Le premier nom est celui que vous utilisez depuis votre naissance connu de tous ceux à qui vous voulez bien le faire
connaître (dans les forums, dans les discussions, etc.) et le deuxième
doit être secret, il doit définir votre personnalité, vous représenter.
Il est important de bien le choisir.
Un nom sert principalement à s'identifier auprès d’autres individus, que ce soit les proches, les autres personnes, les entités d'autres plans, les animaux… Il sert de signature qui affirme son individualité auprès du collectif. Lorsque qu'une autre personne voit, entend, dit, écrit, vibre le nom d’une personne, s’ouvre en cette personne tout ce que sa mémoire possède comme information à son sujet. En fait, cela fonctionne comme une sorte de portail menant à l’identité.
Un nom fait appel à la puissance des énergies utilisées par les mots, il véhicule donc des forces invisibles insoupçonnées. En magie vous apprendrez si ce n’est déjà fait que chaque chose possède sa propre énergie, ainsi qu’une portée symbolique. Les mots rassemblent ces deux faits, en plus d’une portée cognitive permettant d’obtenir à l’aide de la mémoire un apprentissage de ce que l’on appelle langage. Dans un nom magique, la portée cognitive liée à la mémoire est seulement liée à l’individu qui porte le nom. Cela agit donc comme un « raccourci » par rapport à la mémoire collectif commune, et montre ainsi ô combien peut être puissante la force du « Verbe ».
À une vibration assez élevée, cette force acquiert même la possibilité de se matérialiser. Ce sont ces principes qui sont par exemple mises en jeu lors des rituels (et plus précisément dans ce qu’on appelle « invocation ») ou encore les prières. Ne sous-estimez pas dès lors la puissance d’une prière, car elle est de plus régie par le principe de la réaction en chaîne qui fait qu’un simple battement d’aile de papillon en Australie peut provoquer un cyclone sur les côtes de l’Amérique…
Mais à quoi sert un « nom magique » ?
La différence avec le nom magique, c'est qu'il renvoie à une partie plus profonde de soi ; en effet, l’appellation « magique » désigne l’équivalent du « surmoi », une partie plus spirituelle et plus élevée de soi-même. Ainsi il peut envoyer aux autres plus d'informations sur notre identité que notre nom « commun ». Un nom magique peut également servir à centrer les énergies sur soi lors d'une pratique.
Techniques pour trouver son nom magique :
Avant d’aborder les deux techniques, je tiens à signaler que personnellement, je ne pense pas qu’il y ait de différence réelle entre « manière passive » ou « manière active » en ce qui concerne celle qui serait meilleure que l’autre. Cela dépend selon moi de chaque individu et de chaque cas.
- Manière « passive »
La manière passive, c’est attendre que le nom magique vienne à soi. Comment peut il venir à nous ? Les possibilités sont nombreuses, pour ne pas dire infinies. Je vais quand même tenter de les classer pour clarifier les choses, bien qu’il soit possible que j’ai oublié certaines de ces possibilités :
Par réception lors d’une médiation, d’un rêve, d’un état somnolant la journée…
Par perception extrasensorielle (visualisation, clairvoyance, clairaudience…)
Par communication avec une entité (guides ou autres)
Par signes au quotidien (exemple (très) basique : vous voyez une feuille tomber dans la rue, cela vous émeut comme expérience et vous décidez de vous appeler « vielle branche ».)
- Manière « active »
La manière active, c’est créer soi-même son nom magique. Plus qu’un travail artistique visant l’esthétique, la beauté et l’harmonie du nom, il faudra avant tout être en accord avec celui-ci. Il faut que l’on sente une sorte de lien avec, qu'on se sente bien lorsque qu'on dit: " Je suis *** ". Ce lien peut être un lien d'origine (de naissance, elfique..), ou un lien de choix, ou les deux, ou autre… Si le nom d’une personne est particulier et moins banal que par exemple Merlin ou Mickey, il renverra encore plus à son identité propre, de part son coté unique, rare, original. Tout dépend de ce que qu’on veut exprimer au travers du nom.
Plus le lien est fort, plus le nom contiendra des informations et de la force, des ressentis.
Nom ; Symbolisme :
Il faut d’abord réfléchir au nombre de syllabes.
Le 1 est un principe masculin, actif, créateur mais il désigne aussi l’égoïsme, l’égocentrisme.
Le 2 est un principe féminin, réceptif, symbolisant l’union mais il peut être passif, lâche.
Le 3 est considéré comme complet, unissant l’individu à la dualité dans un processus créateur
mais il est instable et peut être aussi bien positif que négatif.
Le 4 est symbole de stabilité, de structure, d’harmonie mais il est inerte.
Enfin, le 5 est le chiffre humain par excellence.
Il est rare de dépasser des noms de cinq syllabes.
Il faut ensuite rechercher les différentes voyelles et consonnes. Les voyelles sont comme des couleurs mises en formes et reliées entre elles par les consonnes.
Le « a » est ouvert, violet ou rose, féminin, élevé, simple et sans pudeur.
Le « eu » est fermé, indigo ou bleu, aqueux, creux.
Le « é » est fermé, vert, dynamique voire agressif, incisif.
Le « i » est aigu, jaune, perçant, énergétique, vivace.
Le « o » est ouvert, blanc, global.
Le« ou » est fermé, noir ou gris, enveloppant.
Le « u » est fermé, rouge ou orange, igné, bloquant.
Les consonnes confèrent des nuances aux voyelles.
Le « b » apporte une idée liquide en mouvement ou enveloppante.
Le « c » (ca) et le « k » induisent une idée de collision, de dureté.
Le « d » introduit une notion de contact.
Le « f » inspire une idée aérienne et ignée, fugace.
Le « g » (ga) est guttural, engloutissant, visqueux.
Le « j » est vif, fugitif, rapide, précis.
Le « l » apporte une idée liquide, fluide.
Le « m » est doux, fondant, discret.
Le « n » est contenu, acerbe, négatif.
Le « p » est percutant, sonore, bref. Il exprime un choc, un rebond.
Le « r » induit le roulement, la répétition, le grondement de la colère, le ronronnement.
Le « s » et le « z » sont aériens, insaisissables, détournés, ondoyants. Ils sont également insidieux, félon, sournois. Ils évoquent la supériorité, la sagesse mais aussi le secret, la calomnie et le mensonge.
Le « t » fait penser au temps qui passe, à la chute, au contact, à la rigidité.
Le « v » est vivace, aérien, rapide et énergique.
Le « x » fait penser à une suprématie, une source, un carrefour, un lieu de transition.
Le « y » (ya) induit un mouvement, une glissade, un élan.
Extension :
Il existe également une extension du nom magique : avoir plusieurs noms magiques, chacune correspondant à une partie de soi-même par exemple. Ainsi on peut choisir de divulguer tel ou tel nom selon les différentes situations. Mais dans ce cas là, il vaut mieux avoir un nom de « base » où tous les autres se regroupent pour éviter de se perdre…
Se pose également comme question de savoir si on peut divulguer ou non un nom magique. Et bien cela dépend des personnes et des circonstances, selon toutes les raisons évoquées dans cet article.
Autres moyens...
1er méthode: par les rêves
Ingrédients et accessoires:
- votre chaudron magique(facultatif)
- une baguette magique
- une chandelle blanche
- encens de jasmin
- eau de source
- muscade, orange, clous de girofle
- un sachet de feuilles d'eucalyptus.
Rituel
Allumez la chandelle et l'encens.
Versez l'eau dans votre chaudron et mélangez-y les herbes avec la baguette. Concentrez-vous et dites cette formule:
Je demande à la Lune qu'elle me baptise.
Dans mes rêves, cette nuit, qu'elle m'envoie mon Nom secret
Que ce nom de sorcier(e) qui me désigne me soit clairement dévoilé.
Qu'il en soit ainsi.
Ensuite, filtrez le mélange du chaudron et laissez reposer. Avant de vous coucher, dites:
Morphée ,
chuchote moi mon nom.
Je te rends grâce d'être exaucé(e) cette nuit-même.
Pour terminer, déposez le sachet d'eucalyptus sous votre oreiller, buvez le mélange filtré préparé plus tôt et couchez-vous.
2e méthode: la numérologie
Méthode simplifiée:
Inscrivez d'abord votre date de naissance sur une feuille.
Si vous êtes né(e) le 20 novembre 1988 par exemple: 20/11/1988
Additionnez tous les chiffres de cette façon:
2+0+1+1+1+9+8+8, ce qui donne 30. Additionnez encore les chiffres. Dans l'exemple, l'addition donne 3.
Ce chiffre obtenu vous donne la première lettre de votre nom de sorcierque vous trouverez dans la table de correspondances ci-dessous
a=1, b=2, c=3, d=4, e=5, f=6, g=7, h=8, i=9
j=1, k=2, l=3, m=4, n=5, o=6, p=7, q=8, r=9
s=1, t=2, u=3, v=4, w=5, x=6, y=7, z=8.
Dans la cas de l'exemple, la première lettre du nom pourrait être C, L, ou U
Faites ensuite la même chose avec votre prénom, votre nom de famille, l'année de votre naissance, le jour, le mois, pour obtenir les lettres suivantes qui composeront votre nom magique.
Vous pouvez aussi tenter de changer l'ordre des lettres de votre nom officiel(par exemple, Marc Lapierre pourrait donner Carramie ou Liparra) ou utiliser chaque lettre qui correspond aux chiffres de votre anniversaire pour essayer de former un nom qui vous plaît.
3e méthode: l'intuition
Prenez une feuille de papier et écrivez tous les noms qui vous passent par la tête et essayez ensuite d'en combiner ensemble ou prenez celui qui vous convient le mieux, c'est à votre choix.
4e méthode: recherches dans des livres
Les noms de déesses, de dieux, de personnages célèbres peuvent vous inspirer afin de trouver le nom parfait et même être celui que vous choisissez, tout dépend si vous voulez un nom personnalisé ou pas... (source : lacoupedesfees)