Des pyramides en France !

Quand on parle de pyramides, on pense tout de suite à l’Égypte et les pyramides mayas en Amérique du Sud. Savez-vous qu'en France, il existe quelques pyramides moins imposantes, certes, mais qui gardent bien leur secret sur leur origine...


La pyramide de Bretagne


Par Serge  Grispoux

Sur les fonds du littoral breton, on ne trouve pas que des épaves, mais aussi de bien curieux mégalithes qui semblent bien ne pas avoir été déposés par hasard à une profondeur d’une vingtaine de mètres. Une étrange pyramide engloutie se dresse ainsi dans les profondeurs du golfe du Morbihan. Sa position et des marques découvertes sur les rochers environnants prouvent que son origine n’a rien de naturel. Sa présence tendrait à conforter l’hypothèse d’une montée des eaux beaucoup plus importante qu’il est communément admis, il y a environ 5000 ans…
Il est des secrets qui dorment sous nos yeux, jusque devant nos portes, oubliés de tous, sortis de la mémoire collective à tel point que personne n’est en mesure aujourd’hui de retrouver leur origine…

C’est le cas en Bretagne sud, dans le golfe du Morbihan, une petite mer intérieure (traduction littérale de Mor-Bihan) de 15 km de long sur 12 km de large, parsemée d’une myriade d’îles et d’îlots, ne communiquant avec l’océan que par un goulet de 900m de large, se remplissant et se vidant toutes les six heures au rythme des marées en engendrant de redoutables courants pouvant dépasser 15km/h. Là, les tombants, dont la profondeur n’excède guère 25 m, sont d’une extraordinaire richesse en faune et en flore.

C’est là, le long des tombants de la pointe Sud-Ouest de l’île Longue, non loin de l’accès du golfe à la mer libre, que j’ai découvert une énigme à laquelle personne, jusqu’à présent, n’a pu fournir d’explication.

La pyramide est posée par 23m de fond

Là, en un lieu nommé ”les Gorets”, j’ai fait la découverte d’une curieuse pyramide monolithique, sous une vingtaine de mètres d’eau. Elle semble taillée dans le granit et possède trois faces sur une base triangulaire (c’est un tétraède). Les faces sont lisses, les angles sont vifs et elles sont d’inégales surfaces. La plus grande, orientée vers l’Ouest, est parallèle au tombant. La base de la pierre est située, par marée haute de coefficient moyen, à 23m de la surface. Sa hauteur est de 1,70m. La roche est rougeâtre, peut-être du granit rose ou du porphyre ? Je l’ai mesurée pour en calculer le volume puis le poids : celui-ci doit être d’environ 1,4 tonne. Une prospection au détecteur de métaux dans les alentours n’a rien donné : pas de trésor, ni de métal en vue !


Emplacement actuel de la pyramide, à la pointe de l’Ile Longue

Que fait à cet endroit cette bizarre structure ? Trois hypothèses ont été émises quant à la présence de ce monolithe en ce lieu et à cette profondeur. J’ai d’abord pensé à une pierre taillée tombée d’un bateau. Nous savons en effet que les anciens transportaient par voie d’eau des blocs découpés destinés à des constructions lointaines. Mais le fait que cette pierre pointue (les angles au sommet sont inférieurs à 90°) me semble mal convenir à une bâtisse, il est peu vraisemblable qu’elle soit tombée la pointe bien orientée vers le haut, la plus grande face exactement parallèle au tombant.

La deuxième hypothèse me fut suggérée par David, un ami moniteur local. ”Tu sais, m’avait-il dit, c’est probablement une formation géologique naturelle. Les roches en cristallisant donnent parfois ce genre de structure. Regarde par exemple la Chaussée des Géants en Irlande”. Certes, mais ce sont des roches éruptives comme le basalte qui forment naturellement ces constructions géométriques. Or notre pyramide semble en granit qui n’est pas d’origine volcanique. D’ailleurs, le volcanisme récent est inexistant dans le vieux massif armoricain et il n’y a nulle part, en surface, de monolithe de ce genre. Les roches, érodées, sont arrondies.



Autrefois, le Golfe du Morbihan n’était que le confluent marécageux de plusieurs rivières, le niveau de la mer était bien plus bas qu’aujourd’hui. La pyramide était alors sur le rivage.

La troisième hypothèse était que cette pierre, appartenant au substrat, avait été taillée par la main de l’homme pour en faire un amer, marquer un lieu sacré ou Dieu sait quoi d’autre. Car n’oublions pas que nous sommes en plein cœur d’une région extrêmement riche en monuments mégalithiques. Les célèbres menhirs des alignements de Carnac ne sont, à vol d’oiseau, qu’à 14 km. Bien plus près, à environ 1 200 m, le tumulus de Gavrinis abrite une allée couverte ornée d’énigmatiques gravures. Mieux encore, en face de Gavrinis se trouve l’îlot d’Er-Lannic. Celui-ci, classé réserve ornithologique, possède sur sa pente sud-est deux cromlechs (un cromlech est un ensemble de menhirs-pierres dressées disposés en forme de fer à cheval). Le premier, parfaitement visible quand on passe en bateau, est semi-immergé. Quant au second, il est complètement recouvert par en moyenne 3 à 4 m d’eau. Il ne se laisse entrevoir que par grande marée basse. Preuve indubitable que le niveau des eaux a monté dans le golfe depuis l’érection de ces monuments. Des fouilles effectuées par des archéologues et des plongeurs locaux ont permis tout d’abord de faire un relevé précis de ces alignements puis de dater leur édification à 3 500 av. JC, période d’apogée du Néolithique en Armorique. Notre pyramide pourrait donc faire partie de cet ensemble de constructions préhistoriques.


De nombreux mégalithes sont aujourd’hui immergés par la montée des eaux.

Problème : les eaux du golfe, d’après les spécialistes, ont dû monter de 7 à 8 m depuis 5500 ans. Or la pyramide est à -23m ! Donc, soit le niveau de la mer s’est beaucoup plus élevé que ce que l’on pense, soit le monolithe est beaucoup plus ancien et aurait été recouvert lors de la fonte des glaciers mettant un terme à la glaciation de Wurm. C’est-à-dire au plus tard vers 8000 av. J.C.! Pourtant les archéologues nous ont appris que les plus vieux mégalithes bretons datent d’environ 4500 av. J.C. Nous étions donc loin du compte !

Quelques années passèrent depuis cette curieuse découverte. Une observation plus attentive me permit de constater que la pyramide n’appartenait pas au substrat mais était ”simplement” posée sur le sol rocheux de surface inégale, créant ainsi des cavités abritant congres ou homards. Posée oui, mais par qui et pourquoi ?

J’en étais là de mes interrogations quand, passant fin juillet faire gonfler mon bloc au Crouesty (grand port de plaisance situé près de l’entrée du golfe), Martial ami de longue date, me fit une confidence qui m’intrigua : ” j’ai trouvé, il y a peu, près de la pyramide, un triangle gravé sur la face plate d’une roche, tu devrais allez voir”.

Confiant en sa parole et en son œil exercé (il avait déjà découvert, dans la même zone, en faisant des baptêmes, un  petit muret d’un demi-mètre de haut dissimulé dans les algues) je mouillais, début août, mon bateau aux Gorets et plongeais. Suivant ses indications je ne tardais pas à trouver, à cinq mètres (distance mesurée) de notre monolithe une pierre portant, grossièrement gravé, le dessin d’un triangle ! Coïncidence ?



Le signe gravé dans la pierre, découvert récemment à 5m de la pyramide.

Je le nettoyais  puis revenais le mesurer. Il était représenté pointe vers le bas, son plus grand côté faisant 43cm, les deux autres respectivement 36 et 28cm. Étant dessinateur de métier, j’en traçais un plan à l’échelle ¼. Je mesurais son angle au sommet : 85°, presque un angle droit. Mais aussi pratiquement le même angle au sommet de la grande face de la pyramide, celle qui est parallèle au tombant ! Là les coïncidences devenaient trop nombreuses pour que ce soit seulement le hasard. Il s’agissait dès lors de raisonner logiquement.

Pour moi ce triangle sommairement gravé le fut pour indiquer à ceux qui allaient amener la pyramide que c’était là l’endroit où la placer. Il s’agissait d’un emplacement bien précis, ne devant rien au hasard (il n’y a que 5m de la gravure à la pyramide), mais dont nous ignorons la signification.



Sur l’île Longue, à quelques dizaines de mètres de la pyramide, se trouve une allée couverte dont les parois sont recouvertes de mystérieuses gravures

N’oublions pas qu’il y a, sur l’extrémité Sud de l’île Longue, donc à quelques dizaines de mètres de la pyramide, une allée couverte (propriété privée, la visite en est interdite) dont les parois sont recouvertes des mêmes mystérieuses gravures que celles du cairn de Gavrinis datant de 3700 av. J.C et situé à 1000m de là. Gravures qui à ce jour n’ont jamais pu être interprétées. On ne sait d’ailleurs pratiquement rien sur le peuple qui a couvert de monuments mégalithiques toute cette région de Bretagne Sud. N’ayant pas d’écriture ils n’ont laissé de leur présence que ces énormes blocs de pierre érigés en menhirs, dolmens, allées couvertes ou cairns.



Les gravures n’ont jamais pu être interprétées.

Songeons que le grand menhir (pierre dressée) de Locmariaquer, situé à la pointe Ouest de l’entrée du golfe, aujourd’hui abattu et cassé en quatre morceaux, faisait 20m de long et pesait 300 tonnes ! (A titre comparatif, l’obélisque de la Concorde à Paris pèse 200 tonnes). Il fut érigé vers 4500 av. J.C., soit 2000 ans avant les pyramides d’Égypte, et auparavant déplacé sur 17km ! Il fallait à un peuple capable d’un tel exploit une organisation sociale élaborée, avec des décideurs, des concepteurs, des cadres et de la main-d’œuvre. Il avait également besoin d’une intendance pour outiller, loger, nourrir tout ce monde. Et tous ces gens avaient surtout une foi profonde envers leurs dieux, car tous ces édifices avaient selon toute vraisemblance, un but religieux.



Le grand menhir brisé de Locmariaquer qui pèse plus de 300 tonnes

Déplacer une pierre pyramidale d’un peu plus d’une tonne pour l’installer en un endroit pré-déterminé ne devait donc pas leur poser de gros problèmes. Reste celui de la profondeur à laquelle reposent pyramide et triangle. Certes nous avons la preuve que le niveau de la mer s’est élevé au cours des siècles : face à Gavrinis se trouve l’îlot d’Er-Lannic. Il possède sur sa pente Sud-Est deux cromlechs, ensemble de menhirs disposés en demi-cercle. Le premier parfaitement visible est semi-immergé. Le second est complètement recouvert par 3 ou 4m d’eau. D’autres sites en Bretagne ont également les ”pieds dans l’eau” : dolmen de Kerroyal au fond du golfe, menhir de Penglaouic à Loctudy, allée couverte de Guinirvit en Finistère Nord, etc…

Cette montée des eaux, appelée ”transgression flandrienne”, est due à la fonte des glaciers du Nord de l’Europe à la fin de la glaciation de Wurm il y a 10-12000 ans. Mais elle ne dépasse pas, aux dires des hydrologues, 7 à 8m en 5500 ans. Les géologues nous apprennent aussi que la Scandinavie, libérée du poids de ses glaces, s’élève lentement depuis 10 000 ans et que par contre-coup la péninsule armoricaine s’abaisse sensiblement. Ce phénomène, appelé ”mouvement épirogénique”, accentue encore l’importance de l’ennoyage des estuaires et des plaines basses du littoral breton.


La pyramide engloutie garde son mystère

Alors, pour que la pyramide ait été placée là où elle est, c’est à dire à plus de vingt mètres de la surface actuelle, il n’y a que deux possibilités :

    soit le niveau des eaux dans ce qui deviendra le golfe du Morbihan, est vers 5000 av. J.C. (en admettant que notre pierre fasse partie des tous premiers mégalithes) beaucoup plus bas que ce qui est généralement admis et que donc la montée des eaux a été plus importante et plus rapide que ce que nous pensons.
    Soit la pyramide est beaucoup plus vieille et a été positionnée vers la fin de la dernière glaciation, c’est à dire vers 8000 av.J.C. ! C’est ce que pense le plongeur- spéléo Francis Le Guen qui lui, a trouvé un petit dolmen par 25m de fond en Finistère Nord. Mais dans ce cas quelle population aurait été capable à cette époque, d’une telle réalisation ?

Pour ma part je pencherais plutôt pour la première hypothèse. Seules les rivières de Vannes et d’Auray serpentaient dans la plaine cernée de mamelons rocheux qu’était alors le golfe. Elles ne devaient pas être très profondes et peu soumises à la marée, la mer libre étant beaucoup plus loin, au delà de Houat et peut-être de Belle-Ile. Aujourd’hui le fond moyen de cette zone est d’environ -25m. Si on admet une profondeur des deux rivières à l’époque de 4 à 5m on a donc un rivage dans les -20m actuel ce qui nous place la pyramide en bordure du flot, mais à sec.

Quand à savoir qu’elle était l’utilité réelle de notre pyramide c’est un mystère dont je laisse la résolution aux archéologues. Mais je pense qu’une extension des recherches sous-marines dans le golfe du Morbihan, malgré les difficultés (courant, trafic), pourrait nous apporter d’autres intéressantes découvertes.

Bibliographie : Giot P.R.  La Bretagne des Mégalithes   Ed. Ouest France ; Lecerf Y.  Mémoire de pierres  Ed. Cloître ; Lecerf Y.  La Bretagne préhistorique  Ed. Skol Vreizh ; Mohen J.P. Pierres vives de la préhistoire  Ed. Odile Jacob ; Politzer A. er M. Des Mégalithes et des Hommes Ed. Coop Breizh (source : plongee-infos)

Toujours en Bretagne !
Cairn de Barnenez

Le cairn de Barnenez (Kerdi Bras en breton) est un monument mégalithique du Néolithique se trouvant au lieu-dit Barnenez dans la commune de Plouezoc'h, sur la côte nord du Finistère, en Bretagne. D'une longueur de 75 m, il est constitué en réalité de deux cairns en pierres sèches accolés, qui recouvrent onze dolmens à couloir. Cet ensemble est le plus grand mausolée mégalithique après celui de Newgrange et, avec le cairn III de Guennoc, le plus vieux monument d’Europe1,nb 1.

La construction du cairn primaire témoigne en effet avec le tumulus Saint-Michel, qui est situé dans le Vannetais, et le site de Bougon, dans le Poitou, des débuts du mégalithisme atlantique. Elle a lieu vers 4700 avant notre ère (dans l'intervalle entre 5010 et 4400 avant notre ère), soit quelque 2 100 ans avant la plus ancienne pyramide d'Égypte et environ 7 000 ans après les débuts de l'architecture domestique, qui ont été observés au Moyen-Orient chez les Natoufiens de Mallaha, 5 000 ans après l'érection du premier temple monumental en Anatolie et 3 600 ans après celle de la tour de Jéricho en Cisjordanie1.

La construction du cairn secondaire, un agrandissement, commence vers 4300, soit après la chute du Grand menhir, pour se terminer vers 4200. Les vestiges d'un troisième cairn, Kerdi Bihan, plus petit et fortement endommagé, se trouvent à une centaine de mètres au nord-ouest de Kerdi Bras. Ils n'ont été fouillés qu'en partie. On y a découvert quelques restes d'un dolmen détruit.



La Pyramide de Couhard


Autun Pyramide de Couhard

La pyramide de Couhard a été classée monument historique par la liste de 1840.

Son nom provient du hameau de Couhard, près duquel le monument se situe.

La pyramide se dressait dans une des grandes nécropoles de la cité romaine d’Augustodunum, l’ancienne Autun : les cimetières de toutes les villes romaines se situaient toujours en dehors des murailles. La pyramide de Couhard, dont l’interprétation a donné lieu à de nombreuses controverses, était donc très probablement un monument funéraire : un tombeau recouvrant les restes d’un défunt, ou un cénotaphe célébrant sa mémoire.

Cependant, la fonction de grue reste à analyser, les éventuelles pièces en bois ayant disparu avec les années, ce qui expliquerait sa structure pleine (afin de soutenir les charges levées) et sa proximité avec un cours d'eau à l'époque (chargement/déchargement de bateaux).



Seul le blocage intérieur nous est parvenu. Il était recouvert d’un parement régulier formant une pyramide et atteignait environ 33 mètres.D’après un plan de la ville d’Autun datant de l’époque de François Ier, la pyramide aurait jadis été recouverte d’un parement de marbre blanc.

La pyramide apparaît aujourd’hui percée d’un orifice, dû à des fouilles effectuées en 1640 par l’abbé de Castille. Ce dernier, qui espérait tomber sur une salle interne, ne trouva rien, l’édifice étant comble. Le monument suscita bien des interprétations, des controverses et des hypothèses. En 1802, Joseph de Rosny, auteur de l’Histoire de la ville d’Autun, connue autrefois sous le nom de Bibracte, rappelle que beaucoup y voyaient le monument du druide Divitiacos, à la suite de la prétendue découverte au XVIIe siècle d'une médaille d’or sur laquelle auraient été inscrits les mots « Gloria Ædorum druidumque ». Au XIXe siècle, d’autres fouilles ont eu lieu, infructueuses elles aussi.

En 1840, lors de travaux visant à rénover la base de l’édifice, des sondages sont entrepris par MM. Desplaces et Martigny, qui étudient les fondations de la pyramide. Des sondages ont aussi lieu en 1801 et 1877. En 1960, on trouve à la base du monument une « tablette magique » en plomb (15,8 × 5,8 cm) du IIe siècle portant des inscriptions maléfiques en latin et en grec, ainsi qu’une grande croix. Celle-ci se trouve aujourd’hui au musée Rolin d’Autun. (source : wikipedia)

Les pyramides de Nice


Connaissez-vous l'ancienne pyramide de Nice ?
 
Une grande pyramide d'environ 50 mètres de haut existait encore il y a une quarantaine d'années à l'est de Nice. Elle se situait sur la commune de Saint-André-de-la-Roche mais a laissé place à l'actuel échangeur autoroutier de l'A8.

Nice a sa pyramide. Ou plutôt a eu sa pyramide. Si celle de Falicon (en partie détruite) est aujourd'hui la plus connue, elle ferait office de petite sœur à côté de celle qui existait autrefois en lieu et place de l'échangeur de l'A8, sur la commune de Saint-André-de-la-Roche.

L'actuel échangeur autoroutier (Capture écran Google Maps)



Qui a déjà eu écho de l'existence de cette incroyable structure?

Si elle a belle et bien existé, preuve en est avec ce compte rendu du conseil municipal de Saint-André, les témoins doivent se faire rares, le bâtiment a été complètement rasé il y a plus de 40 ans...

En cause ?

La construction de la sortie nord-est de Nice avec un échangeur autoroutier pour l'A8. La pyramide mesurait entre 50 et 60 mètres de haut pour 200 de large, ce qui en ferait une des plus importantes jamais retrouvées en Europe.

Un grand dolmen aurait même été bâti à son sommet. Avant d'être complètement détruite, la pyramide servait de carrière, où des camions venaient extraire des matériaux de la roche, comme en témoigne la piste visible sur certaines photos.



Preuve d'une ancienne civilisation avancée?

Trace d'une culture ancestrale en Europe? Nul ne le sait. Mais le site, apparemment nommé site du Mérindol, aurait été une place forte des Huguenots durant les guerres de religion d'après le conseil municipal de la petite commune... (source : nicematin)

Avez -vous entendu parler de la Pyramide de Falicon ?



  Le village de Falicon, à quelques kilomètres de Nice, est devenu célèbre par sa pyramide, aujourd’hui très dégradée.  Elle surmonte la grotte du mont Chauve – découverte par un poète-avocat italien en 1803 –  elle figure dans tous les guides de la région au XIXe siècle comme un site touristique incontournable. Quelque peu négligée par la suite, la pyramide coiffant la grotte attise l’intérêt des curieux au XXe siècle, pour devenir un haut-lieu de l’ésotérisme, qui serait même le théâtre d’observations d’ovnis…



Voici ce qu’en dit Wikipédia : 

La pyramide de Falicon est un monument en forme de pyramide situé sur la commune de Falicon, au nord de Nice, dans le département des Alpes-Maritimes (43°44′59.64″N 7°15′37.34″E ).

Cet édifice, aujourd’hui presque en ruines, marque l’entrée de la grotte de Ratapignata ou grotte des Ratapignatas (en niçois, « la grotte des chauves-souris »). Ce monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 7 août 20071.

La pyramide de Falicon a été découverte en 1803 par Domenico Rossetti, un avocat de Vasto en vacances dans la région. Depuis cette date, diverses théories quant à l’origine de la pyramide ont été évoquées : on a parlé d’un ancien temple gallo-romain (la ville de Nice toute proche comptait en effet une colonie romaine, Cemenelum) ou d’un monument de l’ordre du Temple.

De nombreux ouvrages ont d’ailleurs été écrits au sujet de cet édifice. Toutefois, selon une enquête de l’Institut de préhistoire et d’archéologie Alpes Méditerranée2, qui a permis d’aboutir au classement de l’édifice, la pyramide aurait été édifiée entre 1803 et 1812 afin de marquer l’entrée de la grotte que Domenico Rossetti appelait « grotte du Mont-Chauve ». (Source : area51blog)