Les châteaux hantés en France

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Presque tous les châteaux possèdent leurs propres fantômes, Chacun raconte des histoires tragiques et insolites à travers le monde, mais qu'en est-il de la France ?
Des châteaux aux entités surnaturelles !



 
Le château des Noyers, l’un des plus hantés de France



Caché sur la commune du Tourneur dans le Calvados, le château des Noyers apparaît comme l'un des plus hantés de France. Jets d'objets, apparition de femmes... Bruits de pas, fenêtres qui tremblent, apparitions de femmes… Depuis des siècles, les légendes entourent cette bâtisse, bien cachée au bout d’une allée sinueuse, là où la nature a repris ses droits.

Certains parlent même du château le plus hanté de France. Est-ce vraiment le cas ?
Aucune signalétique n’indique la localisation du château. Seul un chemin sinueux précise l’emplacement de l’édifice, au début duquel est installée une pancarte : propriété privée*.

Au bout d’un chemin sinueux, enveloppé d’arbres, se trouve le château des Noyers.



Construit en 1835 par la famille De Baudre, le château, aujourd’hui délabré, a été le théâtre de phénomènes inexpliqués. C’est entre 1867 et 1876 que ces faits étranges atteignirent leur paroxysme.

L’édifice est alors la propriété de Pauline de Cuissy et de son mari Ferdinand de Lescaudey de Manneville. Ils y résident avec leur fils Maurice, et quelques intendants : cocher, gouvernante, … L’une des cuisinières, Célina Desbissons, est d’ailleurs l’arrière-arrière-grand-mère du maire actuel de la commune, Didier Duchemin.

Livres projetés contre les murs, voix de femmes, objets qui se déplacent, draps qui se lèvent… Les habitants vivent un enfer au quotidien. Tous ces faits ont été relatés dans des journaux intimes.

Dans celui rédigé par Célina Desbissons, on peut lire :  » le 19 janvier 1876 à 1h15, j’ai été réveillée par une galopade à l’étage du dessus, les fenêtres ont tremblé pendant dix minutes, il y a eu des coups sur les portes ».

En parcourant les manuscrits, on apprend que le propriétaire avait interdit l’accès à la cave à cette époque. Pour quelle raison ? Nul ne le sait…

En janvier 1876, un exorcisme est pratiqué. Dans ses écrits, l’homme d’Église relate une scène effrayante : assis sur une chaise, celle-ci s’est mise à trembler violemment. Après cette conjuration, il y a eu une certaine accalmie au sein du domaine.

Un calme de courte durée puisque quelques jours après, les phénomènes ont repris de plus belle.
Une mystérieuse chambre verte

Selon la légende, la chambre verte serait la plus hantée. L’édile de la commune aurait même vu une tête de femme à la fenêtre.


   
Il y a quelques années, une tête de femme est clairement apparue à la fenêtre de la chambre verte lors d’un son et lumière, les photos qui ont été prises ce soir-là attestent de ce fait.

Après le départ du couple en 1876, Mr Decaen, un franc-maçon, achète le château. Ces cas de hantise se font plus rares.

Selon de nombreux dires, cet homme était mauvais, un personnage sombre qui a fait fortune en promenant dans la région un squelette de baleine. Certains iront jusqu’à penser qu’il pratiquait dans le château des rituels occultes.

L’édifice a brûlé en 1984. Seule la fameuse chambre verte a été épargnée des flammes.



Une enquête sur les phénomènes inexpliqués
Toutes ces histoires ont suscité la curiosité du GREPP (Groupement de Recherches et d’Etude des Phénomènes Paranormaux) qui, en 2015, est venu mener l’enquête au château. Basé sur la science, « on essaie de démystifier beaucoup de choses, mais il reste des faits inexpliqués. Tout ça, c’est de l’énergie », assure Marguerite Da Silva, l’une des spécialistes.
Au Tourneur, l’équipe n’a pas été déçue.  » Nous avons enregistré des voix. Mais le plus étrange reste l’apparition soudaine de cette boule lumineuse énorme. Elle a avancé vers nous avant de disparaître. Nous n’avons jamais pu comprendre ce que c’était ».
En revanche, l’équipe a mis un terme à cette silhouette de femme, repérée à de multiples reprises : il s’agit en réalité d’un effet d’optique.

Aujourd’hui, le château des Noyers est une ruine où la nature a repris ses droits. (©Eloïse Aubé/Actu.fr)



La Demoiselle de Noyers

En plus des phénomènes de hantise à l’intérieur du château, un autre récit vient se greffer : celui de la Demoiselle de Noyers. La légende raconte que cette femme serait morte de vanité bien avant la Révolution. Le soir, elle errerait dans la maison et le parc du château, vêtue de noire, faisant danser jusqu’à l’aube les voyageurs.

De nos jours, ces témoignages étranges perdurent. Comme cette photo, prise lors d’un spectacle de son et lumière dans le parc du château, où l’une des figurantes… a la tête coupée !

Autre histoire vécue par une mère et sa fille. En 2016, elles se rendent au château des Noyers et vivent une expérience troublante comme elles le racontent dans une lettre adressée à Didier Duchemin.

    Leur voiture était garée dans l’allée menant au château. Après avoir fait le tour des lieux, la jeune fille assure à sa mère avoir vu une forme noire entourée la voiture. Toutes deux grimpent alors dans le véhicule et d’un coup, une forte odeur de brûlée se fait sentir. Mère et fille étaient saisies.

Aujourd’hui, le château a été racheté par un couple qui souhaite conserver l’anonymat. La légende urbaine perdure et le mystère reste entier.

Certains racontent que les pierres de l’ancien château médiéval, qui ont servi à la construction du château des Noyers, ont transmis ces malheurs. D’autres pensent que le passé sanglant de la commune (exécutions sur la place publique, 700 morts liés à la peste) aurait nourri les lieux.

Une chose est sûre : que vous y croyiez ou non, vous ne repartirez pas de cet endroit serein !

*Le château des Noyers est une propriété privée. Il est donc interdit de pénétrer sur les lieux sans autorisation. (source : actu.fr/normandie)

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Le château de Puilaurens (France, Aude)
    Site stratégique, perché à 697 m d’altitude sur le Mont Ardu, le château de Puilaurens se dresse sur son éperon rocheux dominant le village au milieu d’une forêt de sapins.
    De l’accueil, les premières pierres se dévoilent ! Au bout du chemin, l’impressionnant escalier en chicane se dresse, puis la porte d’entrée du château. Passés la porte assommoir, la cour principale se dévoile. Le mur d’enceinte et ses créneaux, les tours ouvertes à la gorge sont chargés d’histoire.

      Mais qui hante donc Puilaurens ?

    Il s'agirait de Blanche de Bourbon, nièce du roi de France Philippe VI de Valois, épouse de Pierre Ier de Castille plus connu sous le nom de Pierre le Cruel. Elle s’arrête à Puilaurens en 1353, alors qu’elle fait route pour l’Espagne, pour épouser le roi de Castille. Le roi, peu amoureux de la belle Blanche, ne tardera pas à la délaisser, puis l'enfermer pour finalement faire annuler le mariage sous des prétextes fallacieux de retard de paiement de la dot promise !
    Ces mauvais traitements infligés à une nièce du roi de France finissent par avoir raison de l'alliance franco-castillane. Pierre le Cruel se tournera vers l'Angleterre et le Prince Noir, et le roi de France apportera son concours au rival de Pierre Ier, Henri de Trastamare, en lui envoyant Bertrand Du Guesclin à la tête des Grandes Compagnies.
    Blanche de Bourbon est assassinée en 1361, à seulement 22 ans, sur l'ordre de son mari par deux hommes de main : Daniot et Turquant. Pour l'occire en faisant croire à un accident, ils font tomber une poutre sur elle, tandis que d'autres étranglent les servantes pour les faire taire.

    Capturés plus tard par Henri II, Daniot et Turquant s'accusent mutuellement du crime. Ils sont condamnés à un duel à mort l'un avec l'autre. Pendant le combat, un orage éclate et ils sont foudroyés. Cette mort venue du ciel fait croire à un miracle. Plusieurs autres miracles, notamment des guérisons inexpliquées, sont attribués à la Reine Blanche

    On dit donc que c'est son fantôme qui hante Puilaurens et qui "vient pendant les pâles nuits, promener ses vaporeux voiles sur le chemin de ronde des remparts démantelés".

    Et comme vous pouvez le voir sur la photo en dessous, la dame blanche a même pris le temps de poser !  (source : photos.piganl

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      Le château de Puymartin (France, Dordogne
         Entre Sarlat et les Eyzies le regard est attiré par les tours crénelées de Puymartin. Ce château construit au XIIème siècle (env. 1270) a été détruit pendant la guerre de Cent Ans (1358), et reconstruit vers 1450 par Radulphe de Saint-Clar qui l’a habité.

        C'est à cette époque que naît la légende de la Dame Blanche. Cette légende retrace la vie de Thérèse de Saint-Clar qui fut emprisonnée dans la tour nord du Château par son mari jaloux, elle y mourut et y fut emmurée. Son fantôme s'est manifesté à plusieurs personnes. Peut-être ressentirez-vous sa présence en visitant le Château...

        Le Château a traversé les siècles et a été restauré en partie au XIXème (vers 1890) par son descendant, le Marquis de Carbonnier de Marzac, ancêtre de la famille actuelle : de Montbron. C’est en cela que Puymartin conserve des biens de famille, mobilier, tapisseries, peintures et un Cabinet Mythologique unique en Périgord. 


        La légende de la Dame Blanche
        Cette légende retrace la vie de Thérèse de Saint-Clar qui fut emprisonnée dans la tour nord du château.
        En effet au XVIe siècle, Thérèse de Saint-Clar, surprise par son époux de retour de guerre dans les bras de son amant fut emprisonnée ici. Son mari jaloux tua l’amant (un jeune chevalier du voisinage) et l’épouse infidèle fut emprisonnée là durant une quinzaine d’années. La porte fut murée, par la petite trappe on lui apportait sa nourriture, elle dormait sur une mauvaise paillasse, dans ce petit recoin et la cheminée lui permettait de se chauffer et de faire sa cuisine, de plus il y avait deux barreaux à sa fenêtre pour l’empêcher de s’échapper.

        A sa mort, elle ne quitta pas cette pièce, car son corps fut emmuré là et depuis une légende dit que Thérèse reviendrait hanter le château le soir aux environs de minuit : elle se promènerait dans l’escalier, dans sa pièce et sur les chemins de ronde. C’est le fantôme de la Dame Blanche : des habitants du château l’ont rencontrée, ainsi que des visiteurs…(source : chateau-puymartin)

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          Le château de Trécesson (France, Morbihan)

             Le château de Trécesson, qui a conservé son aspect médiéval, est l'un des plus impressionnants châteaux de Bretagne. Ses imposants murs de schiste rougeâtre se reflètent dans les eaux de l’étang qui l’entoure. Il est situé sur la commune de Campénéac (Morbihan) à proximité de la forêt de Paimpont-Brocéliande et en bordure du camp de Coëtquidan. Plusieurs légendes sont liées au château. La plus connue est celle de la dame blanche, mais il y a aussi celle du Curé sans tête, un fantôme qui rôderait dans les prairies autour du château près du calvaire qui borde la D312, celle des Joueurs fantôme et celle du Manoir du Pied d’Ânon. Pendant la Terreur, en juin 1793, le député girondin Jacques Defermon (dit Defermon des Chapelières) ayant signé une protestation contre l’exclusion des Girondins est obligé de s’enfuir et vient se réfugier dans le château. Il y resta caché plus d'un an.
            La légende de la dame blanche est relatée dans un volume de la revue Le Lycée armoricain en 1824. Les faits se seraient déroulés entre 1740 et 1760. À l'époque où le château appartient au bon seigneur M. De Trécesson, dont la seule intolérance concerne le braconnage, des braconniers opèrent de nuit sur ses terres. En embuscade dans le parc du château, l'un de ces braconniers guette sa proie. Il entend du bruit et se cache sur un arbre. Une voiture attelée de deux chevaux noirs s'avance lentement et à petit bruit. Le cortège s'arrête non loin du braconnier et il distingue plusieurs hommes munis de bêches et de pioches. Ils se mettent a creuser une fosse, au pied de l'arbre où il est caché. Au même moment, deux gentilshommes sortent de la voiture et en font descendre avec violence une jeune dame richement parée, vêtue d'une robe de soie blanche. Sa tête est couronnée de fleurs, elle tient un bouquet, il s'agit d'une jeune fiancée. Elle supplie ses frères de lui laisser la vie, en vain. Ils répondent qu'elle a déshonoré la famille et n'en fait désormais plus partie. La fosse est achevée, et la jeune femme y est précipitée, puis enterrée vivante. Quand la voiture disparaît, le braconnier n'ose pas porter secours à la femme et rentre chez lui pour raconter à son épouse ce qui vient de se passer. Elle l'invective pour sa lâcheté, et tous deux trouvent M. de Trécesson, afin de lui raconter ce qui est arrivé. Les portes du château sont fermées, il faut attendre longtemps avant qu'on accepte de leur ouvrir. M. de Trécesson est au lit, il s'habille à la hâte et ordonne de les faire entrer. Les deux époux exposent le motif qui les amène. M. de Trécesson s'inquiète et donne ordre à ses gens de courir à l'endroit que le braconnier indique. Cependant, ces démarches ont pris du temps, et déjà le jour commence à paraître. La tombe est ouverte et lorsque le visage de la jeune dame paraît à découvert, elle pousse un long soupir puis tombe morte. M. de Trécesson lui fait rendre les honneurs funèbres, mais personne ne parvient à connaître les raisons du sort cruel réservé à la femme. M. de Trécesson orne la chapelle du Château de la robe nuptiale, du bouquet et de la couronne de fleurs de la jeune fiancée. Ils seraient restés exposés jusqu'à la Révolution française. (Cependant en page 12 de ses mémoires intitulées "Archives de la famille Maufras Du Chatellier", Armand Du Chatellier atteste de la présence de la robe en 1881).

            Depuis, la dame blanche apparaîtrait sur les toits du château de Trécesson les soirs de pleine lune. Cependant, il n'existe aucun témoignage direct connu pour attester de la présence de ce fantôme près du château.


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            le château de la Boursidière (France, Hauts-de-Seine)



            Selon une légende, la reine Blanche de Castille y serait venue délivrer les serfs de Châtenay et leurs familles, emprisonnés par les chanoines pour non-paiement de la taille. Elle aurait frappé de son bâton royal la porte du donjon, et à ce signal ses hommes d’armes auraient brisé la porte et libéré les serfs survivants, plusieurs ayant péri étouffés. Outrée par les protestations des chanoines, la reine aurait fait saisir leurs revenus temporels et détruire le donjon. Toutefois, selon d’autres sources, c’est à Paris que les serfs auraient été emprisonnés. Toujours est-il que les serfs furent affranchis quelques années plus tard à la suite du versement au chapitre d’une somme de 1 400 livres.
            La légende dit qu’une Dame blanche vient chaque nuit de Noël rôder autour des ruines, protégeant un trésor (plusieurs trésors auraient été trouvés dans la forêt, dont au moins deux datant de la guerre de Cent Ans).
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            Le château d'Arlempdes (France, Haute-Loire)

            Le château d'Arlempdes est situé sur la commune éponyme, en Haute-Loire, à 25 km au sud-est du Puy-en-Velay. Il a été édifié du XIIIe au XVIe siècle sur un éperon dominant la Loire, selon un plan singulier car il est imbriqué dans la roche, laquelle prolonge naturellement les remparts.

            Surveillant une voie de communication alors stratégique, le château réputé imprenable est d'abord la possession de seigneurs issus de familles régionales (les Monlaur, les Mirabel) puis, en 1450, il est intégré au domaine de Diane de Poitiers.

            Aux XVIe et XVIIe siècles, le site est utilisé comme garnison puis peu à peu abandonné avant même la Révolution car n'ayant plus d'intérêt stratégique. Il servira même de carrière au XIXe.

            Dans les années 1960, les derniers descendants des propriétaires du XVIIIe siècle et des passionnés fondent une association et rachètent les ruines. Des restaurations sont alors effectuées.

            A ce jour, hors une partie des remparts crénelés, la chapelle castrale Saint-Jacques du XIIe siècle, bâtie en pierre rouge, rénovée, est la seule partie conservée du château féodal primitif. Elle est classée. A proximité, demeure encore un corps de bâtiment dont le rez-de-chaussée qui faisait fonction de salle d'armes a conservé sa voûte. Le reste de la forteresse est à l'état de ruines mais présente une certaine unité. Le site accueille du reste un festival de théâtre en été.

            Le caractère spectaculaire et pittoresque des vestiges qui se mêlent aux roches et la chapelle justifient que la commune appartienne au réseau des Plus beaux villages de France. (source : france-voyage)

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            Le château du Hohenbourg (France, Bas-Rhin)



            Il y a longtemps de cela, la source du Maïdenbrunnen était vive, et généreuse en eau fraîche. Il y avait même un petit étang, où Hedvige, fille du seigneur de Hohenbourg, descendait parfois pour se refraîchir.

            Mais un jour, un sanglier rendu furieux par une blessure de chasseur fonce dans les taillis et les près. Et, voyant une forme humaine, se retourne et assaille Hedvige. Par miracle Robert de Wegelnbourg, fils du seigneur du château voisin, jaillit d'un fourré, bande son arc et touche la bête qui s'enfuit. Une idylle est née, à laquelle le père de Hedvige est farouchement opposé. Un jour, il surprend les amants et tue le jeune homme. Brisée de chagrin, Hedvige s'enferme dans sa chambre et se laisse mourir. Avec elle disparait toute la beauté du site. Les nénuphars qui fleurissaient sur l'étang se fanent aussitôt. L'herbe jaunie parfois de tristesse, et les fleurs n'osent plus se montrer au printemps. Seul quelques rares myosotis tentent de pousser sur les bords de l'ancien étang, qui chaque année s'appauvrit de son eau si claire.

            On prétend que certaines nuits, quand la lune disparaît derrière des voiles de nuages, on peut discerner la silhouette d'une jeune femme vêtue de blanc, à la chevelure dense et noire qui descend, pieds nus, de la ruine du château de Hohenburg. (source : chateauruine)

             
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            Le château de Pouancé (France, Maine-et-Loire)



            Qui est la Dame Blanche ?

            Comme tout château qui se respecte, un fantôme hante les hauts murs et les tours. À Pouancé, c’est la Dame Blanche. On y parle de, Marie Delorme, femme du Seigneur. L’histoire raconte, « qu’éperdument amoureuse d’un chevalier breton, pressée par son soupirant, elle ouvre les portes du château. Il s’y engouffre avec tous ses hommes et s’empare de Pouancé » .

            Une autre version circule, qui affirme que Marie Delorme était amoureuse d’un chevalier. Lors du second siège de Pouancé par les Bretons (au XIIe siècle), le chevalier profita de l’amour de la jeune femme pour la convaincre d’ouvrir les portes de la ville. Ce qu’elle fit avec l’aide de son frère, sergent dans la place. Les troupes bretonnes s’emparèrent alors de Pouancé.

            La légende affirme que Marie Delorme fut emmurée vivante pour trahison. Depuis, elle hanterait, comme une âme en peine, une tour du château de Pouancé. La plus belle et la plus vieille. « Nous l’avons repérée » , murmure Céline, intriguant les curieux. « Cette silhouette féminine errante serait le fantôme d’une noble dame », affirment des Pouancéens insomniaques, qui scrutent les tours les soirs de pleine lune. Pour corroborer l’histoire, le marquis de Preaulx nota, peu avant la Révolution, « que des habitants découvrirent, dans une pièce du château, le cadavre d’une femme, assise en face d’une table, où reposaient des couverts d’argent. Dans sa bouche, étincelait une pièce d’or » . (source : ouest-france

            Le château de Landreville (France, Ardennes)le château de Frœningen (France, Haut-Rhin) 
            le château de Greifenstein (France, Bas-Rhin) 
            le château de Fougères-sur-Bièvre (France, Loir-et-Cher) 
            le château de Rouelbeau (Suisse, Canton de Genève) 
            Le château de Savy-Berlette (France, Pas-de-Calais)


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