Peut-on cloner des Dinosaures ?

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Un biologiste japonais réputé, Akira Iritani, s’apprête à utiliser les techniques du clonage pour faire naître un mammouth. « Les préparatifs sont terminés » a-t-il expliqué à la presse...

La Société géographique russe et des spécialistes de l'Université fédérale du nord-est (Iakoutsk, Sibérie orientale) ont pu examiner la carcasse bien conservée d'un mammouth laineux femelle, localisée en août dernier dans le permafrost de l'îlot Maly Liakhovski, dans l'Océan Arctique russe. Le chef de l'expédition affirme que l'animal était mort à l'âge de 60 ans environ il y a 10 000 ou 15 000 ans. La carcasse congelée contenait encore des tissus musculaires préservés et du sang.



"Cette découverte nous donne des chances réelles de trouver des cellules vivantes qui peuvent permettre de réaliser le projet de clonage d'un mammouth", a déclaré le scientifique. En cas de succès, le noyau de cellule de mammouth sera transféré dans des ovules énucléés d'éléphante, dans le but de produire des embryons pourvus d'un ADN de mammouth, qui seraient ensuite placés dans l'utérus d'une éléphante d'Asie.

 Les mystères de l'ambre


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Une tique pleine de sang de dinosaure découverte dans de l'ambre !

Les tiques festoyaient de sang de dinosaures bien avant de devenir le cauchemar des marcheurs et de tout ce qui a des poils et des plumes et même parfois de ce qui porte des écailles, selon une étude publiée ce mardi 12 décembre dans la revue Nature Communications.
Une équipe de chercheurs espagnols et britanniques a trouvé en Birmanie quatre tiques parfaitement conservées dans de l'ambre (résultant des sécrétions de végétaux fossilisés), vieille de 99 millions d'années.

Parmi ces quatre parasites surgis du passé, l'un, de la famille des "Tiques terribles de Dracula", était "gorgé de sang", un autre avait une patte "empêtrée" dans une plume, appartenant immanquablement à un dinosaure puisque les oiseaux n'existaient pas encore.

Cette dernière, représentante d'une espèce éteinte, mesurait un millimètre et avait huit pattes mais pas d'œil. "Il est extrêmement rare de découvrir des fossiles de parasites hématophages directement liés aux restes de leurs hôtes", explique Xavier Delclòs de l'université de Barcelone, coauteur de l'étude.



De quelques micromètres à deux millimètres de long, l'acarien se fixe sur la peau de sa proie pour se nourrir de son sang propageant une grande variété de maladies.



L'ambre, stockage décevant

"Alors que les oiseaux sont les uniques descendants des dinosaures théropodes à avoir survécu à l'extinction de masse de la fin du Crétacé il y a 66 millions d'années, les tiques ne se sont pas juste accrochées à la vie, elles se sont développées", disent les chercheurs.

La découverte peut faire penser au film Jurassic Park dans lequel des chercheurs découvrent de l'ADN de dinosaure dans un moustique fossilisé dans de l'ambre. Mais cela ne sera pas encore pour cette fois: "toutes les tentatives pour extraire l'ADN des échantillons d'ambre se sont révélées infructueuses", précise dans un communiqué le musée d'histoire naturelle de l'université d'Oxford.

L'année dernière, en décembre également, la question du clonage de dinosaures avait refait surface lorsqu'une queue de dinosaure parfaitement conservée dans de l'ambre avait été découverte.

Malheureusement, "Jurassic Park" semble condamné à rester dans le domaine de la science-fiction. En effet, Ryan McKellar, co-auteur de l'étude de 2016, avait douché l'enthousiasme à ce sujet. La science a montré que l'ADN ne peut pas rester préservé aussi longtemps.

Un ADN trop vieux

En effet, la fameuse double hélice se dégrade dans le temps. Avant que la totalité de l'ADN d'un organisme soit détruit, il se passe de longues années: presque 7 millions. Malheureusement, comme tous les dinosaures se sont éteints il y a plus de 66 millions d'années, il semble totalement impossible de retrouver une trace d'ADN dans de l'ambre.

Déçu? S'il semble impossible, au vu de nos connaissances scientifiques, de cloner un dinosaure, ce n'est pas le cas pour d'autres espèces mythiques disparues. Par exemple, le généticien controversé George Church souhaite cloner un mammouth. Ou plus exactement créer un hybride entre le mammouth d'antan et l'éléphant. En effet, le séquençage du génome de cet ancêtre de l'éléphant avance à grand pas, celui-ci arpentant encore la Terre il à a quelque 10.000 ans. On a d'ailleurs retrouvé des spécimens parfaitement conservés dans la glace. Le chercheur espère réussir cela avant la fin de la décennie.(source : huffingtonpost)


L’ambre, dont l’origine est restée pendant longtemps un mystère, a suscité beaucoup de croyances chez nos ancêtres.

Ses soi-disant propriétés magiques, on fait d’elle un objet de commerce très apprécié de nos jours. L’origine de l’ambre est maintenant connue ! 

Remontons 30 millions d’années en arrière. La Terre était alors peuplée de nombreuses forêts luxuriantes, dont les forêts de conifères.

La sève coulant parfois en abondance de ces conifères se solidifia créant alors l’ambre. Ce processus de fossilisation est appelé inclusion. L’ambre, pierre semi-précieuse, n’est pas seulement reconnue pour sa beauté. En effet, elle est également recherchée par les paléontologues. Parfois, elle renferme de fabuleux trésors. Ce que l’on appelle « trésor » sont des insectes et des fois même des petits animaux comme les lézards pris au piège dans la résine avant qu’elle ne se fossilise. 

Le clonage est-il l'avenir des espèces menacées ? Un tripatouillage génétique à partir de fragments d'ADN permettra peut-être un jour de redonner vie à des espèces disparues.

C’est de là que vient le scénario de Jurassic Park où des paléogénéticiens arrivent à extraire du sang de dinosaure conservé dans les entrailles de moustiques momifiés dans l’ambre. Mais ce scénario idéal est bien entendu improbable.

En effet, les chances de trouver de l’ADN de dinosaures conservé dans un moustique sont infimes et de plus, si cela se produisait la quantité de sang serait trop insuffisante pour espérer trouver un ADN viable. 

Pour l’instant recréer un dinosaure à partir du sang d’un moustique emprisonné dans l’ambre relève de la science fiction, mais pour les fans de Jurassic Park rien n’est encore perdu. En effet, depuis les années 90, quelques laboratoires se sont lancés le défit insensé mais qui peut leur faire toucher le jackpot d’exploiter l’ADN fossile et en particulier celui conservé dans l’ambre. Par exemple l’Ambergene Corporation s’intéresse de près à certaines bactéries qui ont fait preuve d’une grande résistance et d’une endurance remarquable dans des milieux des plus hostiles. 

Les scientifiques n’espèrent pas arriver à cloner un dinosaure à partir de sang d’un dinosaure trouvé dans un moustique conservé dans l'ambre mais plutôt à partir de restes de dinosaures en chair et en os conservés bien entendu dans de l’ambre. (source : clonage-des-especes

Découverte d'insectes fossiles dans l'ambre



Au Nord du Pérou, il y a 15 à 12 millions d'années, des insectes, acariens et autres arthropodes se sont fait piéger dans la résine le long de troncs d'arbre ou de branches.

 Une équipe internationale de paléontologues et de géologues(1) les a retrouvés fossilisés dans l'ambre.

Cette découverte est la première du genre en Amazonie occidentale. Grâce à elle, les chercheurs prouvent l'existence précoce d'une grande biodiversité terrestre dans la région, dans un environnement forestier et sous un climat chaud et humide. Ces résultats sont publiés en ligne sur le site des Proceedings of the National Academy of Sciences.

L'ambre, c'est-à-dire la résine fossile, provient d'un seul niveau stratigraphique, daté du Miocène moyen (il y a 15 à 12 millions d'années).

 Les chercheurs l'ont découvert au bord de l'Amazone, lors d'une expédition près d'Iquitos en 2004. L'équipe, coordonnée par Pierre-Olivier Antoine, du Laboratoire des mécanismes de transfert en géologie (CNRS/Université Toulouse 3/IRD), prospecte depuis plusieurs années les terrains sédimentaires de cette région située au pied des Andes et aux confins du Brésil, de l'Équateur et de la Colombie.

Son but est de retracer l'évolution de la faune et de la flore, des environnements et de la géographie de l'Amazonie occidentale dans les vingt derniers millions d'années, sous l'effet du soulèvement des Andes. C'est l'un des objectifs du programme Environnements et climats du passé (ECLIPSE), programme pluridisciplinaire de l'INSU-CNRS.

L'Amazonie est aujourd'hui le siège de la plus grande biodiversité terrestre, mais très peu de choses sont connues sur le passé de cette région reculée et peu explorée, qui était il y a 12 à 15 millions d'années totalement isolée du reste du monde (le canal de Panama ne s'est refermé qu'il y a 3,5 millions d'années).

Les insectes et arachnides fossiles trouvés sont les premiers arthropodes terrestres jamais découverts dans cette partie du globe. L'ambre d'Amazonie est exceptionnellement riche en inclusions animales et végétales : au moins 13 espèces d'insectes et 3 espèces d'acariens ont déjà été identifiées par le paléoentomologiste André Nel, du Muséum National d'Histoire Naturelle à Paris (MNHN).

 La résine fossile a par exemple piégé plusieurs mouches et moustiques, des guêpes parasites, un coléoptère cousin des coccinelles, une phrygane (le porte-bois bien connu des pêcheurs) etc. Un acarien est même englué sur un fil d'araignée.

D'innombrables microfossiles ont été saisis par la résine, parmi lesquels une grande diversité de bactéries, de cyanobactéries, de spores de champignons, d'algues, ou encore un lichen et un grain de pollen.

Le contenu cellulaire de certains microfossiles est conservé, ce qui laisse espérer que l'on aura accès à leur ADN pour tenter de reconstituer leur phylogénie (leur arbre généalogique). Grâce à cette découverte, les chercheurs savent désormais qu'il y a 12 à 15 millions d'années, la région était un delta ouvert sur une mer intérieure bordée de forêts denses, sous un climat déjà chaud et très humide, où il ne faisait pas forcément bon vivre !



Les datations sur les os de dinosaures

Les datations les plus récentes de la fameuse crise KT, à l'interface entre le Crétacé et le Tertiaire, donnent un âge de 65,5 ± 0,3 millions d'années. Bien que le volcanisme du Deccan en Inde ait certainement joué un rôle dans la disparition de bien des espèces à ce moment-là, comme les ammonites et les ptérosaures, il semble bel et bien que ce soit l'impact d'un fragment d'astéroïde issu de Baptistina 298 qui soit la cause principale de cette grande crise biologique.
Toutefois, depuis longtemps, certains os de dinosaures avaient été retrouvés dans des couches de sédiments plus jeunes que celle délimitant la séparation du Crétacé et du Tertiaire. Cela laissait entendre que les dinosaures pouvaient avoir disparu graduellement, ou pour le moins que certaines espèces avaient momentanément survécu au goulot d'étranglement ayant frappé la biosphère à ce moment et ayant conduit à la disparition des dinosaures non aviens.Pour la plupart des paléontologues, les os ainsi retrouvés sont bien antérieurs à la crise KT. Il s'agissait simplement de fossiles provenant de vieux sédiments remaniés par des rivières ou d'autres causes et qui se sont retrouvés piégés dans des couches plus récentes. La seule façon de couper court aux débats aurait été de dater directement ces os.

Or, dans le cas de fossiles aussi anciens, des méthodes comme celle du carbone 14 ne fonctionnent pas, ce qui impose des datations relatives et indirectes portant sur les sédiments renfermant les fossiles. L'un des principes de base de cette datation est que les couches les plus jeunes se sont déposées sur les couches les plus anciennes.La mémoire du plomb révélée par le laser

Larry Heaman, de l'Université de l'Alberta, vient pourtant de réussir avec ses collègues à mettre en œuvre une technique de géochronologie U-Pb par ablation laser. Elle repose sur la mesure des rapports isotopiques d'atomes d'uranium et de plomb. Les premiers se trouvent piégés dans un os en cours de fossilisation et se désintègrent ensuite en isotope du plomb. Plus la fossilisation de l'os est ancienne, plus les atomes de plomb sont nombreux.

Les chercheurs ont ainsi daté directement pour la première fois un os de dinosaure. Il s'agissait d'un fragment de fémur d'un hadrosaure, un dinosaure herbivore. L'os retrouvé a un âge
absolu de 64,8 ± 0,9 millions d'années, ce qui est parfaitement compatible avec les 65,5 ± 0,3 millions d'années estimés pour la crise KT. Sauf qu'il a été retrouvé dans une couche datant clairement du Tertiaire d'après les estimations provenant de la palynologie, les données paléomagnétiques et les fossiles de mammifères trouvés...




Des dinosaures au Tertiaire ?


Si d'autres fossiles du même genre devaient être retrouvés, avec des datations moins compatibles avec celle de la crise KT en raison de la réduction des barres d'erreurs, il faudrait en conclure que certaines espèces de dinosaures ont effectivement survécu pendant quelques dizaines à quelques centaines de milliers d'années, peut-être, à cette crise.

On n'en est pas encore là, mais on pourrait être contraint de repenser en partie ce qui s'est passé à cette époque, par exemple en réévaluant la capacité des œufs de dinosaures à survivre à des conditions critiques ou l'ampleur de la dévastation de la végétation. Certaines zones géographiques ont peut-être été partiellement épargnées. (Source : futura-sciences)
https://emanants.blogspot.com/2020/06/peut-on-cloner-des-dinosaures.html