Le mystère des Rayons solaires, des émanations lumineuses spectaculaires

Sur toute la planète, depuis probablement l'aube de l'humanité, les hommes, de cultures souvent très différentes, dans le cadre de leurs croyances, se sont souvent servis des rayons du Soleil pour créer un spectacle unique, impressionnant et surtout... perpétuel...




Les rayons présents dans de nombreuses œuvres d'art, émanent souvent du soleil, des auréoles, etc. Ils symbolisent une émanation lumineuse qui part d'un centre, du soleil, d'un saint, d'un héros, d'un génie etc. Ils expriment une influence fécondante, d'ordre matériel ou spirituel. Ils réchauffent, stimulent et fécondent. C'est en architecture que l'utilisation des rayons solaires atteint une véritable dimension ésotérique, mystique, dont le commun des mortels n'a jamais détenu les clefs.



à savoir sur les rayons solaires...

En dehors des rayons qui apparaissent aux solstices d'hiver et d'été, tous les autres rayons pénètrent obligatoirement deux fois dans la même année. Une 1ère fois, en rapport avec la date symbolique souhaitée, et enfin une seconde fois que j'appellerai le "faux rayon", qui est la date symétrique avec le solstice et que l'on ne peux pas empêcher. Concrètement un rayon qui apparaît 43 jours avant le solstice d'été, réapparaît automatiquement 43 jours après.
À une date symbolique bien déterminée, en particulier le jour des équinoxes ou des solstices, au lever de l'astre mais aussi à midi solaire, dans les édifices sacrés ou publics, les rayons solaires sont en effet canalisés afin d'éclairer violemment un endroit bien précis, souvent très symbolique. Le "spot" ainsi créé par un dispositif simple mais ingénieux, souvent une ouverture pratiquée dans un toit, un mur ou une fenêtre ; permet de délivrer à travers les âges un message hermétique via une tache de lumière aux contours immuables. Message que seuls les initiés seront à même d'interpréter.
Ces lieux sacrés peuvent être des grottes, des dolmens, menhirs, des temples, des pyramides, des châteaux, des cathédrales, des églises, des chapelles, des œuvres d'art ou autres monuments représentatifs. Le révérend Hugh Benson, dans les années 50, avait mené une étude portant sur 300 églises médiévales ; il découvrit ainsi qu'à l'intérieur de ces lieux sacrés, souvent le jour de leur saint patron, un rayon lumineux venait judicieusement frapper des réceptacles symboliques : sculptures, peintures, rochers, autels ou sépultures, etc, disposés là comme pour transmettre des messages ou des signes à l'attention de ceux qui savent et qui se sont donnés la peine de se rendre à ces curieux rendez ­vous donnés par-delà les générations. Bien entendu, ces signes sont invisibles aux yeux des simples visiteurs, et ils sont invisibles tous les autres jours de l'année.
Ces dispositifs de rayon ont parfois disparu, suite à des travaux ou des déplacements de mobilier. Ont-ils été simplement oubliés ou ont-ils été volontairement rendus inactifs après avoir accompli la mission auprès de la génération à laquelle ils étaient destinés ? Parfois, le rayon apparaît à une date qui ne correspond plus à une fête religieuse. Dans certains cas le phénomène fait référence au calendrier julien. Quelquefois il célèbre une ancienne fête païenne (Lugnasad etc...).
Ils peuvent, avec un peu de chance, d'observation et surtout beaucoup de patience, être redécouverts ! J'ai personnellement découvert ceux du Mont Sainte Odile, d'Obernai, de Scherwiller et aussi celui du Parlement Européen... En effet, des systèmes de rayons sont encore mis en place à notre époque moderne, plus ou moins discrètement, même s'ils n'ont plus grand ­chose à voir avec le culte. Ces phénomènes sont auréolés d'un certain mystère ; tout du moins ne bénéficient-ils d'aucune publicité. J'ai d'ailleurs pu constater que le sujet était bizarrement "top secret" !

PHÉNOMÈNES SOLAIRES

Rayons en Alsace



À Strasbourg, on peut assister lors des équinoxes, à midi solaire, à l'apparition du désormais célèbre rayon vert, en la cathédrale Notre-Dame. Ce rayon de couleur verte qui provient du vitrail de Judas, touche le Christ en croix situé sur la façade de la Chaire. Le rayon pénètre par le pied de Judas, pièce de verre verte et transparente ; le Saint montre du doigt le pied qui génère le rayon, de l'autre main il montre un vitrail symbolisant le soleil. L'origine de ce système mis en place dans les années 50, reste inconnu à ce jour, malgré une enquête très poussée de la part d'une école d'ingénieurs de Strasbourg.

Au Mont Sainte Odile, nous trouvons plusieurs "rayons" dont deux apparaissent simultanément dans deux chapelles adjacentes, le 20 février et surtout le 20 octobre, date anniversaire de l'apparition de Saint Jean Baptiste devant Sainte Odile. Une date éminemment importante, il faut le croire, puisque la cathédrale de Strasbourg et le pont de L'Europe sont alignés sur le coucher du soleil de ces dates-ci précisément !
Étrangement, on notera que ces mêmes jours, en Égypte, dans le temple d'Abou Simbel, les statues de Ramsès II, alignées au fond de l'édifice, bénéficient également d'une petite visite solaire.


 (photo : alain.guilleux)

Dans le cas du Mont Sainte Odile, le rayon solaire qui pénètre par un hublot transparent octogonal de la chapelle où repose la Sainte, "balaye" le tombeau, puis éclaire le jour précis (20 octobre), la plaque dorée du sépulcre, portant l'inscription "Sepulcrum Sanctae Odillae Virginis". Dans la chapelle voisine (celle de la Croix), un rayon en provenance du vitrail droit de l'autel, enveloppe violemment, et avec précision une statue grandeur nature d'Odile en prière devant le tombeau de son père.



D'autres rayons qui dataient de plus de 9 siècles, et qui devraient apparaître dans la chapelle des Larmes située à proximité, ont malheureusement été rendus inactifs, par négligence ou ignorance, dans les années 30, lors de la restauration du Mont avec la pose de vitraux ne laissant pas passer les rayons... Je les ai découverts en confectionnant un modèle réduit aux proportions de la chapelle, et orienté dans le même axe. Cette chapelle véritablement "truffée" de rayons est historiquement la plus importante du Mont ; elle est construite autour du rocher où venait pleurer Odile. Pour certains chercheurs, ce point (normalement illuminé vers 9h30 le jour de la Saint Jean Baptiste), serait la résurgence d'une cheminée cosmotellurique importante. D'après les radiesthésistes, un pendule, placé au-dessus de ce point, tournerait 27 fois dans un sens, oscillerait 15 fois, puis tournerait de nouveau 27 fois en sens inverse !
D'autres rayons en rapport avec Sainte Odile apparaissent au coucher du soleil, à Obernai, ville natale de Ste Odile, le jour de la Sainte Odile, le 14 décembre (et le 28). Le reliquaire doré fixé au mur de la chapelle Ste Odile contenant les reliques de la Sainte, est ainsi illuminé durant quelques minutes.
Clin d'œil au Dieu Solaire Lug, le 1er août, fête de ce Dieu celte, au coucher du soleil, un savant balayage solaire de plus de deux heures s'opère. Un gros rayon en provenance de la rosace occidentale enveloppe d'une couleur dorée l'autel de la chapelle (vers 18h30), puis vers 20h, le rayon atteint une grande fresque représentant Sainte Odile, toute de blanc vêtue. La tache colorée vient éclairer une demi-heure plus tard le reliquaire de Sainte Eugénie, placé à la droite de la fresque.

Ce même jour le 1er août, à Paris, l'Arc de Triomphe nous réserve lui aussi un spectacle solaire unique en son genre, en célébrant à sa façon le Dieu solaire Lug. On remarquera que le " faux" rayon passe le 11 mai, fête de la Sainte Estelle, dont le nom signifie étoile, donc... soleil. Un rayon doublement symbolique qui prouve que le culte solaire de Lug perdure encore de nos jours, associé aux figures chrétiennes.

À la Sainte Odile, en décembre, dans la chapelle Sainte Odile de Scherwiller, localité où fut recueillie la Sainte aux premiers jours de sa vie, le soleil vient éclairer à midi solaire, l'autel où sont exposées d'autres reliques. Les architectes qui ont conçu le Parlement Européen de Strasbourg en 1999, n'ont pas négligé cette vieille coutume séculaire ; ils ont concocté un immense rayon très original. "Architecture Studio" nous explique en effet que dans la place située au sein même de la tour, a été aménagée sur la façade, une ligne elliptique de 50 m de long, au­delà de laquelle le revêtement est brillant, de couleur différente et incrusté de millions de minuscules billes d'acier afin de produire un effet miroir. Ainsi, le 21 décembre, jour du solstice d'hiver, à midi solaire, le soleil vient frapper la partie brillante et les fenêtres qui se reflètent alors sur la façade opposée, en inventant, comme dans les chambres des pharaons, d'étonnants jeux cosmologiques. Ce lieu est ouvert au public et conçu comme tel, pour voir la lumière filtrer et... jouer.

Temps préhistoriques

Une découverte réalisée en 1999 par la paléo-astronome française Chantal Jegues Wolkiewiez à Lascaux, en Périgord, tendrait à prouver que cette grotte est un authentique planétarium, qui repousse les origines de l'astronomie 17 000 ans en arrière. De fait, les hommes qui fréquentèrent la grotte mirent au point un ingénieux système de rayon.
Au solstice d'été, le 21 juin, au crépuscule, vers 21h, un rayon de soleil pénètre dans la grotte (orientée nord-ouest) jusqu'au fond de l'étroit boyau, et vient illuminer pendant 50 minutes environ, la majestueuse grotte sacrée appelée : Salle des Taureaux, d'ordinaire vouée à l'obscurité la plus complète. Lascaux n'est d'ailleurs pas un cas unique. De nombreuses grottes préhistoriques possèdent des entrées alignées sur le lever du soleil, éclairées aux jours des équinoxes et du solstice d'été, preuve que les systèmes de rayon revêtent une importance fondamentale depuis la nuit des temps.



Coupe de l'entrée de la grotte de Lascaux Direction du faisceau lumineux

Les grottes de Combarelles, Croze (Gontran), Font de Gaume, Mouthe, Nancy, Grotte de Cirq, du Pigeonnier, du Bison, de Rouffignac, du Roc de Vezac, sont ainsi alignées sur les équinoxes. Les grottes de la Mozardie, de la Commune, de Lascaux, de la Forêt, de Bernifal, et de Commarques sont alignées sur le solstice d'été.
À moins de 20 km de la grotte de Lascaux, à 6 km des Eyzies, dans la chapelle Saint Jean du château de Commarques (XIIème siècle), il existe également un système de rayon. Cette forteresse repose sur une corniche truffée de grottes naturelles, dont l'une est décorée par des dessins de chevaux, peints il y a 14 000 ans par les hommes de Cro-Magnon. Un certain 21 juin, le soleil pénètre par une fenêtre du château spécialement percée, et vient illuminer l'autel de la chapelle. De même, au pied du château, la lumière solsticiale (et elle seule), éclairait dans des temps reculés, la paroi ornée de la grotte aux chevaux.

Rayons de Monségur


(photo : montseguraucoindestemps)

Au cœur des Pyrénées ariégeoises, se trouve perché le fameux château de Montségur, reconstruit vers 1300 par le seigneur de Levis-Mirepoix. Dans l'ancienne forteresse entièrement rasée au terme d'un long siège, périrent les Cathares en 1232. Cette construction est équipée d'un système de rayons, encore opérationnel, malgré son état de ruine.
Au solstice d'été, les rayons du soleil levant pénètrent dans la salle basse du donjon (côté nord-est) par une paire d'archères, et viennent frapper une seconde paire d'archères du mur opposé (orienté sud-ouest). Ce phénomène n'est visible que quelques secondes. Solstice d'hiver et équinoxes sont aussi repérés par un système de fentes ; la lumière frappant alors des signes gravés sur un mur.

Plassac-Rouffiac (16440)


En l'église Saint CYBARD, le jour de la St Cybard, le 1er juillet (et le 11 juin ), un oculus aménagé dans la voûte de l'abside permet à un rayon de soleil de traverser l'église.

Valsainte


Dans l'Abbaye cistercienne de Valsainte (Simiane), au solstice d'hiver, vers 14 h, un rayon traversant un oculus, atteint un gros cristal de quartz rose posé sur l'autel. Ce système remonte à l'année 1868.

Léoncel


L'abbaye cistercienne de Léoncel (Drôme) possède un immense oculus circulaire tourné vers le soleil levant (symbole du Christ). Le jour du solstice d'été, à 9h, celui-ci laisse pénétrer pleinement le soleil, illuminant l'ailée centrale en un point de la nef où devait se tenir un lutrin portant l'antiphonaire ou les textes de la Parole de Dieu. Léoncel viendrait de LEO (le lion. Autrement dit...le soleil). C'est à Léoncel que Bernard de Clervaux installa en 1137, l'un de ses centres d'initiation cistercienne. leoncel@free.fr

Vézelay

Un des plus spectaculaires phénomènes lumineux français se manifeste magnifiquement au solstice d'été, à midi solaire, en la Basilique Sainte Madeleine de Vézelay (XII' siècle ->). C'est le "chemin de lumière" : un chapelet de 9 grosses tâches de lumières (chiffre de perfection), assez arrondies, s'aligne parfaitement dans l'axe central depuis le narthex jusqu'au chœur. Ces rayons proviennent des lucarnes de la façade méridionale.
Au solstice d'hiver, le 21 décembre, c'est un spectacle différent : chaque chapiteau supérieur du mur nord de la nef reçoit une tâche lumineuse, dans une régularité parfaite, en provenance des fenêtres hautes.

Les bâtisseurs de Vézelay ont veillé à maintenir la Basilique dans la pénombre pour mieux en capturer la riche lumière, son "matériau principal", et le répartir dans les différents espaces.

Thierry Van de Leur Écrire à rauteur : vdl.thierry@wanadoo.fr

(sources : dossiers.secrets et TOP SECRET n°15)

Une coïncidence avec les solstices !

Mexique, Chichen Itza - La Pyramide El Castillo

La pyramide El Castillo présente 4 faces chacune divisée en 9 plateaux et portant 4 escaliers ayant chacune 90 marches.

L’orientation et la construction de la pyramide sont telles qu’au moment précis des équinoxes de printemps et d'automne, le soleil produit avec les arêtes de la pyramide une ombre portée qui fait croire que les grosses têtes de serpents au pied des escaliers de la pyramide sont prolongées par le corps ondulé d'un serpent.


Ce serpent est le Dieu Kukulkan ou serpent à plumes.

Le nombre total de marches sur les 4 côtés s'élèvent à 365, ce qui indique un lien avec le calendrier solaire.

La construction de la Pyramide El Castillo est estimée à environ 1 000 ans...

soit bien avant nos connaissances en astronomie !
   Qui a encodé les équinoxes dans la pyramide ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

Chili - L'Ile-de-Pâques

L’île de Pâques, perdue au milieu de l’océan, se trouve à 3 700 km des côtes chiliennes et à 4 000 km de Tahiti.Elle est devenue célèbre grâce à ses gigantesques statues de pierre, les Moais. Les Ahu (autels de pierre) sont généralement construits sur la côte, parallèlement au rivage. Certains d’entre eux sont orientés de façon à faire face à la position du soleil à son lever et à son coucher au moment des solstices et équinoxes. L’Ahu Akivi possède 7 Moais et est orienté astronomiquement sur l'apparition des Pléiades de juin à décembre de solstice à solstice. L’Ahu Uri A Urenga a une statue unique qui est orientée vers le coucher de soleil le jour du solstice d'hiver.

Depuis l’Ahu Akahanga on observe que : Le soleil se couche le 21 décembre derrière le volcan Rano Kau, dans la position occupée par Orongo.

Le soleil se couche le 21 juin, derrière le versant nord du maunga (colline) Kauhuanga O Varu, en direction à l’ahu Te Peu.

(photo : deserts)

Dans la déclination des équinoxes (21 mars et 21 septembre), le soleil se couche dans le point du milieu entre chacun d’eux, en direction à Hanga Roa , Il est difficile d'évaluer la date de construction des Moais de l'Ile-de-Pâques, mais il existe de nombreuses similitudes entre l'écriture Rongo-Rongo et l'écriture Proto-Indus, de la vallée de l'Indus qui est datée d'il y a environ 5 000 ans, soit bien avant nos connaissances en astronomie !

   Qui a encodé les solstices dans les Ahus de l'Ile-de-Pâques ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

Pérou - Machu Picchu


Machu Picchu, la magnifique cité Inca !

Sur le site de Machu Picchu, on trouve la pierre Intiwatana qui servait à calculer les équinoxes. Le 21 mars et le 21 septembre à midi, le soleil est précisément aligné au-dessus de la pierre, ne créant aucune ombre. Dans la région des Andes au Pérou, se trouve le Pumasillo (« la griffe du puma »), montage sacré de 6000 m d’altitude. On remarque un alignement du Pumasillo, la pierre Intiwatana et le coucher du soleil du solstice de décembre.    Qui a encodé les solstices dans le site Inca de Machu Picchu ?

Pourquoi ?

Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

Pérou - Le Pisac

Le Pisac est un centre archéologique important de la Vallée de Cuzco (à 32 km de Cuzco et 3000 m d'altitude).   

L'Intihuatana de Pisac est l’une des constructions les plus importantes de la Citadelle.


Elle domine une grande partie de la vallée et se situe dans ce que l'on pense être le Temple du Soleil de Pisac. L’autel a la dorme d'un D et il est parfaitement orienté en direction du soleil pendant le solstice d'hiver. La construction de l'Intihuatana de Pisac est estimée à plus 2 000 ans soit bien avant nos connaissances en astronomie !

   Qui a encodé les solstices dans l'Intihuatana ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?


Brésil - Le site de Calçoene

Le site mégalithique de Calçoene est situé dans la forêt amazonienne du Brésil. L’observatoire est constitué de 127 blocs de granite, chacun d’une hauteur de 3 à 4 mètres, disposés en cercles réguliers dont le plus grand fait 30 mètres de diamètre. Leurs emplacements suggèrent un temple ou un observatoire solaire, avec des positionnements vers le solstice d’hiver. Le site ressemble étrangement à celui de Stonehenge en Angleterre. La construction de l'observatoire de Calçoene est estimée à 5 000 ans soit bien avant nos connaissances en astronomie !

   Qui a construit cet observatoire solaire ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

(photo : homme-et-espace)

Angleterre - Stonehenge

Stonehenge au solstice d’été

Sur le site de Stonehenge, les mégalithes sont alignés d’une façon particulière par rapport aux solstices :

Lever de soleil au solstice d'été

Lever de lune au solstice d'hiver (maximum de déclinaison)

Lever de lune au solstice d'hiver (minimum de déclinaison)

Lever de soleil au solstice d'hiver

Lever de lune au solstice d'été (maximum de déclinaison)

Coucher de lune au solstice d'hiver (minimum de déclinaison)   

La construction de Stonehenge est estimée à environ 5 000 ans
soit bien avant nos connaissances en astronomie !
   Qui a construit Stonehenge ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

(photo : onefootwalking)

Irlande - Le Tumulus de Newgrange     

Newgrange est l’un des plus célèbres sites archéologiques d'Irlande situé au nord de Dublin.

C’est un tumulus de 85 m de diamètre à l’intérieur duquel on atteint une chambre funéraire par un long passage couvert.

Il aurait été construit près de 600 ans avant la pyramide de Kheops et près de 1 000 ans avant Stonehenge en Angleterre.

Chaque année, le jour du solstice d’hiver (le 21 décembre), à 9 h 17 du matin, le soleil pénètre directement dans la chambre centrale pendant à peu près 15 minutes. La précision dans l'orientation de l'édifice est donc spectaculaire !

De plus, l'ensemble du site est orienté dans la direction du lever du soleil au solstice d'été (et les pierres verticales vont en s'élargissant vers le haut pour supprimer l'effet de la perspective).        

La construction du Tumulus de Newgrange est estimée à plus 5 000 ans
soit bien avant nos connaissances en astronomie !
Qui a encodé les solstices dans ce tumulus ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

(photo : By Sitomon)

Nubie - Nabta Playa

Retournons en Égypte, en Nubie dans le Sahara égyptien, à Nabta Playa, ou on trouve des vestiges d’un site néolithique (tumuli, statues, champs mégalithiques).      

Il y a notamment un cromlech à vocation astronomique d'une superficie de 49 m² (daté de -4 000 environ, soit plus vieux de plus de 1 000 ans par rapport à Stonehenge et à d’autres sites en France).

Le cercle était un calendrier destiné à marquer le solstice d'été il y a 6 500 ans.

D'autres alignements ont pu être constatés avec la position d'étoiles aux alentours de - 4 000 ans.

On compte au total 24 mégalithes qui pointaient en direction d'étoiles culminantes, en particulier Sirius, Dubhe et la ceinture d'Orion.

La construction de l'observatoire de Nbata Playa est estimée à 5 000 ans
soit bien avant nos connaissances en astronomie !
   Qui a construit cet observatoire ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

Allemagne - Le Cercle de Goseck

À Goseck en Allemagne, il y a un cercle qui représente le plus ancien monument de ce type connu au monde (reconstitué avec des palissades en bois).

Le cercle de Goseck (appelé le « Stonehenge allemand »), se compose d'un ensemble de fossés concentriques de 75 m et 2 anneaux palissade contenant des portes.

Le site a été excavé en 2002 et ouvert au public en 2005. Les deux ouvertures du Sud marquent le lever et le coucher du soleil aux solstices d'été et d’hiver. Les lignes jaunes représentent la direction du lever et du coucher du soleil Lors des solstices, tandis que la ligne verticale indique le plan méridien La construction du Cercle de Goseck est estimée à 5 000 ans soit bien avant nos connaissances en astronomie !

   Qui a encodé les solstices dans ce cercle ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

(photo : disinfo)

France - Carnac

(Photo de Joe Cornish)
À Carnac, en Bretagne, l'orientation des alignements de menhirs correspond au soleil levant du solstice d'été.

Autrement dit, le rayon solaire balaie à cet instant tout l'alignement jusqu'au cromlech à l'extrémité sud-ouest.

Les alignements de Carnac sont estimés à 4 000 ans
soit bien avant nos connaissances en astronomie !
   Qui a encodé les solstices dans ces alignements de menhirs ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

France - Le Cairn de Gavrinis


Le Cairn de Gavrinis (4 500 ans) est situé sur l'île de Gavrinis en Bretagne.    

Cette butte de pierres et de terre (diam. 50 m) abrite un dolmen composé d’un couloir de 14 mètres et d’une chambre hémisphérique.

Tous 2 sont couverts de pétroglyphes.

Le dolmen est constitué par l'assemblage d'une cinquantaine de dalles brutes soigneusement juxtaposées et la plus importante (qui couvre la chambre) pèse près de 17 tonnes. Tout comme au Tumulus de Newgrange, l’entrée du Cairn de Gavrinis n’est éclairée par les rayons du soleil qu’une fois l’an au solstice d’hiver. La construction du Cairn de Gavrinis est estimée à 4 500 ans soit bien avant nos connaissances en astronomie !

   Qui a encodé les solstices dans ce Cairn ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

(photo : golfe.du.morbihan)

France - La Vallée des Merveilles        

La vallée des Merveilles est une vallée du massif du Mercantour dans les Alpes où ont été découvertes plus de 40 500 gravures protohistoriques, appelées aussi « gravures rupestres ».

Les gravures sur les roches de la Vallée des Merveilles sont orientées en fonction des levers du soleil, des équinoxes et des solstices.  Les gravures de la Vallée des Merveilles sont estimées à 5 000 ans soit bien avant nos connaissances en astronomie !

   Qui a encodé les solstices dans la Vallée des Merveilles ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

France - La Grotte de Lascaux    

En Dordogne, la grotte de Lascaux est l'une des plus importantes grottes ornées paléolithiques par le nombre et la qualité esthétique de ses œuvres.

Les peintures sont estimées entre environ 18 000 et 17 000 ans. L'ouverture de la grotte de Lascaux est orientée face au soleil couchant du solstice d'été. La lumière du soleil se couchant au solstice d'été illuminait la première salle des Taureaux (avant qu'un éboulement n'obstrue l'accès vers la rotonde) dont les peintures représentent une carte des constellations zodiacales telles qu'on pouvait les observer il y a 10 000 ans !

Coupe de l’entrée de la grotte de Lascaux Direction du faisceau lumineux du soleil au moment du coucher du soleil du solstice d'été. Le soleil solsticial (1999) en face des escaliers conduisant  à l'entrée actuelle qui éclaire la porte de la grotte de Lascaux Plus étrange encore, les animaux de la Salle des Taureaux sont alignés avec les constellations. Les peintures de la Grotte de Lascaux sont estimées à 18 000 ans soit bien avant nos connaissances en astronomie !

   Qui a encodé les solstices dans la Grotte de Lascaux ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

France - La Grotte de Commarque      

Toujours en Dordogne, la grotte de Commarque (située sous le Château de Commarque), se trouve éclairée par le solstice d'été. Juste au-dessus de la grotte, a été construite la chapelle Saint Jean. Au moment de l'éclairement de la grotte lors du coucher solsticial d'été, la lumière pénètre par l’une des fenêtres de la chapelle. Les constructeurs de moyen- âge ont donc pris pour modèle l'éclairement de la grotte des paléolithiques. La Grotte de Commarque est estimée à 15 000 ans soit bien avant nos connaissances en astronomie !

   Qui a encodé les solstices sur ce site ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

France - Le Cromlech du Petit-Saint-Bernard

Le Cromlech du Petit-Saint-Bernard est un complexe mégalithique situé à la frontière entre l’Italie et la France, au col du Petit-Saint-Bernard.

Tous les ans, le jour du solstice d'été, à 19h30, le soleil se couche derrière une selle du Lancebranlette, un sommet au nord-ouest du col, et projette 2 zones d’ombre qui entourent progressivement le cercle de pierres jusqu’à laisser seulement le centre illuminé.

La construction Cromlech du Petit-Saint-Bernard est estimée
de l'époque de Stonhenge, soit il y aurait environ 5 000 ans
soit bien avant nos connaissances en astronomie !
   Qui a encodé les solstices dans ce Cromlech ? Pourquoi ?
Qui étaient ces constructeurs au savoir plus avancé que le nôtre ?

(photo : italyaround)

France - Le Château de Montségur      

Le château de Montségur (Midi-Pyrénées) a été construit sur d’anciennes ruines.

Au château cathare de Montségur, le premier rayon de soleil à l'horizon du solstice d'hiver traverse le château dans sa longueur par une petite ouverture. Au solstice d'été, il traverse les 4 archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique. Montségur a été considéré comme étant le château du Graal.

 Qui a encodé les solstices dans ce Château ?
Pourquoi ?

France - Le Château de Quéribus    

Le château de Quéribus (Pyrénées orientales) est une forteresse qui est perchée sur un piton rocheux à 728 m d'altitude.

De loin on peut apercevoir une construction très cubique avec une architecture très simple. Mais l’intérieur de ce bloc fortifié révèle bien des surprises… Au matin du solstice d’hiver, le premier rayon du soleil levant, pénétrant par la fenêtre sud-est de la salle centrale du donjon, vient frapper en son milieu le mur qui lui est opposé, puis, le soleil se déplaçant, le rayon va mourir exactement au milieu du pilier. Les murs de la salle centrale du Donjon ne sont pas orientés selon les directions nord-sud et est-ouest, par contre, le socle rectangulaire sur lequel repose le pilier est très exactement orientés selon ces directions. Cette salle est conçue comme un calendrier solaire.

 Qui a encodé les solstices et un calendrier solaire dans ce Château ?
Pourquoi ?

(tweeter)
Pour le plaisir : France - La Cathédrale de Chartres (18e s)    

L’orientation de la cathédrale de Chartres est inusitée : elle est orientée selon un axe Sud-Ouest/Nord-Est (normalement la plupart des églises sont orientées vers l’Est). La cathédrale est donc orientée non pas vers l’Orient, mais dans l’axe du solstice d’été, le 21 juin lorsque le soleil se lève, à l’apogée d’un cycle annuel.

Son orientation est la même que les sites de Stonehenge et de Carnac. Dans la cathédrale de Chartres (XIIIe s.), à midi, au solstice d'été, le soleil traverse d'un rayon une portion de verre clair dans le vitrail consacré à Saint Apollinaire, dans la partie Ouest du transept Sud. Dans le dallage, un clou a été placé de telle manière, que le 24 juin, un cercle lumineux vienne s'inscrire sur sa tête lorsque le soleil est au zénith (« Le clou de Saint-Jean »). Le rayon solsticiale de la cathédrale de Chartres parcourt le labyrinthe de la cathédrale.

 Pourquoi avoir encodé les solstices dans la Cathédrale de Chartres ?
Pourquoi ?

Pour le plaisir : France - Cathédrale de Strasbourg (11e s)       

À chaque équinoxe le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg, illumine à travers un vitrail un Christ en pierre du XVe siècle. À 11h38 (c’est-à-dire midi à l’heure solaire de Strasbourg), le jour de l’équinoxe de printemps, le rayon vert surgit d’un vitrail du triforium sud de la cathédrale représentant Juda et se positionne sur le dais surplombant le Christ en pierre, sur la chaire de style gothique, datant de 1485. Ce phénomène du rayon vert se produit également à 12h24 le jour de l'équinoxe d'automne. Le rayon, passe par le pied gauche de Juda, lequel regarde le soleil tout en désignant son pied de la main droite. Au solstice d'hiver, un rayon blanc produit sur ce Christ un effet identique.

Pourquoi avoir encodé les solstices dans la Cathédrale de Strasbourg ?

Pourquoi ?

Drôles de coïncidences !!!

Indubitablement, les constructeurs de ces monuments (même du temps de l’âge de pierres !) avaient des connaissances mathématiques et astronomiques et un savoir faire bien plus avancés que les nôtres.

Les constructeurs voulaient nous laisser une connaissance à travers les siècles.

(source : lemondeintemporel)