut lavée et débarrassée de ses algues vertes. On lui apprit aussi à vivre comme un être humain. Les récits sur son compte se répandirent tout autour et les habitants de Haarlem la trouvèrent si intéressante qu'ils l'emmenèrent dans leur ville et lui apprirent à filer. Bien que regrettant toujours la mer, elle continua à vivre sur la terre ferme et mourut bien des années plus tard à Haarlem, où elle fut enterrée au cimetière comme une chrétienne.

Dans un des récits l'événement est daté d'avril 1304. Par ailleurs, dans une autre histoire c'est une sirène sauvage qui prend sa place. Les habitants d'Edam l'ont représentée dans le Port Purmerpoort démoli en 1835. Sur un pignon d'une maison sur la place Jan Nieuwenhuizen elle est représentée comme la meyrmine d'Edam.



Les sirènes dans la tradition scandinave

Pour les Scandinaves, la sirène est un monstre redoutable appelé Margygr (la « géante de mer »). L’œuvre norvégienne le Konungs skuggsjá (en) (Miroir royal en vieux norrois) la décrit comme une avenante créature ressemblant à « une femme en haut de la ceinture, car ce monstre avait de gros mamelons sur la poitrine, comme une femme, de longs bras et une longue chevelure, et son cou et sa tête étaient en tout formés comme un être humain ». Ce monstre paraissait grand, avec un visage terrible, un front pointu, des yeux larges, une grande bouche et des joues ridées.

Au VIIe siècle, le moine anglais Aldhelm de Sherborne les décrit comme des vierges à queue de poisson couverte d’écailles. Ces deux représentations vont cohabiter jusqu’au XVe siècle où les sirènes volantes laissent définitivement la place à une jolie femme aux longs cheveux et à queue de poisson. À cette époque, le naturaliste allemand Johannes de Cuba les fait vivre dans des gouffres au fond des mers. « On les trouve souvent dans les mers et parfois dans les rivières », dit de son côté l’écrivain flamand Jacob Van Maerlant.

Notons que les anglophones appellent siren, les sirènes antiques (mi-femmes, mi-oiseaux), et mermaid, les sirènes scandinaves (avec une queue de poisson).



D’illustres navigateurs ont dit avoir rencontré des sirènes : Christophe Colomb, en 1493, en aurait vu trois près des côtes de Saint-Domingue, « mais elles n’étaient pas aussi belles qu’on les décrit… » Un avis qui n’est pas partagé par les marins d’un navire américain qui ont observé, vers 1850, près des îles Sandwich (Hawaï), une sirène « d’une grande beauté qui ne cédait en rien aux plus belles femmes ». Ces sirènes sont certainement des mammifères marins, tels les lamantins et les dugongs, qui vivent dans les eaux peu profondes des archipels, des lagunes et estuaires.

En 1403, près d’Edam en Hollande, un spécimen a été capturé par deux jeunes filles. Il s’agissait d’une femme, trouvée nue dans l’eau et ne parlant aucune langue connue, qui fut surnommée la « sirène d'Edam ».

Créée en 1835, par l’écrivain danois Hans Christian Andersen, la légende moderne de la sirène continue de faire des vagues, elle n’est plus la terrible tentatrice mais devient une héroïne romantique, qui cherche l’amour, telle Ondine qui offre son âme à l’homme qui voudra bien l’épouser. Le dessin animé de Walt Disney, La Petite Sirène, reprend des éléments issus de la culture populaire et du conte d'Andersen. (source : wikipedia)



(tableau de Alena Lazareva)

Des chants mélodieux

Elles charmaient les hommes de leurs chants mélodieux pour les entrainer vers une vaste prairie, couverte des ossements et de chairs desséchées des infortunés marins qui les avaient précédés, et ils y périssaient bientôt.
A partir du Moyen Age, sans doute au contact des légendes des contrées nordiques, elles furent représentées en femmes à queue de poisson.

Les Sirènes sont les filles d'Achéloos d'où leur nom d'Achéloïdes (Apollodore); ou de Phorcys (Plutarque). Leur mère, dans la première hypothèse, est tour à tour Stérope, ou Melpomène (Apollodore), Terpsichore (Apollonius), Calliope (Servius), Gaïa (Euripide) ou bien selon une légende romaine, les suivantes de Proserpine que Cérès, sa mère, transforma en femmes-oiseaux pour ne pas être intervenues lors de l'enlèvement de sa fille par Pluton.

D'après la tradition suivie par le récit homérique de l'Odyssée, il s'agissait de divinités de la mer postées à l'entrée du détroit de Sicile, sur une île située entre l’île d’Aea et celle des monstres Charybde et Scylla, mais il existe d'autres lieux de leur séjour comme le cap Pélore, l'île d'Anthémuse (Anthémoessa), les îles de Sirénuses, ou Caprée.
Par leurs chants au charme irrésistible, elles attiraient les marins et les entraînaient à la mort. Elles chantaient, paraît-il, des prophéties et des chansons inspirées par l'Hadès, l'Au-Delà.

On en dénombre un nombre variable selon les auteurs; ce nombre monte même jusqu'à huit chez Platon qui ne les nomme pas.

Mais en général on en trouve trois, l'une qui joue de la lyre, l'autre de la flute tandis que la dernière chante.

Homère ne les mentionne pas comme ayant des ailes, mais toutes les traditions postérieures s'accordent à leur donner cet attribut, et même, suivant les légendes des derniers âges, la partie inférieure de leur corps était celle d'un oiseau. Elles devaient leurs ailes, soit aux dieux, qui, sur leur demande, les leur avaient accordées pour chercher Proserpine; soit à la fureur de Cérès, qui pensait ainsi les punir d'avoir laissé disparaître sa fille, soit à Vénus, irritée de ce qu'elles fermaient leur cœur à l'amour (Ovide, Hygin). A l'instigation d'Héra, elles osèrent disputer aux Muses un concours de chants et furent vaincues alors les Muses exigèrent une couronne faite de leurs plumes.

Selon un certain oracle, si elles laissaient échapper un navire, elles devaient se précipiter dans la mer et disparaître à jamais.
L'aventure arriva pourtant deux fois avant qu'elles disparaissent totalement.

Une première fois, ce fut Orphée dont la voix eut plus de puissance que la leur. Il sauva ainsi le navire Argo et son équipage. Seul Boutès sauta par-dessus bord mais, comme il était aimé d'Aphrodite, la déesse lui sauva la vie.

Ulysse et les sirènes



La seconde fois, ce fut Ulysse qui sut leur résister à leurs chants. Sur les conseils de Circé, il se fit attacher au mât après avoir fait boucher à la cire les oreilles de ses matelots qui ainsi ne pouvaient pas entendre le chant des Sirènes. Les Sirènes se précipitèrent du haut de leur rocher dans les profondeurs de l'océan. Seul le corps de Leucosie fut rejeté sur le rivage de l'île Leucania.
On dit aussi que Parthénope tomba amoureuse d'Ulysse et se voyant dédaignée elle se jeta dans la mer près de l'endroit où sera construite la ville de Parthénope (aujourd'hui Naples).

Les Sirènes avaient un temple auprès de Sorrente.

L'art s'est conformé pour les représenter aux descriptions des poètes; quelquefois on les trouve, sur les anciens monuments, avec tout le corps d'oiseau et la tête de femme.
Leurs attributs sont une lyre, une double flûte, un rouleau de musique et un miroir. (source : mythologica)



(sirène de Copenhague - © Flickr.com/Zwedga/cc-by)


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