Des phénomènes naturels peu connus, cheveux de glace, lacs à trous, nuages spéciaux, brinicle...

 
Il existe de nombreux phénomènes incroyables sur notre planète. Les fleurs de glace et les pierres qui se déplacent seules ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Il y a bien des phénomènes naturels sur notre planète.
Les rouleaux de neige

Vous aimez la neige ? Voici la combinaison ultime pour vous : les rouleaux de neige. Assez rares, ils se forment en région montagneuse lorsque de la neige mouillée est emportée par le vent et se met à descendre une pente. Si la neige est suffisamment cohésive et que la surface est assez lisse. Certains prennent même la forme de donuts si le centre du rouleau s’effondre !



Un rouleau de neige est une masse cylindrique de neige qui se forme le plus souvent en régions montagneuses lorsque de la neige mouillée, emportée par le vent, se met à rouler sur une surface généralement en pente. Il s'agit d'un phénomène assez rare dont l'apparition demande plusieurs conditions météorologiques et physiques. Les rouleaux se forment quand la neige est suffisamment cohésive pour que le vent puisse la soulever comme une crêpe et lorsqu'elle repose sur une surface lisse sur laquelle elle n'adhère pas.

Les rouleaux de neige sont formés à partir d'une couche la neige qui s'est accumulée au sol alors que la température est près du point de congélation et que l'humidité relative de l'air est élevée. Ce type de neige est légèrement fondante et les cristaux de glace qui la forme sont plus ou moins soudés entre eux par des gouttes d'eau et forme une pâte malléable. Il s'agit du même type de neige qui est propice à utiliser pour faire des boules de neige.

Il faut ensuite que la couche repose sur une surface suffisamment lisse pour que la neige ne puisse y adhérer. En général, ce sera une surface glacée ou de neige durcie. Cependant, il peut s'agir également d'autres surfaces comme du gazon pressé et gelé. La couche de neige doit être assez mince pour que le vent puisse la décoller de la surface sous-jacente. Le vent doit être juste assez fort pour soulever la neige sans la briser, ni la souffler au loin.

Finalement, il est préférable que la température descende sous le point de congélation durant ou après la formation des rouleaux afin qu'ils persistent.

Processus


Rouleaux de neige sur un toit en pente

Il faut d'abord que la neige s'accumule au sol de manière assez uniforme ce qui demande des vents assez faibles. Ensuite, le vent doit se lever et soulever un rebord de la couche de neige fraîchement tombée, juste assez pour qu'elle retombe en aval comme une crête. Si le vent est assez persistant et continue à pousser sur ce début de rouleau, le processus génère un rouleau à plusieurs couches, comme faire une boule pour un bonhomme de neige. Ce genre de conditions météorologiques est typique du passage d'un front froid qui donne de la neige avant son passage dans de l'air doux et que les vents se lèvent derrière lui alors que le ciel se dégage.

Ce processus est aidé si le vent souffle dans une pente descendante, la gravité aidant à faire retomber la « crêpe » initiale plus loin du point de soulèvement et à forcer le rouleau vers le bas de la pente. C'est pourquoi ce phénomène se retrouve surtout en montagnes ou sur un toit en pente. Cependant, il a été noté dans des champs plats.

Les rouleaux peuvent également avoir comme origine une plaque de neige de même type qui tombe d'une branche d'arbre et se met à rouler dans une pente, aidée dans sa formation par la gravité et le vent.

Forme

Les rouleaux de neige sont en général de forme cylindrique. Ils peuvent avoir plusieurs centimètres de diamètre, voir quelques dizaines de centimètres. Sur le site du National Weather Service à Spokane, dans l’État de Washington, des rouleaux atteignant60 cm de diamètre ont été photographiés.

Leur centre est le plus souvent vide parce que la première couche du rouleau n'est pas compactée par la rotation sur le sol comme les couches externes et fond souvent avant d'être remarquée par un observateur. (source : hitek

Les fleurs et les rubans de glace

Quand les conditions météorologiques sont favorables, les tiges de certaines plantes donnent naissance à de magnifiques structures de glace. Un phénomène rare et partiellement élucidé.


(source photo : andrelapointe)

L’Éclair du Catatumbo



Qu’est-ce que c’est ?

La rivière de Catatumbo, au Venezuela, est le théâtre d’un orage éblouissant qui survient une nuit sur deux, en moyenne, et qui peut durer jusqu’à 10 heures d’affilée. L’intensité de cette tempête est si importante que les éclairs illuminent le ciel sur plus de quatre kilomètres et sont visibles par toute personne se situant dans les 400 kilomètres aux alentours (ce qui en fait un bon point de repère pour les marins). L'orage de Catatumbo est considéré comme le créateur d’ozone le plus important de la planète.

Où aller pour y assister ? La région où la rivière Catatumbo se jette dans le lac de Maracaibo au Venezuela connait une activité orageuse très intense avec 150 nuits de tempête par an. Vos chances d'assister au spectacle y sont donc grandes. (source : voyage.fr)

Pour comprendre la particularité incroyable de ce phénomène, il est utile de s'intéresser à la géographie des lieux (selon les sources Terra Venezuela et IPS Nouvelles).

150 km du sud au nord, 110 km d’ouest en est: le lac de Maracaibo (voir photographie aérienne) est un géant pour l’Amérique du Sud, avec ses 13 800 km2 et une profondeur d’une trentaine de mètres. Il est alimenté par de nombreux cours d’eau, dont le rio Catatumbo. Ce lac est situé au pied de la cordillère des Andes, position déterminante pour l'explication de l'éclair.

Il est directement relié à la mer des Caraïbes par le détroit de Maracaibo (visible au bas de la photographie aérienne). Il est l'unique lac d'eau douce au monde à avoir une connexion directe et naturelle avec la mer.

Le détroit de Maracaibo, long de plus de 20 km, est occupé sur sa rive ouest par la ville de Maracaibo et traversé, dans sa partie la plus étroite, par le 12e plus grand pont du monde, el puente General Rafael Urdaneta, de 8 678m de long, construit en 1962 (source Venezuelatuya.com).

Mais c’est plus au sud, vers l’embouchure du rio Catatumbo, principale cours d’eau alimentant le lac, vers le parc national Ciénagas De Juan Manuel (dit aussi Ciénagas de Catatumbo) que se produit cet étrange phénomène d’éclairs.

De nuit, le spectacle d’un ciel zébré est impressionnant

Les impressionnantes lueurs du Catatumbo ont fait l’objet d’importants travaux scientifiques qui en facilitent aujourd’hui la compréhension.Microfísica del Relampago del Catatumbo, étude publiée en 2000 parI ngeniera UC, permet de comprendre le phénomène.

Les éclairs sont liés à des orages, phénomènes atmosphériques qui se forment sur un secteur géographique restreint strictement situé à l'embouchure de la rivière Catatumbo, dans le lac Maracaibo. Les tempêtes s’avèrent être le résultat de vents violents, soufflant à partir de la cordillère des Andes, qui entrent en collision avec les gaz ionisés - notamment le méthane - produit par la décomposition des matières organiques dans les marais. Étant plus léger que l'air entrant, le gaz monte dans la couche nuageuse, créant une charge électrique puis un rejet ultérieur apparaissant comme la foudre.

Ces flashs, leur puissance et leur fréquence, sont considérés comme le plus grand générateur de l'ozone troposphérique du monde par certains scientifiques.

Visible jusqu’à 400 km de distance, le phénomène correspond donc à des tempêtes se produisant à raison de 140 à 160 nuits par an, jusqu'à des durées de 10 heures par nuit, et produisant jusqu'à 280 éclairs par heure. 1,6 million de décharges de 100 000 à 300 000 ampères sont produites chaque année.

Si l’éclair n’est plus un mystère, il reste « magique »

Fin du mystère? En partie! Car le phénomène garde une part énigmatique, et même les Occidentaux les plus blasés de voyages et de sciences se font prendre à la magie des lieux et du spectacle, autant que le touriste curieux qui est en chacun de nous.

Le lieu, et donc le phénomène, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. (source : suite101)
    

Les Cheveux de glace



Cheveux de glace observés sur une branche au sol sur une litière de feuilles de chêne en Écosse
Les cheveux de glace ou chevelure de glace sont le phénomène d'apparition de glace sous forme de filaments très fins, par temps de gel, à partir de morceaux de bois mort ou d'autre végétaux. Le phénomène est comparable mais distinct des pipkrakes, issues du sol et plus grossières. Les cheveux de glace sont différents du givre par leur apparence comme par leur formation.

Formation[modifier | modifier le code]
La formation des cheveux de glace se produit dans des conditions météorologiques particulières : par gel modéré et lorsque le sol, très humide, n'est pas encore gelé. Le phénomène est rare et s'observe plutôt dans les sites ombragés et tôt le matin.

Les cheveux de glace apparaissent sur des végétaux particuliers, comme le bois mort de hêtre ou de chêne. Leur observation donne à penser que l'eau contenue dans le bois est expulsée à travers les pores du bois par son expansion à l'approche du point de congélation, et gèle sous forme de fils très fin au contact de l'air. Le mécanisme pourrait néanmoins être plus complexe et être lié à la présence de champignons sur ces bois en décomposition1. la poussée de ces fils de glace peut avoir une force suffisante pour repousser l'écorce d'un bois mort. La formation est très fragile, elle se détruit au toucher ou au souffle et disparait naturellement par fonte ou sublimation si elle est exposée au soleil. (source : wikipedia)

Bulles de méthanes piégées sous la glace



De gigantesques quantités de méthane sont bloquées sous le sol et les lacs gelés (notamment en Russie). il s’agit d’ailleurs là d’un potentiel danger en cas de trop grand réchauffement climatique (le méthane participe à l’effet de serre 28 fois plus que le CO2).

Tours de vapeur en Islande



Super tempête !
La région de Hverir est une zone géothermique exceptionnellement active. Ces tours de vapeur se forment grâce au mélange de l’eau et de la poussière environnante lorsque l’eau bout.

Cavernes de glace


grotte de glace


Sous un glacier, de nombreux phénomènes ont lieu. Celui de la formation de cavernes de glace est un phénomène temporaire magnifique grâce aux reflets bleus que la glace rejette sur la caverne formée.

Lac à trous au Canada





Ce lac canadien situé près de Osoyoos en Colombie Britannique, est un lac très singulier. Lorsqu’il s’évapore, il laisse des traces de toutes les couleurs et des mini-lacs différents suivant la minéralisation de l’eau. Un phénomène géologique à voir !

Nuages spéciaux australiens

Ces nuages sont d’autant plus rare que l’on n’en connait pas l’origine ! Ils se forment exclusivement en Australie près d’une petite ville : Burketown.

Un arc-en-ciel blanc


arc en ciel blanc
C’est un arc-en-ciel qui se forme dans du brouillard plutôt que dans de la pluie et qui absorbe presque toutes les couleurs ce qui lui donne sa pâle lueur blanche.  (source : toolito)

La parhélie

Aussi appelé Faux Soleil ou Chien du Soleil, il s’agit d’un phénomène optique faisant apparaître deux répliques de l’image du soleil de part et d’autres de celui-ci. Très rare, sa durée d’apparition varie entre quelques secondes et une dizaine de minutes. Le phénomène prend place lorsque le soleil est assez bas sur l’horizon et que l’atmosphère est chargée de cristaux de glace. Lors de leur chute, ces cristaux peuvent tous s’orienter dans le même sens et former un réseau qui reflète et réfracte la lumière solaire.



Une Brinicle

Ce mot anglais désigne une stalactite de glace qui se forme dans l’eau de mer. Lorsqu’un flux d’eau salée extrêmement froid se retrouve dans l’eau de mer, celle-ci commence à geler sur les contours de ce flux. Une sorte de tube de glace se forme alors, descendant vers le fond de la mer. Les conditions permettant ce phénomène sont très nombreuses : le flux doit être constant, l’eau de mer moins salée que celle du flux, les courants marins faibles et la profondeur de l’eau limitée.





 Un éclair volcanique

Comme si les volcans n’étaient pas suffisamment dangereux, la nature leur ajoute parfois des éclairs. Le phénomène est cependant dur à expliquer et fait l’objet de nombreux débats et théories parmi la communauté scientifique.



Les pénitents de glace/neige

Les pénitents de neige (ou de glace) sont des colonnes de neige ou des lames pointues dressées vers le ciel. Les pénitents sont formés par la fonte plus ou moins importante de la neige à certains endroits, principalement à cause de différences au niveau de la surface neigeuse. Des colonnes de glace finissent par se former avec le temps, mais la taille varie énormément.



Un orage super cellulaire


Un orage super-cellulaire se caractérise par la présence de cellules orageuses indépendantes qui sont en équilibre entre le courant ascendant et les courants descendants à l’intérieur du nuage. Ces cellules peuvent être à l’origine de grosse grêle, de pluies torrentielles et de vents très puissants. Ces orages peuvent également créer de violentes tornades.


arcs circum horizontaux ou arc en ciel de feu

Certains les désignent sous le nom d’arcs-en-ciel anormaux. Ces arcs-en-ciels se produisent lorsque le Soleil est assez haut dans le ciel (entre 58 et 90 degrés d’élévation) et qu’on trouve des cirrus (type de nuage) remplit de cristaux de glace plats, hexagonaux et orientés horizontalement.