Des chercheurs ont détecté des traces chimiques de vie à 4 km sous le plancher marin, on ne sait pas encore jusqu’à quelle profondeur la vie peut trouver son chemin. Si la croyance en l’existence d’une forme de vie à des milliards
d’années-lumière de notre planète est assez répandue, il existe
également une croyance en l’existence d’êtres vivant à l’intérieur de la
terre...
Alors que tous les yeux sont tournés vers l’espace à la recherche de vie extraterrestre ou d’exoplanètes habitables, des écosystèmes entiers restent inexplorés, tout près de nous.
Une équipe internationale de chercheurs a entrepris de forer la croûte océanique au large du Japon. Ils y ont trouvé des microorganismes et les ont décrit dans un article publié le 24 juillet 2015 dans la revue Science. Personne n’avait encore examiné la vie microbienne enfouie aussi loin sous les abysses...
À 2,5 km sous le plancher marin, la chaleur et la pression sont intenses. Les réserves de nourriture, limitées. La lumière du soleil ne s’y rend jamais. Dans cet environnement extrême, on aurait pu s’attendre à rencontrer des formes de vie plutôt exotiques.
À leur grand étonnement, les scientifiques y ont découvert des bactéries bien banales, très proches de celles vivant dans le sol de nos forêts. Elles sont cependant beaucoup moins nombreuses : en guise de comparaison, un centimètre carré de terre dans votre cour arrière contient des milliards de bactéries. À 2500 mètres sous le fond marin du Japon, on en compterait de 10 à 10 000 seulement.
Comment se sont-elles retrouvées là ?
Il y a environ 23 millions d’années, la côte nord-ouest du Japon ressemblait un peu à la Floride, avec ses lagons et ses marais. Avec le déplacement des continents, ces régions ont été englouties et recouvertes de sédiments. Il est donc possible que ces organismes soient les descendants des bactéries qui vivaient au sol il y a 20 millions d’années, qui se seraient adaptées aux conditions extrêmes des fonds marins.
Mais il est aussi plausible que ces microorganismes soient les mêmes cellules qui vivaient dans les marais au moment ou ils ont commencé à s’enfoncer dans les profondeurs, ce qui voudrait dire que ces bactéries seraient vieilles de quelques dizaines de millions d’années; des fossiles vivants, en quelque sorte.
« On ne sait pas exactement quel est le taux de renouvellement de ces cellules », a confié le géomicrobiologiste Fumio Inagaki, un des scientifiques du projet, au magazine Science.
Une biomasse ancienne, mais active…
Aujourd’hui, cette couche profonde est très riche en charbon. Les bactéries qui y vivent s’en nourrissent, et émettent du méthane. Dans le cycle du carbone, un des plus importants processus biologiques et géologiques de la Terre, les atomes de carbone passent des organismes vivants à la matière inanimée. Le méthane que ces bactéries émettent fait croire aux scientifiques que cette biomasse pourrait jouer un rôle important dans le cycle du carbone.
Même si les chercheurs ont détecté des traces chimiques de vie à 4 km sous le plancher marin, on ne sait pas encore jusqu’à quelle profondeur la vie peut trouver son chemin.
La terre est-elle peuplée d’intraterrestres ?
Vision d'artiste d'une terre creuse habitée par des petits gris
Si l’existence de formes de vies intelligentes intraterrestres est beaucoup moins répandue que celle d’une vie extraterrestre, on en retrouve néanmoins pas mal d’allusions depuis le milieu du 19e siècle sur l’existence d’une vie intraterrestre dans la littérature, de quoi donner naissance à plusieurs théories.
Eh oui, tout comme le fait de se dire qu’il ne peut exister que l’homme dans l’univers, il semble impossible de se dire que la terre, à l’intérieur ne peut être composée que de matières solides ou d’océans, une autre vie doit y être possible. Une croyance qui va de pair avec celle que la terre est creuse et qu’en son centre se trouve la cité d’Agartha, une ville légendaire, voire une société entière d’intraterrestre.
La ville d’Agartha est également souvent associée à des civilisations perdues comme l’Atlantide, Mu et la Lémurie.
De la pure fiction ?
Jules Verne avec son roman « Voyage au centre de la terre » (1864) est l’un des premiers écrivains à faire part d’une vie intraterrestre. En 1908, Willis Emerson avec « The Smoky God, or A Voyage Journey To The Inner Earth », présente son livre comme étant le récit authentique d’un marin, Olaf Jansen, qui durant deux ans aurait habité dans des villes souterraines avec les habitants des colonies du réseau souterrains.
Selon lui, ces intraterrestres mesuraient plusieurs mètres de haut, étaient blonds aux yeux bleus avec la peau claire et avaient l’air de grands dieux. Selon l’œuvre, le réseau souterrain serait composé de plusieurs colonies ou villes, dont Shamballa ou Telos. Tous possèderaient leurs propres écosystèmes et seraient accessibles par différentes entrées.
Qui sont-ils ?
Les intraterrestres sont généralement décrit comme ayant un niveau technologique supérieur à celui de l’homme, leurs intentions sont généralement similaires à celles des extraterrestres : conquérants, manipulateurs, diaboliques ou encore bienveillants et spirituellement supérieurs, veillant au progrès de l’humanité.
Pour certains, les intraterrestres seraient les survivants d’antiques civilisations telles que celles des Atlantes ou des Lémuriens et qui auraient apporté sous terre leurs connaissances et textes sacrés. En fait, Agartha conserverait en son sein des bibliothèques d’archives des savoirs perdus de cité légendaire comme l’Atlantide, mais aussi la bibliothèque du savoir des Mayas, des Aztèques, des Incas, des Mohawks…
Pour d’autres, les intraterrestres ne sont que des extraterrestres venus nous observer ou nous manipuler depuis le centre de la terre. (source : radio-canada - homme-et-espace)
Certes la théorie de la terre creuse n’est pas ‘’encore’’ prise au sérieux par la science officielle, qui n’a pas le droit de sortir des sentiers battus, et du paradigme en vigueur actuellement, mais la science ‘’cachée’’ sous les ordres des militaires, elle y consacre beaucoup de temps, d’argent, et d’énergie… et ce dans le plus grand secret ! Anton Parks (Wolf Lintz)
Pour certaines personnes, les mythes les plus saugrenus ont la vie
dure. Tel est le cas de celui de la Terre Creuse. Vous avez, sans doute,
déjà entendu parler de cette histoire vieille comme le monde comme quoi
la Terre serait creuse, qu'elle aurait un soleil intérieur qui éclaire
un royaume souterrain dans lequel vivrait un peuple hautement civilisé.
Pour toute personne n'ayant jamais eu l'occasion d'avoir en main
l'historique de ce mythe, cette histoire lui paraîtra totalement
ridicule et sans fondement. Le thème de la Terre Creuse est d'une grande
importance et de ce fait, il nous a semblé bon de consacrer un dossier
sur le sujet afin de vous donner la possibilité de juger par vous-même
!…
Nous tenons à préciser aux lecteurs que les clichés provenant des
agences spatiales américaines et européennes que nous allons utiliser ne
constituent pas des preuves irréfutables de l’existence de la Terre
Creuse. En effet‚ nous pourrions très bien nous poser la question de
savoir parmi toutes ces images lesquelles n’ont pas été retouchées et
pourquoi sont-elles disponibles dans des magazines ou sur le Net ?...
Nous vous demandons donc de rester vigilant‚ même si‚ pour notre part‚
la Terre Creuse est une réalité qui finira bien un jour par se
confirmer.
De nombreuses traditions du monde évoquent un lieu souterrain,
habitacle caché des "dieux", où ces derniers vivent en secret, loin du
regard des Hommes. Dans la littérature sumérienne, l'Abzu représente le
monde souterrain de la planète Terre où toutes les eaux se rejoignent
pour former une nappe d'eau souterraine.
L'Abzu est l'abysse ou l'abîme
du monde. La décomposition de ce terme en AB (trou et ouverture) ; ZU
(connaissance, sagesse, savoir) nous donne "le trou de la connaissance
ou du savoir". Dans la mythologie sumérienne, l'Abzu est la demeure du
"dieu" Enki-Ea, le sage serpent de la création, assimilé à la divinité
de la sagesse et au père de l'humanité. C'est en cet endroit qu'il est
dit qu'Enki-Ea créa l'humanité avec plusieurs sages-femmes. Toutes ces
informations inscrites sur les tablettes d'argile du pays de Kalam
(Sumer) sont confirmées, entre autre, par les deux traditions
amérindiennes suivantes :
"Nous avons été créés quelque part dans le monde souterrain par le
Grand Esprit, le Créateur. Il nous a d'abord créé un, puis deux, puis
trois. Nous avons été créés égaux, en unité, vivant de manière
spirituelle, là où la vie est éternelle. Nous étions heureux et en paix
avec nos semblables".
Tradition des Indiens hopi de l'Arizona, racontée par Dan Katchongva, du Sun Clan - © Hopi Information Network
"Pour les Indiens Nahua, les Maîtres de la Terre habitent le
Tlalocan, le royaume qui soutient la Terre. Le Tlalocan est une immense
grotte dotée de montagnes, de fleuves et de lacs. Au cœur du Tlalocan se
dresse le Xochinkuàuit, l'arbre fleuri. Les Nahua précisent qu'une
partie orientale du Tlalocan, porte le nom d'Apan.
C'est à cet endroit que viennent toutes les eaux du monde. Ce lieu
abonde de champs et de jardins. C'est également à Apan que se trouve la
Déesse Mère "qui est à la fois l'embryon et l'être multiple de
l'ensemble des sages-femmes". Pour les Nahua, le Tlalocan est également
l'espace rempli d'eau sous la Terre, nommé "le royaume à la lumière
dorée" où la musique résonne sans cesse…".
La première personne à avoir écrit une œuvre complète sur le concept
de la Terre Creuse est l'astronome et mathématicien anglais, Edmond
Halley (1656-1749).
Il fut également le premier homme à avoir essayé
d'expliquer les aurores polaires en précisant qu'elles étaient le reflet
de la lumière qui éclaire le Monde Souterrain. Tous ses travaux ont été
publiés dans "The Philosophical Transactions of the Royal Society of
London" et ne furent guère appréciés par les scientifiques de l'époque.
Ses travaux ne firent pas grand bruit et aujourd'hui encore, on se
souvient davantage de Halley comme l'astronome qui découvrit la comète
qui porte son nom, que du philosophe qui a écrit sur les variations
magnétiques des pôles, la Terre Creuse et les aurores polaires.
Le 10 avril 1818, l'ancien capitaine de l'infanterie américaine, John
Cleves Symmes, envoie un gros paquet de la poste de Saint-Louis,
Missouri.
Par cet envoi, il souhaite alerter le monde entier; les hommes
politiques et l'opinion publique, de sa conviction profonde que "la
Terre est creuse, qu'elle est formée de plusieurs sphères concentriques
et qu'elle est habitable en son centre". Sans doute, inspiré des travaux
de Sir Edmond Halley, Symmes, déclara dans sa lettre qu'il intitula "TO
ALL THE WORLD - Light gives light to light discover ad infinitum",
qu'il passerait sa vie entière à prouver cette réalité et qu'il
souhaitait, avec l'aide financière de quiconque, entreprendre une
expédition dans le centre de la Terre. Par sécurité, il ajouta à sa
lettre un certificat médical pour confirmer la pleine possession de ses
facultés mentales. Comme on s'en doute, ses déclarations firent l'objet
de railleries. Pourtant avec beaucoup d'obstination, Symmes intéressa le
sénateur Richard M. Johnson qui déposa devant le Congrès, le 28 janvier
1823, une demande officielle de financement pour le lancement d'une
expédition. Mais l'affaire traîna pendant de nombreuses années et fut
sans cesse repoussée. En 1826, toutes les notes et articles de Symmes
furent publiés dans un livre intitulé : "Symmes’ Theory of concentric
Spheres". Epuisé par un combat sans lendemain, Symmes décéda le 29 mai
1829, hanté par sa conviction d'une Terre Creuse avec une ouverture à
l’extrémité de chaque pôle… Toutefois, la théorie de Symmes ne disparut
pas avec lui et l’un de ses adeptes, Joseph Reynolds, prit la succession
de cette folle entreprise. Il réussit à approcher le secrétaire de l’US
Navy, Samuel Lewis Southard, qui trouva le moyen de convaincre le
Président John Quincy Adams.
Une expédition pour le pôle sud prit la mer
le 29 octobre 1829 du port de New York. Malheureusement, elle fut un
véritable désastre. Très peu d’informations nous sont parvenues, sauf
qu’aucune ouverture n’a été découverte au pôle sud et que les hommes
furent sauvés de justesse d'une mort certaine due au froid et à la faim.
Ce fut un coup dur à la théorie de Symmes et celle de la Terre Creuse…
Pourtant, cette même année de 1829, le 3 avril, deux hommes, Jens et
son fils Olaf Jansen, quittent Stockholm pour aller pêcher. Ils prirent
la direction du nord, longèrent les côtes des îles de Gotland et
d’Oeland et continuèrent en passant par le détroit qui sépare la Suède
et le Danemark. Les étapes se succédèrent, Kristiansand sur les côtes de
la Norvège, les îles Lofoten, Hammerfest et finalement, le 23 juin,
Wijade Bay où ils s'arrêtèrent quelques jours pour pêcher parmi les
icebergs.
Ensuite, ils reprirent le voyage en direction des côtes de Franz
Joseph qu'ils longèrent durant plusieurs jours. Alors, survint un vent
glacé favorable qui les dirigea plus à l'Ouest. Après 24 heures de
navigation, alors qu'ils envisageaient de rebrousser chemin, ils furent
face à l'incroyable : une terre verdoyante, le vent ne soufflait plus et
l'air était tempéré et calme. Ils pêchèrent sur place quelques jours et
prirent la décision de continuer leur chemin sans savoir qu'ils iraient
de surprises en surprises. En poursuivant leur route, les deux
voyageurs se rendirent compte qu'ils voyageaient dans une eau calme,
sans iceberg… Plus loin, ils rencontrèrent une inquiétante brume
accompagnée d'une eau fortement agitée qui fit tanguer le bateau trois
heures durant. Ensuite, quand le temps redevint plus clément, ils
remarquèrent qu'ils avaient perdu un tiers des provisions ainsi que leur
eau potable. Pendant qu'ils vérifiaient l'état avant du petit bateau,
devant eux, à l'horizon apparut, un deuxième soleil. Son emplacement les
surprit beaucoup et ils pensèrent à un mirage qui allait se dissiper
d'ici peu. A leur stupéfaction, il n'en fut rien et au contraire, plus
ils avançaient au fil des jours, plus le soleil montait à l'horizon.
Il se révéla d'un aspect rouge et cuivré avec, par moment, des
nuances pâles et brumeuses. Par la suite, les deux pêcheurs baptisèrent
cet astre "le Dieu Brumeux" (the smoking God). Olaf et Jens pensaient
depuis longtemps avoir dépassé le Pôle Nord, mais leur boussole
continuait à pointer droit devant.
Alors qu'ils continuaient à avancer, Olaf mit sa main dans l'eau et fut
surpris de constater que c'était de l'eau douce. Très croyant aux Dieux
de ses ancêtres, et sans doute pour expliquer ce qu'il ne comprenait
pas, il pensa tout de suite à un don d'Odin et de Thor. Le temps et les
jours passaient et inexorablement l'étrange soleil montait de plus en
plus haut dans le ciel alors que le second soleil (le vrai) se retirait
derrière eux au sud-est. C'est aux alentours du début du mois d'août que
"le Dieu Brumeux" fut définitivement à son zénith, aux yeux des deux
voyageurs. Peu de temps après, ils accostèrent sur une terre verdoyante
pleine d'arbres et de végétation. Jens remercia Odin. Ils explorèrent
les lieux quelques jours et trouvèrent des arbres de très grande taille,
des rivières, des lacs. C'est dans cette ambiance subtropicale et
démesurée qu'Olaf se souvint d’avoir calculé avec son père que
lorsqu'ils mirent pied sur cette terre inconnue, cela faisait
pratiquement cinq mois qu'ils avaient quitté Stockholm.
Mais leur exploration fut interrompue par l'arrivée d'une étrange
embarcation occupée par des hommes de grande taille qui les invitèrent à
les suivre. Ensuite, ils arrivèrent dans une cité du nom de Jehu où nos
deux voyageurs furent cordialement invités à résider. Olaf précisa que
l'activité première de ces "géants" était l'agriculture. Leurs très
belles constructions (temples et habitations), étaient ornées d’or. La
végétation était luxuriante et abondante et des fruits de tous genres
poussaient un peu partout en parfumant l'atmosphère d'une odeur
délicate. Tout était à la taille des habitants et les grains de raisin
étaient aussi gros q'une pomme. Olaf et son père vécurent une année
entière à Jehu. Aidés des gens chez qui ils logeaient et qui étaient
d'une extrême bonté, ils apprirent la langue des hommes du dessous qui,
selon Olaf, ressemble beaucoup au sanskrit. Ensuite, ils eurent la
possibilité de quitter Jehu et de se rendre à la cité d'Eden pour
rencontrer le Haut Souverain du Monde Souterrain. Ils se rendirent donc à
Eden, transportés dans un appareil très rapide et silencieux encastré
sur un monorail. Le voyage fut rapide et confortable. La citée d'Eden,
selon les dires d'Olaf, était localisée dans une magnifique vallée qui
surplombait tout le pays. La citée était entourée d'un gigantesque
jardin dans lequel quatre rivières prenaient leur source dans une
fontaine artésienne. Toujours selon Olaf, les quatre rivières portaient
les noms suivants : l'Euphrates, le Pison, Le Gihon et l'Hiddekel. Olaf
précisa également que les habitants du Monde Souterrain nommaient cet
endroit "le nombril du monde".
Ils eurent donc le privilège de discuter avec le Haut Souverain dans
son palais. Les deux étrangers lui demandèrent l'autorisation de visiter
les alentours et d'envisager ensuite leur retour à la surface, ce qui
leur fut accordé. C'est ainsi que Jens et son fils Olaf parcoururent de
nombreuses contrées (où ils firent la rencontre d'un éléphant de très
grande taille) et cités comme Nigi, Delft, Hectea… Ces visites leur
apprirent davantage de choses sur les habitants du dessous comme le fait
qu'ils vivaient entre 600 et 800 ans, que leurs cités étaient pourvues
de palais entièrement dédiés à la musique, où des cœurs d'au moins 250
personnes créaient de sublimes symphonies. Leurs principales vocations
étaient l'agriculture, mais aussi l'horticulture et l'architecture.
Notons également le fait que les intra-terrestres pouvaient communiquer
entre eux par "les airs" (transmission de pensée), chose que n'arriva
pas à s'expliquer Olaf. Le temps arriva où les deux voyageurs voulurent
regagner le monde du dessus, Jens avait tout de même laissé sa femme en
haut et cela faisait pratiquement deux ans et demi qu'ils avaient quitté
Stockholm. Les deux voyageurs récupérèrent leur embarcation, la
remplirent de provisions et firent leurs adieux à leurs amis en leur
promettant de revenir d'ici un an ou deux.
Alors qu'ils s'apprêtaient à faire le voyage inverse, le père d'Olaf fit
la remarque qu'a cette époque de l'année il devait faire nuit dans le
Nord et qu'il serait préférable de ressortir par le pôle sud. Ils
optèrent donc pour cette solution en prenant le même fleuve par lequel
ils étaient arrivés à l'époque. Toujours d'après Olaf, c'est vers le
mois de novembre ou décembre 1831 qu'ils quittèrent la douce chaleur du
"Dieu Brumeux". Peu après, ils commencèrent à apercevoir le soleil à
l'extrémité de l'ouverture du pôle sud. Comme pour l'aller, ils
essuyèrent une sorte de petite tempête qu'ils ne purent expliquer que
par la confrontation de l'air chaud du Monde du dessous et l'air
polaire. Pendant deux semaines ils naviguèrent parmi les icebergs. Alors
qu'ils pensaient avoir affronté le plus difficile, leur bateau
rencontra un iceberg et vola en éclat. Olaf, à demi inconscient fut
projeté sur la glace. Lorsqu'il se réveilla, avec absolument aucune
notion du temps qui s'était écoulé depuis l'accident, il chercha
désespérément une trace de son père et du bateau. Il fit le tour de
l'iceberg et scruta l'océan, en vain.
Désespéré, il fit les cent pas, effrayé à l'idée de mourir
frigorifié, sans eau et aucune nourriture. Les heures passèrent… et
finalement, comme par un coup heureux du destin, un bateau de pêche
écossais, le Arlington, repéra les mouvements d'Olaf sur la glace.
Lorsque l'heureux rescapé raconta brièvement son histoire, le commandant
le fit enfermer sous la surveillance du médecin de bord.
De retour à Stockholm plusieurs mois après, Olaf apprit que sa mère
avait rendu l'âme un an auparavant. Il se confia alors à son unique
parent vivant pour le persuader de financer une expédition afin de
retourner en bas. Son oncle Gustaf Osterlind fit semblant de
s'intéresser et s'arrangea pour faire signer une pétition pour enfermer
son neveu. Olaf fut interné pendant 28 longues années !!… A sa sortie,
en octobre 1862, alors que son oncle était décédé depuis longtemps, Olaf
se retrouva seul et sans ami. Il travailla comme pêcheur pendant les 27
années suivantes, en prenant bien soin de ne parler de son histoire à
personne. Finalement, en 1889, Olaf, âgé de près de soixante-dix ans,
vendit son bateau et quitta le pays pour se rendre en Amérique du Nord.
Il vécut 12 ans en Illinois avant de déménager à Los Angeles, le 4 mars
1901. Là, il fit la connaissance de son voisin Willis George Emerson, un
nouvelliste et sa femme. Ils devinrent de bons amis et, petit à petit,
Olaf prit le risque de lui raconter son incroyable odyssée en lui
montrant ses notes et ses cartes. Ce qui surprit beaucoup Emerson,
hormis l'histoire en elle-même, ce fut son désir intense de lui faire
partager sa conviction en indiquant sans cesse que tout le monde devait
absolument connaître la vérité. La simplicité et sincérité d'Olaf poussa
Emerson à transmettre à son éditeur Forbes & Compagny, sans trop y
croire, le texte intégral de Jansen qui fut imprimé sous le nom de "The
Smoky God; or, a Voyage to the Inner World".
Le livre fut publié durant l'été 1908, et ironie du sort, Olaf Jansen
décéda quelques semaines auparavant. Il ne connut pas les violentes
critiques que subit son livre. Mais, malgré tout, Olaf entra dans
l'histoire de la Terre Creuse, par la grande porte. "The Smoky God",
suscita un vif intérêt auprès de personnes qui se spécialisèrent dans
des recherches poussées sur le sujet. De même, par la suite, les récits
de nombreux explorateurs confirmeront certaines descriptions faites par
Olaf. En 1966, un article, publié dans le Fate Magazine, démolira le
récit d'Olaf en précisant tout de même qu'à l'époque de la publication
de "The Smoky God", le gouvernement américain se procura deux
exemplaires du livre.
Au fil des années, les expéditions se sont succédées, certaines avant
même la publication de "The Smoky God". Voici une liste (non
exhaustive) de faits troublants que les explorateurs nous ont ramenés,
vous constaterez que de nombreux détails sont étrangement conformes au
récit d'Olaf Jansen :
-
De 1860 à 1862, le journaliste américain Charles Hall vécut parmi
les Inuits. A la suite de ses expériences dans le Grand Nord, il a écrit
: "Il (le Grand Nord) est plus chaud que prévu et ne connaît ni la
neige ni les glaces…".
- En 1869, Isaac-Israel Hayes fit un voyage au Groenland pour explorer les territoires d'Ellesmere et de Grinnel. IL a écrit dans son journal : "78°17 de latitude Nord. J'ai vu un papillon jaune et, qui le croirait, un moustique, ainsi que dix mites, trois araignées, deux abeilles et deux mouches". On s'en doute, tous ces insectes vivent normalement beaucoup plus au sud, à au moins un millier de kilomètres plus bas.
-
Les légendes des Esquimaux sont souvent en rapport avec le pôle Nord
et l'intérieur de la Terre. Lorsque l'on demande à un Esquimau d'où
viennent ses ancêtres, il pointe vers le nord. Les traditions orales des
Esquimaux décrivent un pays majestueux baigné d'une perpétuelle
lumière, un pays sans nuit. Ces traditions précisent que ce pays a un
climat chaud avec des lacs qui ne gèlent jamais. Des animaux tropicaux y
vivent ainsi que des oiseaux multicolores. C'est le pays de l'éternelle
jeunesse où les gens vivent heureux et ne meurent jamais. Paul-Émile
Victor, dans son récit "Banquise", nous a rapporté une chanson des
Esquimaux, chantée à la veillée : "Ils sont grands, ils sont terribles,
les hommes de l'intérieur…".
-
L'explorateur américain, le Docteur E. Kane, qui explora le pôle
Nord entre 1833 et 1855 a écrit à l'époque : "Il y a des indices qui
montrent clairement qu'il doit y avoir un océan dans le Nord, les brumes
et les brouillards que nous avons vus souvent en hiver nous le
confirment".
-
Le commandant Robert Mc Clure a trouvé en Terre de Bank des troncs d'arbres charriés par les glaciers provenant du nord
-
Fridtjof Nansen (1861-1930), fut l'explorateur qui passa sans doute
le plus de temps dans le Nord à cette époque, il a écrit : "Devant nous,
toujours ce même ciel sombre, qui annonce la pleine mer. Chez nous, en
Norvège, personne ne croirait que nous voguons en pleine mer vers le
pôle…". Dans son journal du 3 août 1894, il a écrit : "Nous avons trouvé
des traces de renards. Le climat est très doux, presque trop chaud pour
dormir… Nous nous sentions comme chez nous.
-
La migration de nombreux oiseaux se dirigeant systématiquement
chaque année vers le nord, passant l'hiver on ne sait où et redescendant
vers le sud à la saison chaude n'a jamais été expliquée.
-
Dépassé le 83ème parallèle nord, il n'y a plus d'iceberg, la mer est
calme, recouverte d'eau douce et le climat est étrangement doux.
-
Peinture montrant un bateau devant le soleil intérieur.
-
Quelques explorateurs ont découvert, à certains endroits, de la
neige multicolore. Des échantillons ont été prélevés et on a découvert
que ces couleurs étaient dues à du pollen de fleurs… des fleurs de type
inconnu.
- Les aurores polaires, phénomène que l'on ne trouve qu'aux pôles et que l'on n'a jamais expliqué de façon satisfaisante, seraient-elles, comme le pensait Halley, le reflet de la lumière émise par le soleil intérieur ? Les photos des aurores polaires de Mars, Jupiter et Saturne, prises par la Nasa sont troublantes et peuvent donner une explication en ce sens.
C'est dans ce climat d'incertitude et d'interrogation que plusieurs
décennies se sont écoulées sans que d'autres éléments significatifs
soient venus compléter l'affaire. Pourtant, à partir du début des années
1900, plusieurs livres sur le sujet furent édités. Parmi eux il faut
noter "The Phantom of the Poles", superbe ouvrage de 288 pages de
William Reed, géographe de l'Université de New York, sorti en 1906. Son
livre est très important, car c'est le premier à compiler à la fois des
informations scientifiques et les récits des explorateurs polaires de
l'époque. Il fut également le premier à expliquer pourquoi tous les
explorateurs n’ont pu et ne pourront jamais atteindre les pôles
géographiques pour la raison qu'ils n'existent pas (sur la terre ferme)
et qu'ils sont tout bonnement dans les airs. En effet, Reed estima, en
accord avec les différents récits des explorateurs, dont celui d'Olaf
Jansen, que la Terre doit commencer à s'incurver à partir de 70°, 75°
des latitudes Nord et Sud, ce qui signifie que de nombreux explorateurs
se seraient aventurés sur les extrémités de l'ouverture sans le savoir.
Un autre livre est paru en 1913 : "A journey to the Earth's Interior,
or, Have the Poles Really Been Discovered" de Marshall B. Gardner. Son
livre fut révisé et réédité en 1920 en plus grand tirage et ne compta
pas moins de 456 pages entrecoupées de nombreux diagrammes et
illustrations. Comme Symmes, Gardner voulait alerter le monde entier et
envoya plusieurs copies à des congressistes et à d'imminentes personnes
en Europe. A part Sir Arthur Conan Doyle (le créateur de Sherlock
Holmes), personne ne répondit vraiment à Gardner. Toutefois, vu le grand
nombre d'exemplaires envoyés, la presse américaine fit de nombreux
articles en dénigrant le travail de Gardner et en le comparant à du
Symmes réchauffé… Son livre relança tout de même la polémique et pour
preuve, aujourd'hui encore, comme cela peut se vérifier dans certaines
revues et dossiers, le livre de Marshall B. Gardner est souvent cité et
ses illustrations régulièrement utilisées pour discréditer le thème de
la Terre Creuse.
Pourtant, c'est peu après la deuxième guerre mondiale, en 1947, alors
que des bruits couraient que les Nazis se seraient intéressés au sujet
et qu'ils auraient même envoyé des hommes aux pôles, le 19 février, un
homme va lui aussi entrer dans la légende de la Terre Creuse. Mais
contrairement aux idées reçues, son épopée commença bien avant.
L'histoire de l'amiral Richard E. Byrd est assez simple si on s'en
tient à la version officielle, mais si on creuse d'avantage les faits
grâce à son journal personnel, elle devient à la fois fascinante, pleine
de rebondissements et de mystères. En tout cas une chose est sûre,
avant la Deuxième Guerre Mondiale, à une époque où les évènements
étaient moins scrupuleusement contrôlés qu'aujourd'hui, le thème d'une
Terre Creuse ressemblait plus à une curiosité qu'à une réalité. C'est à
partir de 1947, avec apparemment les découvertes qui s'en sont suivies,
que Richard E. Byrd sera tenu au secret et que le thème de la Terre
Creuse deviendra, nous verrons plus loin pourquoi, LE SUJET ultra secret
de l'époque, et il l'est encore aujourd'hui.
Après avoir servi loyalement sa patrie comme pilote d'avion durant la
Première Guerre Mondiale, l'Américain Richard E. Byrd, à partir de
1924, prit le commandement d'un petit détachement d'aviation navale en
vue d'une expédition à l'Ouest du Groenland. Cette mission dans le Grand
Nord lui donna l'ambitieuse idée d'être le premier à voler au-dessus du
pôle Nord. Le 9 mai 1926, il prit place dans un monoplace de type
Fokker 3 et s'envola de King's Bay. Il a dit de cette expédition : "Des
contrés inconnues, droit devant nous, nous expérimentions l'incomparable
satisfaction de chercher de nouvelles terres. Lorsque nous nous sommes
approchés du pôle, le temps et la direction sont devenus sens dessus
dessous… ici et là, au lieu d'une étendue de glace, apparut une
séparation marquant le début d'une eau vert bleue. A un moment donné,
méprisé par la distance, parmi des nuages flous en formation basse, le
haut des montagnes d'un pays lointain…" A son retour aux Etats Unis,
Richard E. Byrd est devenu un héros national. On le fit contre-amiral et
il reçut une médaille d'honneur. Mais déjà un doute planait sur ce
qu'avait vu Byrd, car son témoignage d'une mer sans iceberg débouchant
sur une terre inconnue rappela fortement les descriptions qu'ont fait
des navigateurs par le passé. A l'automne 1928, Byrd annonça qu'il
préparait un nouveau voyage "aux confins de la terre", mais cette
fois-ci dans les régions inconnues de l'Antarctique. Il fit une telle
publicité qu'il réussit à obtenir un soutien financier de la part de
Ford et Rockefeller. Un déluge de donations le submergea, en tout plus
de 400 000 dollars. Avec tout cet argent, il renouvela totalement son
équipement. L'expédition prit le large et s'établit en bordure de la mer
de Ross. Byrd baptisa sa nouvelle base "Little America".
L'aventure prit un nouveau départ le 29 novembre 1929. Comme à son
habitude, Richard E. Byrd, fit à nouveau le compte rendu de son
expédition et ne put s'empêcher de jouer avec les mots : "Ce point
imaginaire qu'est le pôle Sud, est un endroit déroutant. Tous les
méridiens convergent ici… Les directions, telles que nous les
connaissons habituellement, ne veulent rien dire. Pour toute personne
voyageant dans le sens du Nord ou du Sud, il lui sera impossible de
marcher en ligne droite et de garder la même direction. Sa direction
aura tendance à changer notablement chaque minute; pour rétablir sa
direction d'origine, il devra se forcer à suivre une route en spirale…"
Mais aujourd'hui, une polémique se dégage au sujet d'un petit reportage
filmé qui aurait été projeté dans de nombreux cinémas des États Unis,
cette même année de 1929. Dans son livre "The Hollow Earth Enigma", Alec
Maclellan fait mention du témoignage de Miss Dorothy E. Graffin de New
York. Elle se souvient très bien avoir vu ce reportage dans les
actualités filmées qui passaient au cinéma avant le film. Ce jour-là,
elle était au White Plains de New York, accompagnée de sa sœur.
Aujourd'hui personne ne mentionne ce documentaire que, pourtant,
plusieurs centaines d'individus ont dû voir à l'époque. Dorothy se
rappelle que ce reportage de 1929, narrait l'incroyable découverte que
fit l'amiral Byrd à l'intérieur de la Terre, au pôle Sud. Le reportage
était accompagné de la voix de Byrd en personne qui s'exclamait en
présence de l'incroyable. Alors qu'il survolait un paysage inconnu, il
s'approcha d'un lac entouré de conifères et aperçut un énorme animal se
déplaçant parmi les arbres. Byrd dans son style un peu lyrique, le
compara à "une montagne de charbon étincelant de diamants" !!?
Aujourd'hui, on s'en serait douté, ce reportage a totalement disparu des
archives et parait n'avoir jamais existé …
L'amiral Byrd retourna à Little America, en 1933. Entre mars et août
1934, il passa cinq mois, seul dans une hutte transformée en
observatoire météorologique, à 125 miles de Little America. Subissant
une température de -60°, il fut rapatrié et sauvé d'une mort certaine.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, Byrd fut rattaché en tant que membre
chef des opérations navales.
En 1946, Richard Byrd fut chargé d'un nouveau programme du nom
d’"Operation High Jump". Sa mission consistait à poursuivre
l'élaboration des cartes des pôles Nord et Sud, mais il lui fut
également demandé de vérifier si des Nazis ne se seraient pas "égarés"
dans le coin. En 1947, avant d'entamer une nouvelle mission dans
l'Arctique, Byrd dira à la presse : "J'aimerais voir ce pays derrière le
pôle (Nord). Cet endroit est le centre du Grand Inconnu". Selon les
sources officielles, l'expédition fit un vol de sept heures, ce jour du
19 février 1947. Mais, étrangement, lui qui aimait parler de ses
exploits à la presse, ne dit mot à quiconque de son voyage, cette
fois-là. D'ailleurs, son comportement changea singulièrement à partir de
cette date et pratiquement aucune information ne filtra.
C'est chose acquise aujourd'hui, le Pentagone le mit au secret
militaire et lui confisqua son carnet de vol. Par ce fait, il lui fut
interdit de s'exprimer en public. Le doute plana sur cette histoire
pendant près d'un demi-siècle et c'est finalement à la fin des années
1990 que ressurgit le fameux carnet de vol. Alec Maclellan en parle dans
son livre en indiquant que "The Hollow Earth Society of Australia" a
obtenu une copie de son journal personnel qui reprend les notes de son
carnet de vol. En voici de très larges extraits :
"Je dois écrire ce journal en secret. il concerne mon vol du 19 février
1947 dans l'Arctique. Maintenant vient le temps où la rationalité de
l'homme doit se flétrir dans l'insignifiance et il nous faut accepter
l'inévitable vérité. Je ne suis pas libre de vous dévoiler la
documentation suivante. Elle ne verra peut-être jamais le jour auprès
d'un public rigoureux, mais je dois faire ici mon devoir envers toute
personne qui lira ces lignes un jour. Dans l'espoir que la cupidité et
l'exploitation d'un certain type de personne ne pourra plus longtemps
dissimuler la vérité".
FLIGHT LOG - CAMP ARCTIC, FEBRUARY 19th 1947. "Tous les préparatifs
ont été réalisés pour un vol en direction du Nord et nous décollons avec
le plein de carburant… Vérification de position avec le sextant à bulle
et nouvelle vérification avec la boussole solaire, notre avant exécute
un changement léger et la course se poursuit comme planifié… Une légère
turbulence est notée dans la direction de l'Est à une altitude de 2321
pieds. Correction à 1700 pieds, aucune autre turbulence, mais le vent
d'arrière s'accroît, légers réglages de contrôle, les performances de
l'avion sont maintenant normales. Le contact radio est vérifié avec le
camp de base, et la réception est normale. Vaste glace et neige
en-dessous. Note une couleur jaune, dispersée en motifs linéaires.
Déviation du vol pour mieux examiner cette couleur. Couleur rouge-violet
également. Exécutons deux cercles complets autour de la région et
retournons vers orientation d'origine. Contrôle de la position établie
avec la base. Transmission des informations concernant la couleur de la
glace et de la neige du sol. Les boussoles commencent à tournoyer dans
tous les sens. Impossibilité de garder notre (Byrd voyage avec un
coéquipier) route et de se fier aux instruments. Nous supportons les
caprices de la boussole. Positionnement effectué par le soleil, tout
semble aller bien. Les commandes mettent du temps à réagir, très
mauvaise qualité. Maintenant aucune présence de glace… 29 minutes de vol
plus tard, premier rapport indiquant des montagnes, ce n'est pas une
illusion. Des montagnes forment une petite chaîne que je n'avais jamais
vu auparavant. Changement d'altitude, 2950 pieds. Affrontons une
nouvelle turbulence. Franchissons la petite chaîne de montagnes… Au-delà
la chaîne de montagnes apparaît une vallée avec un petit fleuve ou
rivière se dirigeant vers le centre de la vallée. Il ne devrait pas y
avoir de vallée verte ici. Il y a définitivement quelque chose qui
cloche et d'anormal ici. Nous devrions être au-dessus de la glace et de
la neige. A bâbord, de grandes forêts poussent sur le versant de la
montagne. Les instruments filent toujours comme une toupie. Le gyroscope
oscille d'arrière en avant. Je modifie mon altitude de 1400 pieds et
effectue un virage abrupt vers la gauche pour examiner la vallée. C'est
vert avec de la mousse ou une sorte de d'herbes très dense. La lumière
est différente ici. Je ne vois plus le soleil. Nous tournons à nouveau
sur la gauche en direction d'un gros animal ou quelque chose de
semblable, ça ressemble à un éléphant. Non, on dirait un mammouth. C'est
incroyable, mais pourtant il est bien là. Diminue l'altitude de 1000
pieds et prends mes jumelles pour mieux examiner l'animal - c'est
définitivement bien un mammouth… Rencontrons d'autres collines vertes.
La température extérieure indique 74 degrés Fahrenheit (23.3 °C). Nous
poursuivons la route en avant. Les instruments de navigation paraissent
maintenant normaux. Je suis perplexe devant leur bon fonctionnement. Je
tente de contacter la base. La radio ne fonctionne pas. Le niveau du
paysage est plus haut que la normale, si je puis m'exprimer ainsi. Droit
devant, percevons ce qui ressemble à une citée. C'est impossible !
L'avion semble léger et flotter curieusement. Les commandes refusent de
répondre. Mon Dieu, à bâbord et à tribord, d'étranges types d'appareil,
ils se rapprochent rapidement autour de nous ! Ils ont la forme de
disque et sont resplendissants. Ils sont suffisamment près, maintenant
je peux voir leur insigne. C'est un type de swastika. C'est incroyable !
Où sommes-nous ? Que s'est-il passé ? Je tire à nouveau sur les
commandes. Elles ne répondent pas. Nous sommes pris dans une sorte
d'étau invisible. Notre radio grésille et une voix anglaise avec un
accent nordique ou allemand, apparaît. Le message est : "Bienvenue dans
notre domaine amiral. Nous allons vous poser dans exactement sept
minutes. Relaxez-vous amiral, vous êtes en mains sûres". Je note que nos
moteurs se sont arrêtés. Notre appareil est sous l'emprise d'une
étrange force et vire maintenant tout seul… La procédure de descente est
amorcée et l'avion vibre comme s'il était sur un monte-charge
invisible… Nous nous posons avec seulement une petite secousse. J'ajoute
en toute hâte, une dernière note dans mon carnet de vol. Plusieurs
hommes s'approchent de notre avion. Ils sont grands avec des cheveux
blonds. A quelques distances derrière, une énorme citée miroite avec les
nuances de l'arc-en-ciel. Je ne sais pas du tout ce qui va se passer
maintenant, mais je ne vois aucune arme sur ceux qui s'approchent de
nous. J'entends une voix me commandant d'ouvrir la porte. J'exécute".
Fin du carnet de vol.
FLIGHT LOG - CAMP ARCTIC, FEBRUARY 19th 1947. "Tous les préparatifs
ont été réalisés pour un vol en direction du Nord et nous décollons avec
le plein de carburant… Vérification de position avec le sextant à bulle
et nouvelle vérification avec la boussole solaire, notre avant exécute
un changement léger et la course se poursuit comme planifié… Une légère
turbulence est notée dans la direction de l'Est à une altitude de 2321
pieds. Correction à 1700 pieds, aucune autre turbulence, mais le vent
d'arrière s'accroît, légers réglages de contrôle, les performances de
l'avion sont maintenant normales. Le contact radio est vérifié avec le
camp de base, et la réception est normale. Vaste glace et neige
en-dessous. Note une couleur jaune, dispersée en motifs linéaires.
Déviation du vol pour mieux examiner cette couleur. Couleur rouge-violet
également. Exécutons deux cercles complets autour de la région et
retournons vers orientation d'origine. Contrôle de la position établie
avec la base. Transmission des informations concernant la couleur de la
glace et de la neige du sol. Les boussoles commencent à tournoyer dans
tous les sens. Impossibilité de garder notre (Byrd voyage avec un
coéquipier) route et de se fier aux instruments. Nous supportons les
caprices de la boussole. Positionnement effectué par le soleil, tout
semble aller bien. Les commandes mettent du temps à réagir, très
mauvaise qualité. Maintenant aucune présence de glace… 29 minutes de vol
plus tard, premier rapport indiquant des montagnes, ce n'est pas une
illusion. Des montagnes forment une petite chaîne que je n'avais jamais
vu auparavant. Changement d'altitude, 2950 pieds. Affrontons une
nouvelle turbulence. Franchissons la petite chaîne de montagnes… Au-delà
la chaîne de montagnes apparaît une vallée avec un petit fleuve ou
rivière se dirigeant vers le centre de la vallée. Il ne devrait pas y
avoir de vallée verte ici. Il y a définitivement quelque chose qui
cloche et d'anormal ici. Nous devrions être au-dessus de la glace et de
la neige. A bâbord, de grandes forêts poussent sur le versant de la
montagne. Les instruments filent toujours comme une toupie. Le gyroscope
oscille d'arrière en avant. Je modifie mon altitude de 1400 pieds et
effectue un virage abrupt vers la gauche pour examiner la vallée. C'est
vert avec de la mousse ou une sorte d'herbes très dense. La lumière
est différente ici. Je ne vois plus le soleil. Nous tournons à nouveau
sur la gauche en direction d'un gros animal ou quelque chose de
semblable, ça ressemble à un éléphant. Non, on dirait un mammouth. C'est
incroyable, mais pourtant il est bien là. Diminue l'altitude de 1000
pieds et prends mes jumelles pour mieux examiner l'animal - c'est
définitivement bien un mammouth… Rencontrons d'autres collines vertes.
La température extérieure indique 74 degrés Fahrenheit (23.3 °C). Nous
poursuivons la route en avant. Les instruments de navigation paraissent
maintenant normaux. Je suis perplexe devant leur bon fonctionnement. Je
tente de contacter la base. La radio ne fonctionne pas. Le niveau du
paysage est plus haut que la normale, si je puis m'exprimer ainsi. Droit
devant, percevons ce qui ressemble à une citée. C'est impossible !
L'avion semble léger et flotter curieusement. Les commandes refusent de
répondre. Mon Dieu, à bâbord et à tribord, d'étranges types d'appareil,
ils se rapprochent rapidement autour de nous ! Ils ont la forme de
disque et sont resplendissants. Ils sont suffisamment près, maintenant
je peux voir leur insigne. C'est un type de swastika. C'est incroyable !
Où sommes-nous ? Que s'est-il passé ? Je tire à nouveau sur les
commandes. Elles ne répondent pas. Nous sommes pris dans une sorte
d'étau invisible. Notre radio grésille et une voix anglaise avec un
accent nordique ou allemand, apparaît. Le message est : "Bienvenue dans
notre domaine amiral. Nous allons vous poser dans exactement sept
minutes. Relaxez-vous amiral, vous êtes en mains sûres". Je note que nos
moteurs se sont arrêtés. Notre appareil est sous l'emprise d'une
étrange force et vire maintenant tout seul… La procédure de descente est
amorcée et l'avion vibre comme s'il était sur un monte-charge
invisible… Nous nous posons avec seulement une petite secousse. J'ajoute
en toute hâte, une dernière note dans mon carnet de vol. Plusieurs
hommes s'approchent de notre avion. Ils sont grands avec des cheveux
blonds. A quelques distances derrière, une énorme citée miroite avec les
nuances de l'arc-en-ciel. Je ne sais pas du tout ce qui va se passer
maintenant, mais je ne vois aucune arme sur ceux qui s'approchent de
nous. J'entends une voix me commandant d'ouvrir la porte. J'exécute".
Fin du carnet de vol.
Afin de dissiper tout malentendu, nous souhaitons préciser et vous
rappeler que le swastika est un symbole antique très sacré. En sanscrit
"Su-Asti" veut dire "bien-être" (Su = bien, équivalent du Greque "Eu" et
Asti = être, équivalent du Grecque "Estô"). Swastika veut dire "ce qui
est bien" (le ka n'est qu'un suffixe). Chez les Indiens Hopi, il
représente le symbole de leurs migrations sur le continent américain et
chez le reste des Amérindiens, il est un signe de fraternité. A
l'origine, ce symbole n'a absolument rien à voir avec l'Allemagne Nazi.
Hitler s'est emparé du swastika, car il était féru de mysticisme, de
symbolisme et de mythologie. De toute évidence, il s'intéressait de près
à la civilisation intra-terrestre et à ce sigle qui, sans nul doute,
n'ont absolument rien à voir avec les actes d'extrême barbarie dont
firent preuve les Nazis pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Lors d'un
de ses voyages au Tibet, les moines tibétains, n’ont-ils pas prévenu
Hitler que s’il utilisait le swastika de façon négative et destructive,
il se retournerait contre lui ?
Les quatre branches du swastika
représentent également les quatre différentes positions de la Grande
Ourse dans son mouvement de révolution autour de l'axe polaire. Dans de
nombreuses traditions, il représente aussi la roue du temps. C'est
acquis aujourd'hui, le swastika est un symbole millénaire, bien plus
ancien que la croix chrétienne et sans aucun doute le symbole utilisé
par pratiquement toutes les grandes civilisations de l'antiquité. En
effet, les swastika et sauvastika (swastika inversée) sont présents sur
l'ensemble du continent américain, au Tibet, en Sibérie, en Afrique, au
Portugal, en Grèce, en Phénicie (Asie antérieure), en Corée, en Italie,
en Nouvelle-Zélande, en Chine, au Japon, en Inde, dans tous les pays
Celtiques d'Europe et même en Israël, à Jérusalem, où on a découvert des
lampes d'argile ornées de ce symbole… Mais, revenons plutôt à la suite
du récit et laissons R. Byrd s'exprimer dans son journal personnel :
"A partir de maintenant, j'écris ici tous les événements qui
survinrent, de mémoire. Cela défie l'imagination et se confinerait à la
folie si cela ne m'était pas vraiment arrivé. L'opérateur radio et moi
nous approchons de l'appareil et sommes reçus de la plus cordiale
manière. Nous montons alors sur une petite plate-forme mobile de
transport sans roues. Elle nous amène avec grande rapidité vers la ville
scintillante. Comme nous approchons, la ville semble être construite en
cristal. Bientôt, nous arrivons vers un grand bâtiment qui est d'un
type que je n'ai jamais vu auparavant. Il paraît être tiré directement
des croquis de Franc Lloyd Wright ou peut-être mieux encore d'un film de
Buck Rogers. On nous offre un certain type de breuvage tiède qui avait
un goût qui ne ressemble à rien de connu. Il est délicieux. Au bout de
dix minutes, deux de nos merveilleux hôtes viennent nous rejoindre et
annoncent que je dois les accompagner. Je n'ai pas d'autres choix que de
m'exécuter. Je quitte mon opérateur radio. Nous marchons sur une courte
distance et pénétrons dans ce qui semblait être un ascenseur. Nous
descendons pendant quelque temps, la machine s'arrête et la porte de l'
ascenseur glisse silencieusement vers le haut. Puis nous suivons vers le
bas, un long couloir qui est éclairé par une lumière rose qui semble
émaner des murs. Un des êtres nous fait signe de nous arrêter devant une
grande porte. Sur la porte se trouve une inscription que je n'arrive
pas à lire. La grande porte glisse en s'ouvrant sans bruit et on me fait
signe d'entrer. Un de mes hôtes parle. "N'ayez aucune crainte, Amiral,
vous allez avoir une audience avec le Maître...". Je marche à
l'intérieur et mes yeux contemplent la belle coloration qui semble
remplir la pièce. Alors je commence à voir les alentours. Ce
qu'accueillent mes yeux est le plus beau spectacle de mon existence.
Ceci est en fait trop beau et merveilleux à décrire. C'est exquis et
délicat. Honnêtement, je ne pense pas qu'il existe un terme humain qui
puisse le décrire dans tous ses détails. Mes pensées sont interrompues
d'une façon cordiale par une voix riche tiède de qualité mélodieuse :
"Je vous souhaite la bienvenue en notre domaine, Amiral". Je vois un
homme avec des traits délicats et avec la marque des années sur son
visage. Il est assis près d'une longue table. Il m'invite à m'asseoir
sur une des chaises. Dès que je me suis assis, il rassemble le bout de
ses doigts et sourit. Il parle moelleusement et me transmet ce qui suit :
"Nous vous avons permis, Amiral, d'entrer ici parce que vous êtes de
caractère noble et connu dans le Monde de la Surface". Le Monde de la
Surface, j'en eus à moitié le souffle coupé ! "Oui" fut la réponse du
Maître en souriant : "Vous êtes dans le domaine des Arianni, le Monde
Intérieur de la Terre. Nous ne retarderons pas longtemps votre mission,
et vous serez escortés prudemment vers la surface et au-delà d'une
certaine distance. Mais maintenant, Amiral, je vais vous dire pourquoi
vous avez été convoqué ici. "Notre intérêt commença avec raison, juste
après les explosions atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, au Japon. A
cette alarmante époque, nous avons envoyé nos Flügelräder (roues ailées
en allemand) à la surface pour enquêter sur ce que votre race avait
fait. Ceci est, bien sûr, de l'histoire ancienne maintenant, mon cher
Amiral, mais je dois poursuivre. Vous voyez, nous n'avons jamais
interféré auparavant dans des guerres et barbaries de votre race, mais,
maintenant nous le devons, car vous avez appris à manipuler avec un
certain pouvoir, qui ne revient pas aux humains, à savoir : l'énergie
atomique ! Nos émissaires ont déjà livré des messages aux puissances de
votre monde et, cependant, elles n'en tiennent pas compte. Maintenant,
vous avez été choisi afin d'attester ici que notre monde existe. Vous
voyez, Amiral, notre culture et notre science sont en avance de
plusieurs milliers d'années sur celles de votre race". Je l'interrompis :
"Mais qu'ai-je à voir avec tout ceci, Monsieur !" Les yeux du Maître
semblèrent me pénétrer profondément et après m'avoir analysé pendant un
moment il répondit: "Votre race a maintenant atteint le point de non
retour, car il y en a certains parmi vous qui pourraient détruire votre
propre monde plutôt que de vouloir abandonner leur prétendu pouvoir."
J'acquiesçais et le Maître continua: "En 1945 et par la suite, nous
avons essayé de contacter votre race, mais nos efforts n'ont rencontré
qu'hostilité et nos vaisseaux furent mitraillés. Oui, et même poursuivis
avec malice et animosité par vos avions de combat. Aussi, maintenant,
je vous le dis à vous mon fils, il y a un grand orage qui se concentre
sur votre monde, une fureur noire qui subsistera pour beaucoup d'années.
Il n'y aura aucune possibilité de réponse de la part de vos armées, il
n'y aura aucune protection de la part de votre science. Cette fureur
fera rage jusqu'à ce que chaque fleur de votre culture soit piétinée et
que toutes choses humaines soient plongées dans un vaste chaos. Votre
récente guerre n'était seulement qu'un prélude de ce que doit encore
advenir à votre race. Nous ici, le voyons plus clairement à chaque
heure. Pensez-vous que je me trompe ?" "Pas du tout" répondis-je. "Il
est déjà arrivé autrefois, que ces sombres périodes viennent et
subsistent pendant plus de cinq cents années. Oui, mon fils !" reprit le
Maître : "Les périodes sombres qui viendront maintenant pour votre race
couvriront la Terre comme un voile, mais je crois qu'une certaine
partie de votre peuple traversera cet orage au-delà de ce que je ne peux
exprimer. Nous voyons dans un avenir très loin, un nouveau monde
renaissant des ruines de votre race, cherchant ses trésors perdus et
légendaires et qui seront ici, mon fils, grâce à notre sauvegarde. Quand
ce temps arrivera, nous viendrons à nouveau aider votre culture et
votre race à revivre. Peut-être, alors, vous aurez appris la futilité de
la guerre et de ses conflits et après ce temps, certains points de la
culture et la science de votre race réapparaîtront de nouveau. Vous, mon
fils, devez retrouver le Monde de la Surface pour lui confier ce
message !"
Avec ces derniers mots notre réunion sembla arriver à son terme. Je
restais un moment comme dans un rêve, mais, une fois de plus, je savais
que tout cela était la réalité et pour une raison étrange, je me
prosternais légèrement, soit par respect ou soit par humilité, je ne
saurai le dire. Soudainement, je pris conscience que les deux hôtes
magnifiques qui m'avaient amené ici, se situaient encore à mes côtés.
"Par ici, Amiral," mentionna l'un d'entre eux. Je me retournais une fois
de plus avant de partir et regardais en arrière vers le Maître. Un
sourire doux était gravé sur son visage ancien et délicat. "Adieu, mon
fils !" Il parlait et avait le geste exquis et svelte qui donne une
impression de paix. A cet instant notre réunion fut véritablement
terminée. Rapidement, nous sommes retournés jusqu'à la grande porte de
la chambre du Maître et une fois de plus nous priment l'ascenseur. La
porte glissa silencieusement vers le bas et nous fumes immédiatement
remontés. Un de mes hôtes dit encore : "Nous devons maintenant faire
vite, Amiral, car le Maître ne voudrait pas vous retarder plus longtemps
dans votre emploi du temps et vous devez retourner porter son message à
votre peuple." Je ne dis rien, tout cela était tellement incroyable et
une fois de plus, mes pensées furent interrompues quand nous nous sommes
arrêtés. J'entrais dans la pièce et retrouvais mon opérateur-radio. Il
avait une expression anxieuse sur son visage. Comme j'approchais, je lui
dis : "Tout est OK, Howie, tout est OK". Les deux êtres nous dirigèrent
vers le véhicule qui nous attendait, nous y sommes montés et nous nous
retrouvâmes bientôt à bord de notre avion. Les moteurs tournaient au
ralenti et nous nous embarquâmes aussitôt. La situation semblait relever
un certain caractère d'urgence. Dès que la porte de la cale fut fermée,
l'avion fut immédiatement soulevé par cette force invisible jusqu'à ce
que nous atteignîmes une altitude de 2700 pieds. Deux appareils nous
escortèrent sur une certaine distance, nous faisant glisser en nous
orientant sur notre chemin de retour. Je dois déclarer ici, que notre
indicateur de vitesse n'enregistrait aucune information, bien que nous
nous déplacions à une allure très rapide. Vint alors un message radio.
"Nous vous quittons maintenant, Amiral, vos appareils de contrôle sont
libérés. Auf Wiedersehen !" (au revoir en allemand) Nous voyons encore
un moment les Flügelräder disparaître dans le ciel bleu pâle. L'avion
soudainement plonge comme s'il était pris dans un étroit trou d'air
pendant un moment. Nous réussissons rapidement à le contrôler. Nous ne
parlons pas pendant un certain temps, chaque homme entretient ses
pensées. Nous retrouvons à nouveau de vastes superficies de glace et de
neige et sommes approximativement à 27 minutes du camp de base. Nous les
appelons, ils répondent. Nous rapportons que toutes les conditions sont
normales... normales. Le camp de base exprime son soulagement pour le
rétablissement du contact. Nous atterrissons doucement au camp de base.
J'ai une mission... "
La suite des aventures de l'amiral Byrd peut se lire dans son journal
personnel, l'événement est daté du 11 mars 1947 : "Je viens juste
d'assister à une réunion avec le haut personnel au Pentagone. J'ai fait
le compte rendu complet de ma découverte et transmis le message du
Maître. Tout a été dûment enregistré. Le Président a été avisé. Je suis
maintenant retenu depuis plusieurs heures. Six heures trente-neuf
minutes pour être exact. J'ai été intensément interrogé par des forces
hostiles et une équipe médicale. Cela a été un véritable supplice. Je
suis placé sous le contrôle strict de l'"international security
provisions of the United States of America". Il m'a été ordonné de
garder le silence et de ne parler à quiconque de ce que j'ai vu.
Incroyable ! Il m'a été rappelé que je suis un militaire et que je dois
obéir aux ordres".
En 1955, il fut donné l'ordre à Byrd de "poursuivre son relevé
topographique" au pôle Sud. Avant de partir pour l'Antarctique, en
novembre 1955, Richard Byrd tenu par le secret militaire, dit tout de
même à la presse : " C'est la plus importante expédition de l'histoire
mondiale…". Le 5 février 1956, de nombreux journaux ont relaté le
communiqué fait quelques jours auparavant de la base de Little America :
"Le 13 janvier, des membres d'une expédition américaine ont entrepris
un vol de 2700 miles (4320 km), de leur base de Mc Curdo Sound, qui se
trouve à 400 miles (640 km) à l'ouest du pôle Sud. Ils ont pénétré dans
un territoire étendu de 2300 miles (3680 km) au-delà du pôle". Comme le
fait si bien remarquer Maclellan dans son "The Hollow Earth Enigma", un
rapide regard sur une carte de l'Antarctique permet tout de suite de
relever l'énormité du communiqué. En effet, il est totalement impossible
de traverser une distance de 2300 miles (3680 km), dans n'importe
quelle direction que ce soit, sans se retrouver les pieds dans la mer, à
moins de rentrer dans la Terre ! A son retour du pôle Sud, le 13 mars,
Byrd ne pouvant parler librement, fit le communiqué suivant à la presse :
"L'expédition actuelle a ouvert de nouveaux territoires, ce continent
merveilleux dans le ciel, le pays du secret éternel".
Quelques semaines avant de mourir, Richard Byrd a écrit les lignes
suivantes dans son journal personnel, daté du 24 décembre 1956 : "Ces
dernières années depuis 1947, n'ont pas été agréables. J'écris
maintenant pour la dernière fois dans ce singulier journal. Pour le
clôturer, je dois indiquer que durant toutes ces années j'ai fidèlement
tenu cette affaire en secret, comme cela me l'a été ordonné. Ceci à
l'encontre totale de mes valeurs morales. Maintenant, je sens venir sur
moi la longue nuit, mais ce secret ne mourra pas avec moi, la vérité
triomphera comme toujours. C'est le seul espoir pour toute l'humanité.
Je l'ai vu et cela a stimulé et libéré mon esprit. J'ai fait mon devoir
envers l'ensemble de la monstrueuse industrie militaire. La longue nuit
de l'Arctique prend fin maintenant, la lueur du soleil de la vérité
brillera une nouvelle fois et ceux qui inspirent les ténèbres tomberont
dans leur envol. Ceux, pour qui j'ai vu le pays derrière les pôles, le
centre du grand inconnu". Admiral Richard E. Byrd. United States Navy.
Richard Byrd décéda le 11 mars 1957 à Boston. Les autorités lui
rendirent un tel hommage qu'il fut définitivement élevé au rang de héros
national. Richard Byrd fut enterré au cimetière d'Arlington avec tous
les honneurs militaires.
Ici s'achève le compte rendu des découvertes et événements
historiques concernant le thème de la Terre Creuse et des régions
polaires.
Chers lecteurs, merci à vous d'avoir lu ces lignes jusqu'ici. Cela
prouve que vous portez un certain intérêt à cette énigme. Nous espèrons
que les informations et documents qui vont suivre satisferont votre
patience et votre curiosité. La grande majorité d'entre eux émanent des
livres cités dans la bibliographie, à la fin de ce dossier. D'autres
sont tirés de revues et dossiers concernant l'Arctique et l'Antarctique.
D'autres encore, proviennent des satellites tournant autour du globe
(photographies disponibles sur de nombreux sites sur le net). La source
des documents utilisés sera toujours indiquée. Certains d'entre eux sont
très difficiles à obtenir pour les raisons que vous imaginez. Le thème
de la Terre Creuse est un thème très controversé mais pourtant toujours
d'actualité. Néanmoins, nous pensons que les autorités révèleront, petit
à petit, la vérité car le Monde change et les Hommes évoluent. Comme
Abraham Lincoln l’a dit : "On peut tromper tout le monde pendant un
certain temps et certains pour toujours, mais on ne peut pas tromper
tout le monde éternellement" (in Yellow Book N° 6).
Les années soixante-dix relanceront le thème de la Terre Creuse. Tout
d'abord par la diffusion de plusieurs photographies du pôle Nord prises
par des satellites météorologiques. Le cliché joint a été pris
officiellement le 6 janvier 1967 par le satellite de l'US Environmental
Science Service Administration, ESSA-3. Cette remarquable photographie
est une photo dite "composite", c'est-à-dire un montage composé de
plusieurs photos pour n'en faire qu'une seule. Généralement, les
satellites n'étant qu'à quelques centaines de kilomètres d'altitude
au-dessus de la planète, ils ne peuvent pas photographier la Terre dans
son ensemble, d'où ce procédé photographique qui prend habituellement
plusieurs jours pour obtenir une telle image. Le satellite ESSA-3 a pris
en tout, plus d'un million et demi de clichés. Sur cette photographie
nous voyons très bien l'ensemble des nuages autour du pôle, aspirés
progressivement dans l'énorme trou qui devrait faire 1400 miles de
diamètre, selon les spécialistes. Cet élément significatif confirme bien
l'idée d'une Terre bombée progressivement vers l'intérieur de la Terre,
au pôle Arctique.
La photographie suivante est dans le même esprit et provient du
satellite ESSA-7. Elle est officiellement la toute première photographie
publiée, montrant le trou du pôle Nord (publiée avant celle de
l'ESSA-3). Elle daterait du 23 novembre 1968. Vous remarquerez que nous
émétons des réserves quant aux dates communiquées des clichés. En effet,
le 6 janvier et le 23 novembre sont des dates où les régions du cercle
polaire se trouvent dans l'obscurité. Ce n'est pas le cas de ces deux
photographies.
L'authenticité de ces deux images n'est pas à remettre en cause, car
elle a été scrupuleusement vérifiée et l'US Environmental Science
Service Administration n'a pas essayé de discréditer son authenticité.
Par contre, il a été précisé que parmi les 39953 clichés de l'ESSA-7,
celui-ci serait le seul à montrer cette "anomalie". Cette photographie
est très intéressante car, cette fois-ci, il n'y a aucun nuage aux
alentours du pôle Nord. A la stupéfaction générale, les contours de
l'ouverture sont très nets. La photo de l'ESSA-7 a été publiée la
première fois en juin 1970 dans le magasine américain "Flying Saucers"
et a fait le tour du monde. En toute franchise, et malgré sa forte
popularité auprès des spécialistes de la Terre Creuse, ce cliché me pose
un problème. Les contours du trou sont trop nets à mon goût et ne
montrent pas de courbure du sol vers l'intérieur de la Terre comme cela
doit être le cas au pôle Nord. L'autre cliché qui l'accompagne, est
également tiré de l'ESSA-7, mais c'est une image traditionnelle du pôle
Nord, avec des nuages au-dessus.
Cette superbe série de photographies provient du satellite de la
NASA, l'ATS 3. En 1977, la NASA aurait ordonné la destruction de 4500
clichés pris par ce satellite, prétendant que ces images n'avaient
"aucune valeur météorologique". Sur ces clichés, faisant sans doute
partie des mille photos sauvées de la destruction, on voit très bien
différentes dépressions atmosphériques prises sur plusieurs mois
au-dessus du pôle Nord. Comme pour l'image de l'ESSA-3, des masses d'air
et des nuages tourbillonnent autour de l'ouverture du pôle. Cette
fois-ci, on a l'impression de voir une extension et contraction des
nuages au-dessus du trou béant. Dans le lot, on voit très bien que les
clichés du côté droit ont été pris en période de nuit polaire. Par
contre, comme pour les images de l'ESSA-3 et de l'ESSA-7, les dates sont
à nouveau incohérentes. En effet, si on zoome sur les petites
étiquettes sous chaque cliché, on se rend compte que les photographies
du côté gauche dateraient de janvier à mars et que celles du côté droit,
de mai à juin, ce qui est totalement impossible... Il y a donc
définitivement un problème sur les dates.
Ce sont à notre connaissance, les seules photographies disponibles,
montrant véritablement une ouverture polaire (elles sont toutes
disponibles sur le net, sur différents sites américains). Il existe
pourtant d'autres clichés comme ceux tirés des missions d'Apollo 11, 16
et 17. Nous avons eu en main ces photographies, mais nous estimons
qu'elles ne prouvent rien. Nous aurions pu les ajouter à ce dossier,
mais à part montrer de vagues dépressions atmosphériques dans un coin du
globe, elles n'apportent rien de probant.
Qu'en est-il du pôle Sud ?
A part le récit de Jansen, quelques
indices rapportés par des explorateurs et les explorations du malheureux
Byrd, nous n'avons aucun cliché d'époque du pôle Sud. Nous insistons
bien sur le mot "d'époque" car bien entendu, aujourd'hui, nous disposons
de superbes images de l'Arctique et de l'Antarctique, mais, selon de
nombreux spécialistes, elles seraient toutes retouchées.
Ci-joint, deux très beaux clichés récents, pris par les satellites
Clementine et RADARSAT-1. Bien entendu, ces deux spécimens sont en
couleur et "à peine informatisée", c'est plus beau que nature !
Nous en revenons tout de même à notre première question, et le pôle Sud ?
La question resta en suspens pendant de nombreuses années. L'absence de
photographie empêcha toute étude réelle sur une cavité qui existerait
au pôle Sud. A part de vagues indices nous laissant penser que la cavité
du Sud serait moins grande que celle du Nord, le mystère resta entier
pendant très longtemps…
Pourtant, en juin 1992, le magazine français CIEL ET ESPACE, consacra
un dossier complet sur "Le vrai visage de la Terre". En effet, le
dossier expliquait : "De vastes régions du globe sont encore largement
inexplorées, en particulier dans l'Antarctique. Surprise : le Groenland
et le continent blanc lui-même ont révélé au radar du satellite ERS de
grandes différences de relief par rapport à la cartographie
traditionnelle. Sur ces images, le relief de la Terre antarctique est
reconstitué d'après les données fournies par le satellite européen.
Différences d'altitude découvertes par ERS : plus de 500 mètres !". Plus
loin, on pouvait lire : "ERS a mis en évidence d'importantes
inexactitudes dans les actuelles cartes du relief du continent
antarctique…".
Voici les images du continent Antarctique‚ rectifiées par le
satellite ERS. Comme vous pouvez le constater‚ un trou béant‚ à la
limite effrayant‚ perfore le continent blanc. Ce qui est totalement
étonnant c’est à la fois sa taille (1/3 et demi par rapport au
continent) et son emplacement. Nous avons comparé ces images en trois D
avec une carte traditionnelle. La dépression débuterait à l’emplacement
de ce qui est habituellement nommé la banquise de Ross‚ précisément
devant la mer de Ross. De toute évidence‚ en vue des images de l’ERS‚ le
gigantisme de la dépression dépasse de loin cette simple "banquise".
L’affaissement englobe pratiquement la totalité du quatre-vingtième
parallèle de l’hémisphère Sud. Vérifiez et comparez‚ vous-même‚ sur une
carte. Du coup‚ les chaînes montagneuses suivantes : Royal Society‚
Worcester‚ Britannia‚ Churchill‚ Queen Elisabeth‚ Queen Alexandra‚
Commonwealth‚ Queen Maud‚ et celle du Wisconsin‚ semblent acculées
contre le Queen Maud Land et reculent ainsi de près de 1400 kilomètres !
Vérifiez et comparez par vous-même. Ce qui est également étrange sur
les images de l’ERS‚ c’est effectivement‚ comme l’a souligné le magazine
français‚ le relief de l’Antarctique. L’ensemble du continent est
sévèrement abrupt. Il y va de même pour la cavité‚ surtout sur son côté
nord (les fameuses chaînes montagneuses). Nous ne savons pas du tout
s’il faut prendre les images telles quelles‚ car n’oublions pas qu’elles
ont été traitées informatiquement. On a l’impression de voir une image
hyper condensée de l’Antarctique.
En janvier 2006‚ le scientifique Gerry Zeitlin‚ à qui nous devons le
magnifique dossier sur l’ouvrage "Le Secret des Étoiles Sombres" (voir
lien sur page d’accueil)‚ nous a contacté pour nous faire connaître son
avis sur cette étrange cavité. Il est important pour nous de vous le
transmettre : "Les images produites par l’ERS-1 présentent les reliefs
de la plaque de glace de l’Antarctique jusqu’à -81.5 degrés de latitude
sud. La présence de ce trou abrupte résulterait simplement de la limite
des données exécutées par l’ERS-1".
Nous ne pouvons que constater cette évidence. Nous relèverons toutefois
que le pôle est finalement une fois encore subtilement annihilé.
Pourquoi ? Parce que selon toute logique‚ l’ouverture sud se trouverait
un peu plus loin au-delà. La cohérence voudrait également que la terre
se courbe progressivement vers l’intérieur dans ces parages.
Nous allons maintenant passer aux autres planètes du système solaire.
Vous ne voyez pas trop le rapport ? Vous allez vite comprendre.
Commençons par notre compagne la plus proche, la Lune.
Voici une très belle photographie du pôle Sud de la Lune, nous allons éviter cette fois-ci de longs commentaires parce que vous êtes maintenant bien rodés. Vous commencez à piger le truc ? Non ?
Voici une très belle photographie du pôle Sud de la Lune, nous allons éviter cette fois-ci de longs commentaires parce que vous êtes maintenant bien rodés. Vous commencez à piger le truc ? Non ?
Alors, regardez cette photographie.
Il paraît que la lune est truffée de cratères, n'est ce pas ? Certains de ces cratères ont la réputation d'être très profonds, mais est-ce au point d'avoir perforé la fine croûte de la Lune ? Sinon comment expliquer ces étranges lumières qui en sortent. Personne n'en parle officiellement, pourquoi ? Il y a bien eu des tentatives d'explications, nous en avons trouvé une dans un "Terre Sauvage " de 1999 (mieux vaut tard que jamais, car ce phénomène n'est vraiment pas nouveau, en effet, de nombreux astronomes notèrent, par le passé, des sources lumineuses importantes dans des cratères comme ceux de Platon, d'Aristarcus, d'Erasthothènes, de Littrow et bien d'autres).
Il paraît que la lune est truffée de cratères, n'est ce pas ? Certains de ces cratères ont la réputation d'être très profonds, mais est-ce au point d'avoir perforé la fine croûte de la Lune ? Sinon comment expliquer ces étranges lumières qui en sortent. Personne n'en parle officiellement, pourquoi ? Il y a bien eu des tentatives d'explications, nous en avons trouvé une dans un "Terre Sauvage " de 1999 (mieux vaut tard que jamais, car ce phénomène n'est vraiment pas nouveau, en effet, de nombreux astronomes notèrent, par le passé, des sources lumineuses importantes dans des cratères comme ceux de Platon, d'Aristarcus, d'Erasthothènes, de Littrow et bien d'autres).
Mais nous vous laissons lire l'article, ça vaut le
détour : "LA LUNE A DES VAPEURS. De mini-geysers de poussière qui
brillent à la surface de la Lune, telle est la découverte d'Audouin
Dollfus, un astronome parisien. Il s'agirait de jets de gaz d'oxyde
d'azote expulsés par le sol lunaire.
Entraînant avec eux de la poussière
scintillant dans les rayons du soleil, ils apparaissent alors bien
visibles dans les télescopes des astronomes, ce qui prouve que
l'activité de la Lune n'est pas si nulle". Les scientifiques sont
décidément prêts à tout pour expliquer des phénomènes dont, étrangement,
personne ne parla à l'époque des nombreuses missions Apollo… Il y a
cependant une autre hypothèse concernant les cratères éclairés de la
Lune et les photos très controversées des missions Apollo.
Attendez, on ne va pas en rester là. Nous avons encore quelques munitions !
Voici deux magnifiques clichées de Mars. Surprise !
Laissons parler
Cristiama Nimosus dans son livre de 1989 "La Terre Creuse est l'Agartha"
: "Sur les photographies de la planète Mars, on y remarque une tache
ronde, ou plutôt ovale à cause de la perspective, de couleur blanche ou
lumineuse. Les astronomes précisent que c'est la calotte glacière. C'est
affirmer sans expliquer. En effet, d'une part, les bords de l'ovale
sont bien nets, ce qui laisse supposer que la glace s'étende sur une
zone parfaitement géométrique. D'autre part, étant donné que la glace se
forme à une température inférieure à 0°C, et que celle qui règne sur
Mars avoisine les -30° à -50°C, la glace, si glace il y a, ne saurait
être localisée qu'aux Pôles. Par contre, si l'on admet qu'une cavité
s'ouvre au pôle photographié de la planète Mars, et que c'est
l'intérieur de la planète éclairé par un soleil miniature central que
l’on peut apercevoir lorsque l'ouverture du pôle est face à la Terre,
alors tout s'explique d'une façon naturelle".
Voici une photo traditionnelle du pôle Nord de Mars. Le cliché montre une dépression sur le pôle. Comme pour le pôle Nord terrestre,
la terre se courbe progressivement vers l'intérieur, c'est très
flagrant. Le cliché montre bien de petites falaises autour du pôle,
mais la dépression s'arrête net quand la glace commence. Est-ce vraiment
de la glace et pourquoi se trouverait-elle dans un trou ? Des astronomes comme O.m. Mitchell,
directeur des observatoires de Cincinnati et de Dudley, ainsi que
l'astronome anglais J. Norman Locker en parlent. Au milieu des années 1800, à une
époque où dans l'euphorie de la recherche scientifique les idées
n'étaient pas définitivement figées comme aujourd'hui, ces astronomes
ont observé de très étranges phénomènes au pôle Nord de Mars. En effet,
tous ont décrit des éclairs de lumière très vifs sortant du pôle,
en ajoutant : "Cet effet d'irradiation était fréquemment visible". Comme
le constate Martin Caidin dans son livre "The Greatest Challenge" :
"Des astronomes américains et russes ont observé, ces dernières années,
une série de flashes très brillants, d'une durée de cinq minutes, suivis
de nuages en forme de champignon" (émanant du pôle Nord de Mars).
Certaines personnes pourraient alors simplement dire que ces lumières
aux pôles de Mars sont simplement le reflet du soleil sur la glace.
C'est d'ailleurs ce que tentent de nous expliquer les astronomes. Celles des autres
planètes du système solaire et bizarrement, elles ont toutes des
problèmes inexplicables au niveau des pôles. Cela fait vraiment trop de hasards pour une
même énigme. A vous d'en tirer les conclusions en vue des images qui
vont suivre.
CONCLUSION :
Dans ce dossier, vous avez suffisamment d'éléments pour vous faire
votre propre opinion sur ce vaste sujet. Avec, il est vrai, un certain
parti pris, nous avons essayé d'être tout de même le plus objectif
possible en vous retraçant de notre mieux l'historique des événements et
recherches sur le thème de la Terre Creuse. Si ce sujet vous passionne,
vous pourrez trouver des informations complémentaires dans les livres
cités ci-dessous, (attention, certains sont très difficiles à obtenir)
ainsi qu'en tapant sur le net HOLLOW EARTH. Vous tomberez sur
d'innombrables sites américains et étrangers qui développent à souhait
ce thème. A notre connaissance, il n'en existe pratiquement aucun en
France. La France a souvent eu un train de retard en bien des domaines
et les choses inexplicables n'ont jamais véritablement passionné les
Français. Donc, si vous vous débrouillez un peu en anglais, n'hésitez
pas à aller voir chez nos voisins, vous devriez pouvoir approfondir sans
mal vos connaissances sur ce thème, car nous n'avons retracé que les
points forts de cette épopée et il existe d'autres témoignages
importants.
En vue d'une conclusion dont vous devinez sans doute l'issue, nous
allons récapituler les éléments importants énoncés dans ce dossier en
apportant quelques informations complémentaires :
-
La photographie du satellite ESSA-3, officiellement datée du 6
janvier 1967, et les clichés de l'ATS-3 sont des éléments décisifs en
faveur de la réalité d'une ouverture au pôle Nord. Comme nous l'avons
expliqué, leur authenticité n'a jamais été remise en cause. Au fait,
pour les personnes qui se seraient demandées pourquoi sur ces prises de
vue (et celle du pôle Sud de la Lune), on ne voit pas le soleil
intérieur, nous leur rappellerons simplement que ces images sont issues
d'un montage photographique exécuté à partir de nombreux clichés. Lors
de l'assemblage tout est possible et ce qui comptait avant tout ici,
c'était la visualisation générale de l'ouverture.
-
Les images en trois D effectuées par le satellite ERS-1‚ montrent
avec précision le véritable visage du continent Antarctique. Un trou
béant occupe une très large superficie du continent blanc. Ce trou
résulterait de la limite des données exécutées par l’ERS-1. Une fois
n’est pas coutume‚ un pôle est escamoté pour aucune raison spécifique.
Pourquoi l’ERS-1 n’a t-il pas scanné l’ensemble du continent alors que
ce sondage avait justement pour but de produire les reliefs de
l’ensemble du continent ?… Absurde !
- Pourquoi les pilotes qui survolent le Grand Nord chaque jour n'ont-ils apparemment jamais vu l'ouverture Nord ? En un premier temps, les avions ne survolent jamais le pôle géographique et ne passent qu'à proximité du pôle magnétique. Ensuite, les lignes aériennes évitent de faire voler leurs avions au-delà du quatre-vingt-cinquième parallèle nord, car à partir de cet endroit, les perturbations magnétiques sont très puissantes et dérèglent les instruments de navigation. Ensuite, l'ouverture Nord est gigantesque et la dépression vers l'intérieur très progressive, même Richard Byrd ne s'en rendit pas compte la première fois alors qu'il pénétra à l’intérieur avec son avion.
-
Pourquoi y a t-il autant de bases militaires en Arctique et en
Antarctique ? Toute personne voulant faire une expédition dans les
contrées polaires doit en référer en haut lieu et doit présenter son
itinéraire à l'avance. Certains sont même parfois détournés. La raison ?
Officiellement pour une simple raison de sécurité. Les autorisations
sont longues et difficiles à obtenir. La cartographie de l'océan
arctique est effectuée par des sous-marins atomiques et protégée par le
secret-défense. Monsieur Rosner, responsable de la faculté de géographie
de Tübingen, en Allemagne, reconnaît que la courbure de la Terre dans
l'Arctique fait partie des secrets militaires.
-
En 1960, le magazine français SCIENCE ET VIE, n° 510, du mois de
mars, rapporta une étonnante découverte que voici : "(…) les savants
soviétiques qui purent à Sovierskaya trouver au froid des dimensions
nouvelles, visitèrent "l'oasis" de Benguer : 500 kilomètres carrés de
sol complètement libre de glace, une température de plus de 25°, des
lacs, des cours d'eau, une maigre végétation de lichens et de mousses,
des oiseaux de plusieurs espèces ! Les Russes cherchèrent la raison de
cette anomalie stupéfiante. Ils la trouvèrent . Au sud, une chaîne de
montagne arrête les vents froids de l'intérieur, ainsi que les millions
de tonnes de glace et de neige entraînées par le blizzard ; au nord,
l'océan exerce son action adoucissante ; sur place, plus de glace
éternelles ; l'été, le soleil fait fondre la glace de l'année, après
quoi des rayons chauds sont absorbés par le sol rocheux qui conserve une
réserve de calories…(…)". Malgré que l'explication de l'oasis
surnaturelle soit loin d'être satisfaisante, un élément important fut
joint au dossier. Une carte détaillée de l'Antarctique avec les
positions des nombreuses bases militaires se trouvant sur le continent
blanc. Chose étonnante au premier abord, mais pas trop si vous avez bien
compris l'ensemble de notre travail, absolument toutes les bases
américaines (en rouge) se trouvent autour de la "banquise de Ross" (en
vert), et pas une seule base étrangère ne se situe à proximité de la
dite banquise…
-
Les divers comptes rendus des explorateurs ne peuvent pas résulter de simples coïncidences, car ils vont tous dans le même sens.
-
L'histoire d'Olaf Jansen est, il est vrai, très étonnante. Malgré
tout, la majorité de ses descriptions a été confirmée par de nombreux
explorateurs. Par exemple : l'apparition d'une eau calme sans iceberg,
suivie d'une petite tempête et d'une eau à nouveau calme mais non salée.
L'étrange lumière du monde du dessous. Sa description paradisiaque du
monde souterrain et de ses habitants correspond énormément à celle que
l'on trouve dans les légendes orales des Esquimaux. Olaf raconte avoir
vu un éléphant de grande taille. Il fait de la citée d'Eden un étrange
parallèle avec l'Eden décrite dans la Bible. Cette doctrine, selon
laquelle l'Eden terrestre serait au centre de la Terre, est une doctrine
ésotérique très peu connue. De nombreuses personnes pensaient que
l'ouverture du pôle Sud se situait au milieu du continent. Les images
d'ERS montrent que l'ouverture est en bordure de la mer de Ross et
accrédite les dires d'Olaf lorsqu'il prétend être sorti du pôle Sud par
la mer. Que l'on croit ou pas à son histoire, Olaf est bel et bien parti
de Stockholm, le 3 avril 1829, avec son père et a été retrouvé deux ans
et demi après, errant seul sur un iceberg en bordure de l'Antarctique.
-
Les descriptions de Richard Byrd sur le paysage verdoyant du monde
souterrain vont dans le sens des propos d’Olaf Jansen et des légendes
Esquimaudes. Lui aussi découvre un "mammouth" comme Olaf. Byrd aussi
rencontre un peuple pacifique au cœur des entrailles de la Terre‚ un
peuple de grande taille possédant une technologie différente de la
nôtre. Pourquoi Richard Byrd aurait-il menti ? Pourquoi‚ quelques
semaines avant de mourir‚ un homme voyant la fin de sa vie arriver‚
a-t-il écrit de pareilles lignes à l’encontre de ce qu’il nomme "la
monstrueuse industrie militaire" ? N’est-ce pas elle qui l’a adulé
pendant toutes ces années ? N’est-ce pas elle qui l’a décoré et glorifié
?…
- Un journal canadien, le Weekly World News daté du 14 février 1995 a intitulé un de ses articles : "La NASA reçoit des signaux radio du centre de la Terre". Le journal a précisé : "Cap Canaveral, Floride - la NASA reçoit des signaux radio qui viennent de l'intérieur de la Terre. Des experts pensent que ces signaux sont émis par une forme de vie intelligente et très développée". Des scientifiques auraient perçu les premiers signaux le 30 octobre 1994, grâce à des satellites très sensibles. "Depuis ce jour, les émissions se sont renouvelées à intervalles réguliers" prétend un haut responsable de la NASA qui ne souhaite pas donner son nom. "Les signaux radio seraient composés d'un code mathématique très complexe qui a convaincu les scientifiques qu'ils étaient en contact avec une colonie d'êtres vivants dont l'intelligence est sans doute supérieure à la nôtre". L'homme de la NASA dit que les scientifiques n'ont pas eu trop de mal à déchiffrer les messages, mais il a refusé plusieurs fois de révéler ce qu'ils contenaient (in Yellow Book N° 6).
-
Les nombreuses photographies des différentes planètes du système
solaire montrent des taches anormales au niveau des pôles ou des aurores
polaires dont on ne connaît pas (ou on ne souhaite pas expliquer)
l'origine. On a remarqué ces dernières années que Saturne et Jupiter,
qui font partie des planètes les plus éloignées du soleil, dégagent
pourtant plus de chaleur qu'elles n'en reçoivent du soleil.
Ci-joint, une ancienne photographie de Mars. Elle date du 4 août 1969, cliché effectué par la sonde Mariner 7. Notez bien l'étrange clarté qui ressort du pôle Sud, alors que toute la partie sud est justement en pleine nuit martienne. Si c'était de la glace, elle ne ressortirait pas de la sorte de l'obscurité la plus totale !
Vous l'aurez compris, tous ces éléments vont dans un seul et
même sens. Celui d'une Terre Creuse avec, à ses deux extrémités, deux
ouvertures laissant s'échapper la lumière et la chaleur d'un soleil
intérieur. La planète Terre n'est pas un cas isolé, après l'analyse des
photographies des autres planètes du système solaire, on peut sans
l'ombre d'un doute conclure que toutes les planètes suivent la même loi
universelle de fabrication. De plus en plus de scientifiques le pensent
mais ne peuvent l'exprimer ouvertement. Alors pourquoi nous ment-on ?
Pourquoi tant de mensonges alors qu'il serait si simple de dire la
vérité ? Et bien non, l'affaire n'est pas aussi simple. Avouer que
toutes les planètes sont creuses serait d'admettre que la Terre l'est
également. Avouer que la planète Terre est creuse et habitable
impliquerait de devoir rendre des comptes auprès des populations de la
Terre et impliquerait également de devoir faire des expéditions en son
centre et c'est pour l'instant totalement impossible.
Pourquoi ? Parce que conformément aux nombreuses légendes de notre
planète, conformément aux diverses découvertes exposées dans ce dossier
et en accord avec les traditions du Tibet, l'intérieur de la Terre est
effectivement déjà occupé par une civilisation pourvue d’une
spiritualité et d’une intelligence très développée. Au fil des années, à
travers des films et reportages, notre civilisation est volontairement
familiarisée à l'idée d'une existence extraterrestre, mais elle n'est
sans doute pas encore prête à accepter le fait qu'une civilisation
hautement évoluée vive sous ses pieds.
Qui sont ces gens ? Ces êtres, en accord avec de nombreuses légendes
et traditions du monde entier, sont nos Créateurs et ont eu, par la
force des choses, à leur charge le gardiennage de la Terre et de
l'humanité.
Qui sont ces gens ?
Ces êtres, en accord avec de nombreuses légendes et
traditions du monde entier, sont les créateurs ou re-créateurs de la
Terre...
© Hans W. Lintz & Anton Parks - Janvier 2001 / Mai 2004 / Avril 2006